C’est la date symbolique du 25 mai dédiée à notre continent qui a été retenue par les leaders du tout nouveau-né dans le paysage politique malien, Parti socialiste Yelen Koura, pour lancer officiellement cette formation politique. Un parti qui réclame son appartenance d’emblée au Front uni pour la démocratie et la République (Fdr).
Avoir un sens élevé de patriotisme, incarner les vertus de probité et d’intégrité morale ; disposer d’un projet de société à la hauteur des défis que doit relever le peuple malien ; avoir de la rigueur, de la compétence et une expérience avérées dans la gestion des Affaires de l’Etat… Ce sont autant de messages exprimés par le président du parti socialiste Yelen Koura, Amadou Goïta, lors du lancement de cette formation politique, samedi dernier à la Maison des Aînés de Bamako.
C’était en présence d’une foule nombreuse composée de militants et partis amis, venus des quatre coins du District de Bamako et de l’intérieur du pays. Après la présentation des membres du bureau provisoire, fort de 55 membres, les représentants des partis amis invités se sont succédé à la tribune pour faire part de leur soutien au tout nouveau-né sur l’échiquier politique malien.
Ensuite, suivra le discours du président des mouvements des jeunes et des femmes du Yelen Koura. Tous s’engagent à faire de la politique autrement, afin de lui donner ses lettres de noblesse. Le moment tant attendu, a été surtout l’intervention d’Amadou Goïta, président du parti socialiste Yelen Koura. À l’en croire, son parti est né à un moment décisif de la vie du Mali. «Il naît dans un pays en guerre, mais dans un Mali qui est en train de se libérer grâce à l’engagement de ses fils, aux premiers rangs desquels, les vaillantes forces armées et de sécurité du pays», a-t-il expliqué.
Selon lui, certes la tâche est grande, car les Maliens attendent beaucoup de son parti. C’est pourquoi, le président Amadou Goïta estime que le parti Yelen Koura n’est pas seulement un espoir pour ses militants, mais aussi l’espoir du Mali. Pour la présidentielle de juillet, le parti socialiste n’envisage pas de se présenter. Néanmoins, pour les législatives et les communales, il compte être en lice.
Seyni TOURE