Le Parti socialiste PS-Yéleen Kura a procédé, le samedi 4 juin 2016, à l’inauguration de son nouveau siège au Badialan III. Cette cérémonie d’inauguration a été couplée avec une conférence de presse animée par le Président du Parti, Amadou Koita, accompagné par quelques membres du bureau politique national. L’occasion était bonne pour Amadou Koita d’expliquer aux hommes de médias son virage à 180 degrés de l’opposition vers la majorité présidentielle.
Après la coupure du ruban symbolique, les journalistes ont été accueillis dans la salle de conférence à l’étage. C’est ainsi que la parole fut donnée au Président du Parti Socialiste Ps Yéleen Koura pour ses mots introductifs. « J’étais à l’époque le secrétaire permanant du Mouvement Citoyen, mais avec certaines divergences j’ai rendu ma démission. Ce qui nous a poussés à créer le bureau des jeunes du Mouvement Citoyen qui n’existait pas. Cette démission est liée à la conviction politique. Et, après on a procédé à la création du PDES. Toujours suite à des désaccords, moi et mes camarades avons claqué la porte pour créer enfin notre propre Parti le 25 mai 2013 », a-t-il rappelé.
Suite à l’élection du Président IBK ils se sont retrouvés dans les rangs de l’opposition. Pour lui, ils quittent l’opposition sans aucune frustration. Avant d’ajouter « souvent, il faut avancer et aller loin avec ses convictions politiques. C’est avec l’idéologie politique de notre parti qu’on a choisi de soutenir le Président IBK et ses actions. A travers nos parcours en politique, vous comprendrez que ce n’est pas à cause d’un poste ou d’opportunité qu’on a fait ce changement de camp. Et d’aucuns disent que nous sommes des prostitués politiques, mais ils se trompent, nous nous étions là à tout temps pour défendre l’intérêt du Mali et nos principes politiques », a-t-il soutenu. Avant de préciser qu’ils soutiennent désormais le Président IBK en toute franchise et dans le strict respect des membres de l’opposition. « Ce sont mes ainés, j’ai toujours le grand respect pour eux. Leurs actions et combats sont patriotiques » a-t-il reconnu. Mais à certains moments, dévoile-t-il, j’étais surpris quand nous avons voulu former un bloc pour faire l’alliance avec les grands partis politiques d’opposition lors des élections communales, aucun n’a accepté. En plus, ils nous ont demandé de payer une somme que nous n’avions pas.
Le conférencier a touché aux questions d’actualité posées par les journalistes, notamment le cas de la Minusma et aussi bien entendu la crise du Nord. « Nous acceptons la MINUSMA parce que notre pays fait parti des Nations Unies à part entière. Mais nous demandons la révision du mandat afin qu’elle puisse faire face aux problèmes réels », a dit Koita. Pour le Nord, il signalera que c’est une crise de la gouvernance et non une crise militaire, donc il faut une conférence nationale pour écouter toutes les filles et tous les fils du pays afin de sortir de cette ornière.
Seydou Karamoko KONÉ
98 % des partis politique sont des GIE, laisse Koïta il a eu sa part , koïta est oblige de change de langage ,L’Argent a un pouvoir sur tout l’homme pauvre , au Mali il n’y a Ni capitalisme Ni socialisme , les partis politique suivent leurs Confort personnel ,quant le pouvoir leur ça ils sont de la majorité
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