Parti Sadi : L’inconstance de Dr. Mariko pousse le bureau de la Commune V à la démission collective

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Avec la démission de l’ensemble des membres du bureau dans la Commune V du district de Bamako, c’est un coup massue au parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) de Dr. Oumar Mariko, probable candidat à la présidentielle de 2018.

Dans une lettre adressée au bureau politique national du parti Sadi, les démissionnaires en Commune V imputent la responsabilité de leur départ au leader de cette formation politique, Dr. Oumar Mariko. “Après plusieurs années de militantisme, nous rendons notre carte d’adhérent car nous ne reconnaissons plus le parti qui nous avait donné l’envie de nous battre pour le mieux-être du peuple malien. Nous tenons à souligner que nous n’oublions pas les bons moments de combat démocratique passés avec vous depuis notre adhésion massive au parti Sadi. Malheureusement, depuis plusieurs années, les dirigeants de ce parti, en particulier son président, Dr. Oumar Mariko, ont mis en place une politique à contresens des textes du parti et des valeurs qu’il incarne depuis sa création”, se défendent les partants.

Et d’énumérer les quatre faits marquants à l’origine de leur départ défection.

Les quatre principales raisons de la démission

En premier lieu, ils évoquent «une gestion unilatérale ou patrimoniale du parti de la part de son président, Dr. Oumar Mariko, qui n’admet aucune contradiction, aucun débat, à l’interne, comme de la dictature. A cela s’ajoute une absence cruelle de solidarité et de démocratie au sein de ce regroupement politique où les ressources même minimes (humaines et financières) ne sont pas fournies de manière équitable entre ses membres. Un parti qu’on croyait ‘démocratique» et «solidaire» comme son nom l’indique. Mais la réalité est toute autre”. Comme deuxième motif, ils évoquent leur “refus catégorique de sa décision unilatérale de former un groupe parlementaire avec ADP/Maliba dans le seul but de préserver ses intérêts personnels et égoïstes au détriment de l’intérêt général du parti et de son idéologie”. Le troisième argument est “l’ambigüité politique qui caractérise le tout-puissant président du parti Sadi sur la scène politique malienne. Tantôt, il est avec la mouvance présidentielle, tantôt il est avec l’opposition, tantôt il est au centre, tantôt il n’est nulle part, en fonction de ses intérêts du moment”.

Comme quatrième raison, les démissionnaires déplorent “le non-respect de la résolution du 4e congrès tenu à Sikasso du 13 au 14 décembre 2016 qui recommandait notamment au bureau politique du parti la mise en place du comité central dans un délai de six mois, l’organisation du congrès etc., dévalorisant ainsi la parole convenue au sein du parti”.

Les désormais cadres du parti Sadi rendent leurs tabliers pour être en cohérence avec eux-mêmes, “avec nos convictions démocratiques, en attendant que nous choisissions une autre alternative, meilleure soit-elle, et qui corresponde au mieux aux valeurs et aux principes de la démocratie et de la bonne gouvernance pour le bonheur exclusif du peuple malien”.

A l’orée des élections de 2018, cette démission est un coup dur pour le parti. D’autant plus que parmi les démissionnaires figure le seul élu communal du parti Sadi dans le district de Bamako.

  Kassoum THERA

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5 COMMENTAIRES

  1. Ces gens ont goûté aux délices que leur avait procurées leur présence dans la mouvance Présidentielle. Quitter pour se remettre à galérer de nouveau ne les arrange pas. Sinon, les raisons avancées ne justifient pas une démission. Ce sont des choses qui se discutent pendant une simple réunion de routine. Ils ont été soit corrompus, ou ont-ils eu des propositions plus alléchantes. Aucune des raisons évoquées plus haut ne valent le coup d’une démission. Pendant plusieurs années, ils étaient dans ce parti dans les mêmes conditions qu’ils réfutent aujourd’hui. Leur réaction subite ne peut s’expliquer que par le passage à la caisse du rejeton national. Nous vous donnons de l’argent, vous abandonnez le navire pour venir avec nous. Ils avaient faim certainement, surtout lorsqu’ils quittent le beurre de la majorité pour se retrouver encore dans la galère de l’opposition. Bon vent chers anciens compagnons! Le Sadi survivra à votre départ, mais se souviendra de votre contribution à sa massification. Allez y grossir les rangs de la majorité que vous avez pourtant quittés. Entre vous et Mariko qui est celui qui n’a pas de conviction? La pauvreté est insidieuse et récalcitrante, peu de gens résistent à la tentation de l’argent volé du pouvoir.

  2. C’est la Démocratie. N’ont ils pas le droit de quitter. Sils sont restés jusqu’à maintenant c’est qu’ils pensaient que la situation allait s’améliorer. Ils sont libres de leur choix non?Sortir ou rester . A mon avis Mariko restera président du Sadi à vie?

  3. Bande de traitres !

    Ces quatre raisons de devraient pas amener à quitter le SADI. Si c’était un autre parti on allait comprendre mais depuis MARIKO a été cohérent pour qu’on le quitte maintenant pour incohérence ? Où étiez-vous quand Mariko qui est la pierre angulaire de la démocratie ne jurait que par Sanogo et ses amis drogués du CNDERRIÈRE ? Où étiez-vous quand les intellectuels ( Cissoko, Fakaba, Kébé, ….) quittaient le SADI ? Où étiez-vous quand les élus ( Oumou, Koumbéré, Ongoïba, ….) quittaient ?

    Au lieu d’apporter une réponse, les raisons que vous évoquez soulèvent 1000 autres questions ! Pourquoi voulez-vous qu’il s’allie à ADP – MALIBA et non à un autre parti ? Parce que Amadou à pris,50 millions et une 4X4 pour rejoindre la mouvance des voleurs ?

    On le sait, les élections approchent à grands pas et la saison de l’opportunisme est ouverte ! 😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀😀

    Tout se vend et tout s’achète en ces périodes !

    Beaucoup disent que Mariko est fou mais comme je l’ai souvent dit, il n’a rien de fou, c’est ceux qui parviennent à le suivre qui sont fous. 😀😀😀😀😀😀😀😀😀

    • Une tres belle analyse yugo, tres sophistiquee pour beaucoup, tu resteras une lumiere sur maliweb et Naloma, le roi bidon de segou, capi et le wuruwaye digne fils d’un wuruwaye restera l’obscurite, les tenebres

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