L’histoire politique du Mali nous enseigne que les femmes ont toujours été présentes et ont impacté. Malgré tout, elles ont plus de défis que la moyenne.
L’histoire de la participation des Maliennes en politique est marquée par des progrès et des défis. Après l’indépendance du Mali en 1960, des efforts ont été faits pour encourager la participation des femmes à la vie politique. En 1965, des Maliennes ont été élues pour la première fois au Parlement. En 1975, le Mali a créé le Commissariat à la promotion de la femme pour promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
Les femmes maliennes ont progressivement augmenté leur participation aux élections, que ce soit en tant qu’électrices ou candidates. Cependant, les obstacles persistants tels que la discrimination, les stéréotypes de genre et le manque de ressources limitent encore leur pleine participation.
En 2015, la loi n°2015-052 instituant un quota minimum de 30 % de personnes de l’un des deux sexes dans les fonctions nominatives et électives, a contribué à accroître la représentation des femmes dans les instances politiques.
Assoumani est historien. A son avis, “les Maliennes n’ont pas été véritablement plongées dans les instances politiques. Il y avait des femmes intellectuelles qui ont lutté auprès des hommes politiques à l’accession du pays à l’indépendance : Sira Diop, Bintou Sanankoua, avec des cantatrices comme Mokan Tafé Sacko qui ont chanté pour la libération de Modibo Kéita détenu à Dakar après l’éclatement de la Fédération du Mali. Il y a Siramory Diabaté qui a joué un rôle actif en accompagnant surtout la création de l’Union nationale des femmes du Mali (UNFM), la section des femmes du parti unique de Moussa Traoré, dirigée par Massaran Dicko. On peut citer des femmes ministres comme Mme Gakou Fatou Niang. Avec l’arrestation de Moussa Traoré, en mars 1991 et son procès en 1992, une magistrate, procureur, comme Mme Manassa Danioko, a rehaussé l’image des femmes, Madina Ly Tall, directrice de campagne du candidat Alpha Oumar Konaré, candidat de l’Adéma/PASJ, Mme Sy Kadiatou Sow, première femme gouverneure de Bamako qui a amené des réformes importantes, etc., ont fait comprendre aux Maliens, combien les femmes peuvent tenir la dragée haute”.
Pour Seybou Kéita, politologue, “les femmes sont généralement les moins nanties, les moins riches or il est clair que pour émerger dans nos partis il faut surtout avoir de l’argent à dépenser”. A sa suite, Yacouba Berthé, politologue également, ajoute que les Maliennes ont commencé à voter depuis les indépendances. “Et, avec ça, on a eu la première femme députée, Awa Kéita, depuis la première législature. Cela illustre la participation électorale des femmes du Mali. J’estime donc que le Mali indépendant est né avec le vote des femmes. Maintenant dire qu’il y a une tendance évolutionniste peut-être qu’il faut remonter aux différentes élections et aux différents régimes”.
A son avis, le Mali a connu des changements de régimes : du parti unique aux régimes d’exception en passant par le pluralisme politique, les femmes ont toujours été présentes, certes, souvent confinées dans des rôles et des cloisons.
Pour Moussa Mara, ancien Premier ministre, les postes électifs où les femmes sont les mieux représentées sont le Parlement et les conseils communaux car il y a un quota à respecter.
Pour Hamidou Doumbia, secrétaire général du parti Yéléma, lorsque des femmes sont élues à des fonctions politiques, elles sont plus susceptibles d’être tenues responsables par leurs électeurs, ce qui entraîne une gouvernance réactive et transparente. “Les expériences vécues donnent aux femmes une perspective unique sur les questions liées au genre telles que la violence domestique, les droits en matière de procréation et l’égalité des salaires”.
Hamidou Doumbia ajoute : “Ne soyons pas dans cette discrimination positive qui peut amener les femmes à croire en la facilité. Il faut qu’elles-mêmes croient ; qu’elles se battent pour avancer”.
“Il y a beaucoup d’obstacles”, ajoute Adam Sidibé, ancienne députée de la dernière législature. “Il y a la société qui ne les favorise pas les choses aux femmes. Il y a l’obstacle du foyer, car il faut obtenir l’autorisation du mari et biens d’autres”.
Pour Hamidou Doumbia, secrétaire général du parti Yéléma, “il ne faut simplement pas dire la femme car toutes sortes de femmes ne peuvent parler de la vie de la nation. Il faut maîtriser et connaître la vie de la nation, de la cité pour se démarquer des autres. J’ai lu la loi mais il faut reconnaître qu’il y a des insuffisances”.
Aminata Yattara
Ce reportage est publié avec le soutien de Journalistes pour les droits humains au Mali (JDH) et NED
Personne, personne, personne ne doit plus parler des femmes plus que les femmes elles-mêmes dans cet espace politique, il faut reconnaitre que la procréation naturelle constitution le véritable obstacle à l’avancée des femmes sur l’échiquier politique du Mali. Il faut absolument les aider dans cette procréation afin qu’elle soit plus libre et plus épanouit sur la scène politique.
