C’est par un communiqué conjoint que les partis politiques ADEMA-PASJ et le RPM ont annoncé, la semaine dernière, leurs intentions de se rapprocher davantage pour des perspectives électorales.

La chute du régime d’IBK a donné un coup de poignard dans le dos des acteurs politiques traditionnels. C’est ainsi que l’on a assisté à l’émergence de nouveaux acteurs, des jeunes leaders de partis, mouvements et associations dont le discours ne fait que décrédibiliser la « vieille classe politique », dont ceux qualifiés « d’acteurs du mouvement démocratique ».

C’est dans cette optique que le discours politique dominant a rendu  cette classe politique existante « unique responsable » de la « faillite de l’Etat » consécutive à la crise multidimensionnelle que traverse le pays.. On était donc dans un contexte où le nouveau pouvoir voudrait l’émergence d’une nouvelle classe politique plus « patriote et plus souverainiste ». Ce qui se fera avec le concours d’une politique de lutte renforcée contre la corruption et la délinquance financière. Etant entendu que les politiques ont presque sûrement participé à la gestion des affaires publiques et pourraient avoir bien de chose à se reprocher. Ce qui mettra bien de leaders politiques dans des ennuis judiciaires. Et, pour tenter de résister à cette « machine judiciaire » infernale, biens de leaders politiques essaient, vaille que vaille de se donner la main, pour des dynamiques unitaires.

A titre d’exemple, l’ADEMA-PASJ d’Abdel Karim Konaté dit Empé et le RPM de Dr Bojary Tréta, viennent de poser les bases d’une alliance, susceptible de les aider lors des prochaines élections générales.

Pour sa part, la CODEM de Housseini Amion Guindo dit Poulo et son regroupement Espérance Jigiya Kura déblaie le terrain d’une coalition politico-électoraliste avec le mouvement Appel du 20 février pour sauver le Mali. Cette alliance s’active pour une participation efficiente aux prochaines élections générales. Et ses leaders insistent sur le retour rapide de l’ordre constitutionnel, avec « un civil à la tête du pays », en mars 2024.

L’on signale, en outre, que l’UDD de Tiéman Hubert Coulibaly s’est également positionné pour s’allier avec le PARENA, l’ASMA et d’autres partis, en vue de peser dans les hostilités électorales, même si celles-ci semblent se faire désirer.

Pour contrecarrer ces velléités de regroupement politique à visée électorale, le pouvoir de Transition et ses alliés essaient aussi de fédérer ses forces. C’est ainsi que l’on voit naître des collectifs et coalitions politiques comme l’AREMA, l’Alliance du 22 septembre Faso Djo kan et d’autres en gestation. Et, il semble que ce dernier pourrait peaufiner une stratégie de positionnement de la candidature du chef de la Transition, le Col Assimi Goïta. Ce qui constitue un grand défi pour la Transition et pour le chantier de la refondation du Mali. Et c’est le peuple malien seul qui jouera son rôle d’arbitre dans ces dynamiques de relèvement du Mali.

Boubou SIDIBE/maliweb.net

 

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1 commentaire

  1. ADEMA-PASJ, RPM, CODEM, PARENA, UDD, ASMA sont tous des entreprises politiques pour voler plus et plonger plus le Mali dans le gouffre comme d’habitude. Empe, Bocary, Tieblen, Hubert, et Poulho tous les memes voleurs du denier public et ont transforme la democratie Malienne en ne kleptocratie! Nous allons vous barrer le chemin et définitivement!

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