Le National Democratic Institute (NDI), conformément à sa convocation de renforcement des capacités des acteurs politiques et de la société civile en vue d’une meilleure participation au processus électoral, a organisé hier une table ronde avec 70 participants venus des formations politiques et de la société civile autour de l’état des lieux des élections passées et dégager les perspectives pour les communales.
De façon générale, la table ronde visait à apprécier les efforts de mobilisation déployés par les différents acteurs (partis politiques et société civile) en vue d’améliorer les stratégies à même d’accroître la participation des populations aux élections locales.
Spécifiquement, il s’agissait de faire un état des lieux du déroulement des élections générales (présidentielle et législatives), évaluer les efforts de mobilisation lors des élections générales (présidentielle et législative), faire des recommandations pour les différents acteurs du processus électoral.
L’ouverture des travaux était placée sous la présidence du conseiller aux affaires économiques et administratives du gouvernorat de Bamako, Barou Guindo, en présence du représentant du Projet d’appuis au processus électoral au Mali (Papem, financé par le Pnud), Alain Vauck Ayadokoum et du directeur résident du NDI, Dr. Badié Hima.
Pour le conseiller aux affaires économiques et administratives du gouvernorat de Bamako, “la table ronde traduit la volonté du NDI à accompagner les partis politiques avant, pendant et après les élections. Il s’agit de faire le bilan des élections passées et dégager des perspectives”.
Pour le représentant du Papem, M. Ayadokoum, le Papem dénote de la volonté des Nations unies d’accompagner le processus électoral au Mali. “La vitalité d’un système électoral se mesure aux taux de participation aux élections. 2013 a révélé des taux de participation record aux élections qu’il faut améliorer dans l’avenir”, a souligné le représentant du Papem.
Pour le représentant résident du NDI, Dr. Badié Hima, “dans un processus électoral, le rôle de mobilisation des acteurs politiques et des organisations de la société civile, est très important dans toutes les étapes du processus électoral. Si les taux de participation enregistrés ont été de 48,98 % au 1er, 45,78 % au second pour la présidentielle, de 38,62 % pour le 1er tour et 37,24 % pour le second tour des législatives, il constitue assurément un progrès sans précédent au Mali. Mais convenez avec moi, qu’ils restent faibles dans l’absolu”.
A. D.