« Salut et paix d’Allah sur notre Prophète Mohamed. Allah éloigne nous des tentations de Satan, garde nous en sécurité, en nous entourant de ta miséricorde et ta bonté. Allah accorde nous la paix, l’amour et accepte nos prières et sacrifices. Allah donne nous la force spirituelle, une santé de fer pour faire face aux difficultés de cette vie. Prions Seigneur pour une stabilité durable de l’AES . Santé aux malades et repos éternel aux défunts. Bon Jumma. » Acar TOURE
Aminata Yattara je te dirai en conclusion ce que je disais au President Buhari du Nigeria: on ne peut pas continuer a discriminer et a marginaliser 51 a 52% de nos population que constituent nos femmes et prétendre nous développer, IMPOSSIBLE. Arrêtons d’être des idiots si nous voulons nous développer sur tous les plans: Politique, Social, Economique et Humain tout court!
Only by way of becoming involved in politics will women learn what feasible actions to take to create plus maintain good governance. They will learn to avoid plus expose corruption while creating safe haven that give due protection against physical threat some will pose to have their corrupt desires fulfilled. We will only build Mali we need by being inclusive of women in virtually every aspect of governing. This development of including women should be steps plus stages affair to insure we have women in politics who are trained by women who are competent experienced politicians. In short we intend to possess best women politicians world have ever known. Not only in their political decisions but also in their day to day conduct.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Les obje ctifs politi ques d une fem me ne so nt pas for cém ent ce ux d un ho mme qui déf end la ter re et la nat ion. Ce n est pas par has ard que les na tions conquérantes ont à leurs têtes des mâles et les nat ions soum ises ont tr ès sou vent des fem mes impo sées.
LES EUR OPÉENS NE VEUL ENT PAS UNE DA ME MA IS N Y PEU VENT RIEN PUIS QU ELLE A LA SO UR CE DE SON POU VOIR AIL LEURS PAS EN EU ROPE, AL ORS. CE LÀ NE VE UT PAS DIRE QU IL N YA PAS DE FE MMES INTELL IGE NTES ET PATRI OTES, NOUS PAR LONS DE MAS SE CRIT IQUE POUR LES CH OIX PERT INENTS HAU TEURS DE COMP ÉTEN CES D UN MÂLE EN LA GESTION DE LA PAIX ET LA GU ERRE, LE RESTE, MARMITE, CORRUPTION, JEUX DE GNI GUI GNA GAW PA RT AGER LA MAG OU ILLE, C EST UNE AUTRE SP ÉCIA LITÉ.
@Aminata:Moi je pense qu’il y a assez de femmes patriotes, intelligentes et cultivées au Mali pour parler des problèmes des femmes et surtout comment améliorer leur participation legale et legitime a la vie politique du Mali!
Il y aurait moins de femelles patriotes que de mâles patriotes puisque moins de civils patriotes que de militaires patriotes.
IL YA MALHEUREUSEMENT DE PLUS EN PLUS DE FEMMES POLITIQUES QUI VONT EN PRISON POUR DÉTOURNEMENT DE FONDS DE L ÉTAT ET DE COMPLICITÉ MAFIEUSE POUR NUIRE À L ÉTAT, CECI N EST PAS SEULEMENT AU MALI, EN AFRIQUE MAIS PARTOUT DANS LE MONDE. DES FORCES EXTERNES TROUVENT FACILEMENT DES GOURMANDES INSATIABLES ET MALADIVEMENT AMBITIEUSES
POUR DES MISSIONS QUI NUISIBLES DESTRUCTIVES À L ÉTAT ET LA NATION.
QUESTIONNONS LE PATRIOTISME CHEZ LES CIVILS EN GÉNÉRAL ET PARTICULIÈREMENT CHEZ LES CIVILS HOMMES MAIS SURTOUT FEMMES.
Bare truth is in Mali plus Africa we still possess many many men of high positions plus influence that possess low self esteem plus secretly work to keep women out of high positions. I am somewhat different I believe we should teach or/ plus train women to manage difficult decisions of high places under one rule that may not change. That is rule of creating plus maintaining competent security plus what is best for developing plus maintaining comfortable world class modern living conditions. It is that simple once we get pass men low self esteem that lead them to hold women back so that their accomplishments appear to be great feats.
Henry Author Price Jr aka Kankan
It is not question of male or female but the critical mass for the choices in both sections of the population. This is not only socially but historically, men found
states and led them, from antique times, there are less interest amongst females in statehood and its management this because of the harsh existential environment.
Aminata pour interroger l’histoire sur la participation des femmes en politique au Mali tu parles a Seydou Keita, Yacouba Berthe, Moussa Mara, Hamidou Doumbia et Adam Sidibe, ceci veut dire que sur 5 personnes interrogees 4 sont des hommes! Une honte quand je vois des hommes parler des problèmes des femmes parce qu’ils ne connaissent absolument rien de ces problèmes et ils racontent que des animosities et inepties. Moi je pense qu’il y a assez de femmes au Mali pour parler des problèmes des femmes et surtout comment améliorer leur participation legale et legitime a la vie politique du Mali!