Lors de la conférence de presse de restitution des travaux du 2ème congrès tenu à Mopti, le secrétaire politique, non moins porte-parole du parti Yèlèma ‘’le Changement’’, Amadou Aya, est revenu sur les relations du parti avec le RPM et la vision du parti pour la présidentielle de 2018. Le parti de Moussa Mara qui n’est désormais ni de la majorité, ni de l’opposition encore moins du centre, entend proposer aux forces vives de la nation une nouvelle offre politique pour assurer l’alternance en 2018. C’était samedi 09 décembre 2017 au siège du parti en présence des membres du bureau national.
Les 18 et 19 novembre 2017, se sont tenus les travaux du 2ème congrès ordinaire du parti dans la Venise malienne. La rencontre qui a enregistré 700 délégués venus de Bamako, de l’intérieur et de la diaspora, a procédé au renouvellement du bureau politique national et adopté d’importantes résolutions. Ainsi, dans le cadre des résolutions, le parti Yèlèma décide de son retrait pur et simple des activités de la Convention de la Majorité Présidentielle (CMP) et de l’Alliance pour le Mali (APM), invite le gouvernement à tout mettre en œuvre pour l’organisation des élections du 17 décembre. Dans la perspective des élections générales de 2018, Yèlèma invite le gouvernement et les parties signataires de l’accord à mettre en œuvre les recommandations de l’accord pour la paix et la réconciliation à travers la mise en place effective des autorités intérimaires, rappelle la responsabilité du gouvernement à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens sur tout le territoire en restaurant l’autorité de l’Etat.
Toujours dans la perspective de 2018, Moussa Mara et ses camarades invitent toutes les forces vives de la nation à s’organiser autour d’une candidature de consensus dans le cadre d’un vaste rassemblement en vue de l’alternance en 2018. Pour y parvenir, Yèlèma prend l’engagement de s’aligner derrière tout candidat issu d’un consensus.
Concernant cette résolution importante issue du congrès, Amadou Aya se veut plus rassurant. « Nous sommes en train de travailler pour réunir les forces politiques. Il y a plusieurs cibles. Au moment venu, nous vous dirons avec quel parti ou association nous constituerons cette nouvelle offre politique pour l’alternance en 2018 ».
Pour lui, la majorité des Maliens ne se reconnaissent pas dans ce qui se passe au Mali. « Nous ne soutenons plus IBK et nous ne serons pas avec IBK. Nous ne voulons plus d’IBK, encore moins des acteurs du mouvement démocratique au pouvoir en 2018. Si nous n’avons pas la vraie alternance en 2018, le pays va s’embraser », a prévenu Aya qui ajoute que les élections présidentielles devront se tenir vaille que vaille.
Daouda T. Konaté
Ni le pati Yelema ni les autres partis aspirant à koulouba ne réussira. La raison est très simple. Il y’a trop de divergences dans les rangs des partisans d’une éventuelle alternance en 2018. Yelema ne veut pas des autres partis politiques et vice versa. Comme Moussa l’a dit une faut un consensus pour espérer faire partir le président IBK. Or tous les maliens savent que les acteurs d’une alternance ne parleront jamais de la même voie.IL faut que les gens s’apprêtent donc pour 2023 car 2018 est d’ores et déjà gagné par le président IBK.
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