L’honorable Oumar Mariko était face aux hommes de médias la semaine dernière pour fustiger la situation générale du pays. Il avait à ses côtés certains cadres du parti Solidarité Africaine pour Démocratie et l’indépendance (SADI) qu’il dirige depuis sa création.
Dès l’entame de l’exercice, il a planté le décor tout en soulignant que la gestion du pays est calamiteuse et se caractérise par une inertie et arrogance. On se souvient que le patron du parti SADI avait rejoint la majorité présidentielle après les élections générales de 2013, avant de la quitter il y a cinq mois, en octobre 2016. Touchant à tous les domaines de la vie nationale, la situation de l’armée principal instrument de défense de la patrie et de son unité a été abordée par l’honorable. Pour lui, elle est pratiquement livrée à elle-même, à cause des dysfonctionnements non seulement en son sein, mais aussi entre le politique et elle.
Toujours parlant de la grande muette, Mariko souligne que l’armée se trouve dans une situation où elle attend la prochaine attaque ou la prochaine mine. Ce qui traduit la désorganisation dans laquelle elle évolue. Les populations civiles par peur collaborent très peu à donner des informations sur les djihadistes.
Le bouillant président de SADI martèle ceci << Notre armée est totalement déstructurée par une hiérarchie cupide qui a instauré un système de sanctions massives très souvent injustes. Les problèmes de minutions, d’armements, de moyens de transport, de soins médicaux et de nourritures sont évoqués par les hommes sur le terrain. Nous avons l’impression de revivre la situation qui prévalait au sein de l’armée peu avant les événements de Mars 2012. >>
Quant au front social, pour lui, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs doit s’inscrire dans une vision à long terme qui est clairement définie et énoncée.
Les spéculateurs fonciers ont été aussi dans la ligne de mire du président du parti. << les spéculateurs fonciers, convaincus de leur impunité ne reculent devant absolument rien pour faire main basse sur les domaines de l’Etat et exproprier les citoyens. Les terres agricoles font l’objet de grandes convoitises sous le couvert d’une prétendue modernisation de notre agriculture, elles bradées à grande échelle, entraînant ainsi la paupérisation des petits exploitants expropriés>> a-t-il évoqué.
MD, stagiaire
Mariko le fou, si seulement tu pouvais te focaliser sur le problème des petits paysans, nous allions tous te suivre, mais à force d’être versatile, nous sommes obligés de ne plus te suivre.
ON NE PEUT PAS ÊTRE AVEC IBK (seul Bourgeois Malien) ET EN MÊME TEMPS ÊTRE AVEC LES PAUVRES PAYSANS.
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