Après avoir été blanchi par la justice malienne lors de la session de la Cour d’Assises en décembre dernier dans l’affaire du Fonds Mondial, Oumar Ibrahima Touré, ancien ministre de la Santé, est resté sage et très clairvoyant. Ce politicard du bureau exécutif de l’URD garde toujours son calme et sa sérénité. N’en déplaisent à ceux qui ont pensé que Oumar allait en découdre avec ses détracteurs.
On se souvient de son lynchage médiatique-politique sur la base d’un rapport d’enquête « invisible ». L’ancien ministre de la Santé sous le règne de sa Majesté Zounzani 1er d’alors, ATT, a été cité dans l’AKMA-SA ainsi que d’autres hauts fonctionnaires de son Département. Comme disait le confrère BT, « Victime expiatoire du régime d’ATT, voué aux gémonies, l’homme, devenu à la limite infréquentable dans le landerneau politique démissionne pour faire face à son destin devant la justice ».
Et même le bien fait savamment décrit par votre serviteur en chef du Dard MHC : « La justice malienne, en effet, n’a pas tremblé, loin s’en faut. Autre temps autres mœurs. Elle a dit le droit rien que le droit et elle s’est fondée à rendre à Oumar toute sa dignité, son innocence dans cette affaire et à fustiger la manière cavalière et pas orthodoxe, donc dénuée d’éthique et de morale avec laquelle on a voulu le salir, l’humilier et briser sa carrière».
En effet, il a bénéficié du soutien des amis et ressortissants du cercle de Goundam et d’autres localités, qui ont choisi la journée d’un dimanche pour lui rendre un hommage mérité pour saluer son acquittement par la Cour d’Assises de Bamako. Que d’éloges, de reconnaissances et de glorioles pour le maître du jour !
Face à cette situation de dignité recouvrée, des amis, originaires de San, sont en train de réfléchir sur le sort politique de Oumar au sein du parti de la poignée de main. De manière précise, ils s’interrogent sur l’opportunité de créer un nouveau parti politique. Ces derniers cogitent au point d’être dans la tourmente politicienne.
En tous les cas, pour le moment, Oumar I. Touré ne se voue à aucun acte allant dans le sens de la création d’un nouveau parti politique qu’il va diriger. Doit-on penser au cas de Soumi champion, grand candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2002. On se rappelle qu’après sa défaite face à ATT, le candidat indépendant, il a préféré quitter la grande ruche (ADEMA) pour créer l’URD dont il est le président d’honneur et le candidat naturel.
M.Maïga
MTC
Pour créer un parti politique et battre campagne au niveau national, il faut de l’argent et beaucoup d’argent. Lorsqu’on cherche à jeter de l’argent par la fenêtre comme cet ancien ministre fortuné du Sida, çà ne peut être que de l’argent mal acquis.
n’importe quoi
Des gens volent l’argent et achetent des voix aux elections avec ce meme argent. Quel. Scandale. C’est seulement au Mali qu’on voit de telles choses. Raison pour laquelle on a que des problemes.
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