Les dirigeants du parti pour la Restauration des Valeurs du Mali « FASO KO » ont procédé au lancement des activités du parti. C’était à la faveur d’une conférence de presse qui a eu lieu, le samedi 25 mai 2013 à la Maison de la Presse.
La cérémonie était présidée par M. Mamadou Oumar Sidibé, président du parti pour la Restauration des Valeurs du Mali (FASO-KO) et non moins principal conférencier. A ses côtés, on notait la présence de M. Mahamane Haîdara, chargé des questions électorales, de M. Cheick T. Touré, chargé du Mouvement des Jeunes et de Mme Matou Konipo chargée du Mouvement des Femmes.
Le Parti pour la Restauration des Valeurs du Mali FASOKO avec son challenge Dambé-Danaya-Ladiriya œuvrera pour un Etat de droit qui garantit les libertés publiques et individuelles reposant sur des aspirations populaires.
Le projet de société du parti pour la restauration des valeurs du Mali FASO KO a été présenté aux hommes de média. Dans ce projet de société, le parti a parlé de sa vision face à la crise sociopolitique que traverse le Mali et dans un élan de rétablissement du processus démocratique, le PRVM / FASO KO s’est engagé à faire une analyse prospective et exhaustive de la situation afin de faire des propositions aux citoyens maliens pour un Mali plus fort , solidaire et porteur d’espoir. Ce projet de société a mis l’accent sur les principes et objectifs, les domaines prioritaires (l’amélioration de la gouvernance, l’accès aux services sociaux de base et de développement) : Mettre en place une politique de moralisation de la vie publique par l’élaboration d’un texte législatif suivi des campagnes de communication appropriées ; faire de l’école une priorité, la reforme de l’éducation pour l’adapter au monde du travail sera l’un de nos plus grands chantiers, renforcer l’arsenal répressif des actes d’atteinte aux biens publics ; renforcer les acquis de la décentralisation ; contrôler l’utilisation des fonds de souveraineté ou « caisse noire » de la Présidence de la République, de la Primature et de l’Assemblée nationale ; instaurer la plus grande transparence sur les allocations et la gestion des budgets de la Présidence et de la Primature et les rendre publiques ; clarifier et/ou renforcer les textes sur l’exercice des activités de la presse et éviter les actes attentatoires à la liberté de la presse (pilier indispensable à la vie démocratique) ; insuffler dans la société la culture de l’excellence, de la compétition saine et du mérite ; faire l’état des lieux de la fonction publique, par un cabinet international, pour déterminer le nombre exact des fonctionnaires en proposant des départs anticipés à ceux proches de la retraite et qui le souhaitent avec le paiement total de leurs droits.
Leur souci c’est le Mali, leur combat c’est pour le Mali car il n’ya rien au-dessus de ce pays, ce pays auquel ils doivent tout.
Leur combat, c’est pour une société fondée sur la primauté du droit,
Leur combat, c’est pour une société de justice, de paix et de concorde,
Leur combat, c’est pour une société fondée sur la valorisation de l’effort et du travail.
Parce qu’ils en ont marre de voir ces Chefs de familles qui rasent le mur, impuissants face à leurs obligations qui sortent de chez eux à l’aube pour rentrer tard dans la nuit.
Parce qu’ils en ont marre de voir ces milliers de bras valides traîner à longueur de journée autour du thé.
Parce qu’ils en ont marre de voir ces armées d’enfants parcourant nos rues et nos carrefours, les mains tendues demandant l’aumône.
Mr Sidibé a précisé qu’il a créé ce parti, parce qu’il croit que le changement est possible si le peuple lui fait confiance.
Il a estimé qu’il a créé ce parti parce qu’il croit que les maux qui rongent notre société ne sont pas une fatalité, ils sont le fruit de notre organisation sociale, ils sont le résultat de la gestion de notre société.
A Faso-ko, nous croyons au changement et nous pouvons changer avec une autre façon de gérer a-t-il conclu.
Le conférencier a expliqué l’expression fasoko en français qui signifie concernant la maison de nos parents, en effet la maison des parents d’un malien reste et demeure le Mali. M. Mamadou Oumar Sidibé a ajouté que ce parti est le fruit d’une prise de conscience, n’ayons pas peur des mots, face aux réalités accablantes et humiliantes du Mali d’aujourd’hui. Ce n’est pas comme on le dit très souvent UN AUTRE PARTI QUI NAIT, mais plutôt une autre conception de la gestion de la société, une autre façon de faire la politique qui est entrain de naître.
Bally Salif SISSOKO
