Madame Coulibaly Kadiatou Samaké figure parmi les 15 femmes députées au sein l’Assemblée Nationale du Mali. Ainsi, depuis l’avènement de la démocratie, cette dame s’est hissée au premier plan de la classe politique, faisant d’elle une militante de première heure dans une sphère où la place réservée aux dames était la moindre. Pour en savoir plus sur la représentativité des femmes au sein de l’hémicycle, elle s’est prêtée à nos questions afin de partager son expérience avec nous.
La femme a-t-elle sa place dans la politique ? A cette question, madame Coulibaly nous a répondu sans détour : « la femme a sa place partout. Dans la politique, les femmes sont au début et à la fin. En matière de politique, ce sont les femmes qui vont voter majoritairement. En plus, dans la mobilisation, elles occupent la première place… »
Signalons qu’à l’actuelle Assemblée nationale, les femmes sont très peu représentées. Elles comptent seulement 15 sur 147 députés au total. Elles participent à toutes les activités et travaux au même titre que les hommes. Ainsi, dit-elle, actuellement, il n’y pas encore de femme vice présidente à l’Assemblée. Donc, c’est difficile, car les femmes ont été toujours considérées comme inférieures aux hommes, poursuit-elle. Et d’interroger pourquoi elles n’occupent des postes de grande responsabilité parfois ? « Cela, parce qu’on fait croire aux femmes qu’elles n’ont pas de niveau d’étude élevé », ajoute-t-elle. Cependant, au Mali, il n’y a aucun texte à l’Assemblée qui précise le niveau d’instruction des élus Nationaux. Il faut savoir qu’il y a des députés et maires qui ne savent ni lire ni écrire. Elle propose pour cela : « Du moins, il faut un certain niveau d’instruction pour pouvoir
traduire les textes… ce n’est pas comme au Niger qui a adopté un texte dans ce sens, exigeant à tous les élus d’avoir un minimum de niveau d’étude ». Ainsi, pour elle, au niveau du bureau de l’Assemblée Nationale, les femmes sont peu représentées. C’est presque comme si « les femmes ne sont pas présentes ».
Aux dires de madame Coulibaly, les femmes députées sont généralement peu soutenues. Mais, elle nous a informés qu’au sein de l’Assemblée Nationale, avec ses consœurs, elles ont-elles-mêmes érigé un bureau parlementaire pour leurs requêtes.
Pour les législatives prochaines, il ya seulement 140 femmes comme candidates sur les 1010 candidatures. Ce qui fera dire madame Coulibaly : « Je crois que les femmes ont très peu de chance, puisque le mode de scrutin actuel ne les favorise pas ». A ses dires, Si on veut favoriser les femmes, il faut un scrutin proportionnel et un quota exigé aux partis politiques pour les candidatures féminines. Faut-il un changement de système à travers le quota des partis politiques ? L’honorable Kadiatou Samaké nous affirme : « Je serais surprise de voir 15 députés femmes après les législatives prochaines ». Elle ajoutera que les femmes ont très peu de chance de réussite puisque tous les ‘’grands partis’’ n’ont pas aligné assez de candidatures féminines. C’est uniquement les « petits partis » qui ont proposé des femmes, nous a-t-elle appris. Sur certaines listes, il n’y a presque pas de femmes. Selon elle, les partis qui ont donné plus de chance aux femmes sont peu promoteurs. Par exemple, dans les circonscriptions de Kati comme à Kayes, sur l’ensemble des listes électorales, il n’y pas de femme.
En guise de conclusion, l’honorable Coulibaly Kadiatou Samaké dira à l’endroit des femmes candidates qu’il faut comprendre qu’on n’émerge pas seule. Nous sommes face à un défit et c’est notre combat, affirme-t-elle. Elle a insisté sur le fait d’imposer aux partis politiques, un quota pour les femmes. Pour elle, c’est seulement à travers cela que les problèmes liés à l’émergence des femmes seront résolus, nos réalités ne voulant pas que la femme soit égale à l’homme.
Fatoumata Coulibaly
Sollicitons de nos frères et sœurs Maliens de médiatiser ces affaires de trafic de jeunes filles à destination du LIBAN et du Maroc où, pour le premier pays cité, elles sont réduites en quasi esclavage et le gouvernement du Sénégal ne veut pas fâcher les Libanais!
ALERTE ! ALERTE ! ALERTE ! Prière d’informer toute personne qui pourrait alerter le Ministère des Affaires Etrangères sur la situation de centaines de jeunes filles Sénégalaises maintenues en esclavage au Liban et au Maroc depuis des mois et d’autres depuis des années Liban: Cri de détresse d’une domestique sénégalaise vivant à Beyrouth à Mankeur Ndiaye Mardi 19 Novembre 2013 – 16:00 Nous publions in-extenso la lettre de Korka Dia, père d’une “sénégalaise qui a été trompée et amenée à Beyrouth”. Le vieux demande de l’aide auprès des autorités sénégalaises particulièrement au ministre des Affaires Etrangères pour sa fille qui souffre terriblement les affres de son employeur. Je viens très respectueusement auprès de votre bienveillance solliciter une aide de travers vos compétences diplomatiques et votre préoccupation de la situation des sénégalais du pays et de la diaspora. Le cas que je vais vous révéler c’est celle de ma fille reconnue de tous par son courage, sa détermination et sa bravoure. Elle travaillait honnêtement en qualité de tailleur dans un atelier qui est à Tivaouane jusqu’au jour où une personne du nom de Diop Ndiaye habitant dans la ville de Thiès lui proposa s’il voulait il va lui mettre en rapport avec des gens qui peuvent lui trouver du travail au Maroc avec un contrat de trois mois avec une rémunération de 300 000 mille FCFA. Le nommé Diop Ndiaye lui met en rapport avec une autre personne du nom de Etienne Ngom qui habite à Diourbel et selon certains information il est membre du groupe des malfaiteurs qui font un trafic d’être humain. Toutes les papiers ont été régler par Etienne Ngom et la dame et trois autre filles ont été embarqué par lui-même à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Mais ce n’est pas lui seule qui est en tête de ce réseau honteux il y a aussi d’autres personnes qui sont à Diourbel entre autre Talla Ndour. Une fois arrivé à l’aéroport de Liban la fille a été accueillie par un inconnue qui avait un tableau dont son nom y été écrit, elle l’interpella et lui dit Monsieur c’est mon nom qui est écrit dans votre tableau, le monsieur lui dit que je suis venu pour te chercher. La fille la suive et la personne qui est venue à l’aéroport la prendre s’appelle Ibrahima cissé et c’est lui le responsable du réseau en collaboration avec un libanais du nom de Abou Omar sous forme d’agence au niveau de Beyrouth Liban. Une fois arrivé à Beyrouth, elle a été amené dans une maison ou il y avait des européens mais elles ne s’avaient pas de quelle nationalité elles étaient .Elle y passa la nuit. Le lendemain le même Ibrahima Cissé est venu la chercher pour l’amener dans son agence de trafic d’humain surtout de sénégalais pour lui signifier qu’elle a signé un contrat de trois ans et qu’elle doit travailler pour l’agence en tant que bonne dans une maison qu’elle va tout de sui te lui amener. La jeune fille fut surprit mais ne savait quoi faire car depuis sa descente d’aéroport son passeport a été confisqué par le chef de l’agence et elle n’avait pas d’argent sur elle. Comme elle ne connaissait personne dans ce pays elle suit le chef d’agence qui l’amène dans une maison pour lui présenter son patron comme elle n’avait pas de choix elle décide de rester avant de pouvoir trouver une solution pour s’en sortir. Korka Dia MLD
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