Le parti YELEMA pourrait-t-il rejoindre l’opposition ?

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Après sa réélection, Moussa Mara saluant les congressites

Fin du mois dernier, lors  cours d’une longue interview sur la radio ‘’Peace’’ FM, Ousmane Fofana membre du comité directeur du Parti Yéléma, était très loin de se montrer tendre en vers le régime I.B.K. Deux heures durant, ce défenseur de l’ex Premier Ministre Moussa MARA a étalé un chapelet d’arguments qui mettent à nu les insuffisances  du régime et les différentes déceptions du peuple. Faisant même souvent appel à une union sacrée des Maliens autour des valeurs de la République.

Trop tôt, pour le moment, d’affirmer avec précision que la formation politique que dirige l’ex Premier ministre Moussa MARA, se trouverait dans l’opposition. Mais  le discours qui se tient est naturellement favorable à l’opposition.

Aussi l’analyse politique au sein du comité directeur ne prouve-t-elle pas à suffisance que le torchon brûle entre la Convention de la Majorité Présidentielle (CPM) et YELEMA lequel malgré sa très faible représentation à l’Assemblée Nationale, se targue aujourd’hui d’avoir réussi tant bien que  mal, un passage éclair à la Primature. N’en déplaise au Parti présidentiel (R.P.M) qui espérait voir un cadre du parti à la deuxième marche de l’Etat.

A l’analyse des réponses données par M. Ousmane Fofana, derrière une langue de bois qui ne dit pas son nom, il y a une volonté manifeste du Comité directeur de se départir des pratiques d’un régime qui a montré ses limites dans la gestion des affaires publiques. La critique est alerte, mais aussi stratégique. « Critiquer le pouvoir ne signifie pas qu’on est dans l’opposition », a-t-il martelé. Avant de mettre un accent particulier sur le chapitre de l’absence de gouvernance depuis 3 longues années.

Pour cette période marquée par une terrible ébullition sociale avec en toile de fond les enseignants, les blouses blanches et les membres de la famille judiciaires, l’orateur du jour pense qu’il y a quelque chose de déplorable. « Un ministre de la santé qui n’est même pas au courant de la grève ».

Il pense que son parti qui n’a même pas de député à l’Assemblée possède le sésame : « Yeléma au pouvoir, on ne parlera même pas de grève », a-til affirmé.

Pour O.Fofana, Yéléma est une formation politique qui se positionne en bonne place sur le paysage. A preuve : il est 5ème parmi les 180 partis politiques. Ce n’est pas tout. Fort de ses 415 conseillers et de ses 15 mairies à travers le Mali si les Maliens lui faisaient confiance à l’ex Premier ministre.

Moussa Welé DIALLO

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4 COMMENTAIRES

  1. Qu’ils restent dans la majorité ou qu’ils la quittent, vraiment, ça n’intéresse personne. Si I.B.K a échoué, ils y ont leur part de responsabilité. Alors, qu’ils ferment leurs grandes gueules et laisser les gens tranquille. Qu’ont-ils apporté au pouvoir si ce n’est la poisse. Tous les malheurs de I.B.K et du Mali sont venus de ces vauriens. Ils savent bien qu’ils n’ont plus aucun crédit auprès des Maliens. Comment peut-on être dans la majorité et la critiquer tous les jours. C’est une honte que de rester avec des gens dont on ne partage pas les idées. Ils ne veulent pas perdre les petits privilèges dont ils jouissent étant dans la mouvance, quelle honte ces farfelus avec un pied dedans un pied dehors, c’est quoi ça? Arrêtez de vomir sur ceux qui vous engraissent, bande d’ingrats!

  2. Hum Mara lecherait le…. ou l’…. de qulqu’un s’il est sure d’avoir son “heure de gloire”.

  3. Mara peut quitter la majorité comme lui chante. Qu’est ce qu’il a pu apporter si ce n’est de créer problèmes au régime ou nous avons perdu Kidal. Ce monsieur manque d’éducation C’est mieux ainsi. Là au moins il suivra son griot déchaîné de Rasta Bath dans ces meetings.

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