” La paix, l’unité et la réconciliation nationale sont les motifs qui nous obligent à participer à cette conférence. Nous tenions donc à être présents à cette réunion de famille pour faire entendre nos points de vue mais aussi et surtout aider notre nation à sortir de cette grave crise ” déclarait le Président du conseil supérieur de la Diaspora malienne (CSDM), Mohamed Chérif Haïdara, pour justifier la participation de son organisation à la conférence d’entente nationale. Cette participation du CSDM était de belle facture car elle a pris en compte la proposition des Maliens de la diaspora.
La Conférence d’entente nationale tenue du 27 mars au 2 avril 2017 à Bamako était l’occasion pour les organisations (groupes armés, formation, diaspora…) de discuter de la crise que traverse le Mali afin de dégager des propositions de sorti de crise. Aussi pertinentes les unes que les autres, les différentes contributions visaient à aplanir la situation socio-sécuritaire qui prévaut depuis 2012. Parmi ces différentes propositions pertinentes l’on peut retenir celle du CSDM.
Pour le conseil supérieur de la Diaspora malienne (CSDM), Mohamed Chérif Haïdara était à la hauteur. Président du CSDM, porte-voix de son organisation, il a ardemment tenu à faire inscrire les opinions partagées avec de nombreuses structures de base des Maliens de l’extérieur. Dès l’entame des travaux, il avait souligné que les TDR comportaient de sérieuses insuffisances mais cela ne devait les empêcher de participer à la rencontre. ” La paix, l’unité et la réconciliation nationale sont les motifs qui nous obligent à participer à cette conférence. Nous tenions donc à être présents à cette réunion de famille pour faire entendre nos points de vue mais aussi et surtout aider notre nation à sortir de cette grave crise ” a avait- il justifié.
Il a saisit cette occasion pour défendre, soutenir ou parler des préoccupations et/ou des abus dont est couramment victime la diaspora malienne.
Les absents du CEN
Si la conférence a été une réussite par le nombre et la qualité de ses participants, elle a aussi brillée par le nombre et la qualité de certaines organisations absentes. Parmi les grands absents de la cérémonie d’ouverture certains ont révisé ensuite leurs positions. Il s’agit entre autres, des partis membres de l’opposition, des ex-rebelles de la CMA.
A l’image des absents qui ont ensuite ‘’regagné le train’’, on est fondé de dire que c’est le Mali qui a primé pour eux. Hélas, les absents chroniques tel le président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur, Habib Sylla, les désidératas personnels semblent l’emporter sur l’intérêt supérieur du Mali. Jusque là, les Maliens s’interrogent sur l’absence sans motif avéré du président du HCME. Heureusement le président du CSDM était là pour porter les aspirations profondes des Maliens de la diaspora.
Habib Sylla devra aux prochaines occasions s’illustrer par non seulement sa présence physique mais aussi et surtout de solides arguments pour apaiser l’ire du chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta qui n’avait pas rater les absents de la journée d’ouverture de la conférence d’entente nationale.
A cette occasion, IBK disait ceci « Cette conférence nationale est un train qui démarre. Ceux qui ne l’auront pas pris peuvent toujours le rattraper à une autre gare ».
Z. M. K