Rira bien celui qui, le premier, écumera le second. El-Hadji Ibrahim Boubacar Kéïta, IBK pour les intimes bien que devenu si pâle et versatile ces temps-ci nous a toujours attendre, quand il affirme que « même en politique il y a de la morale » ! Une morale politique devenue une denrée si rare dans la landerneau politique malien, pour ne pas dire quasi-inexistante.
Sinon comment comprendre qu’un homme, tout gentleman qu’il est, et quoique, connu comme maître-pensant du PDES programme du président sorti de nulle part pour débarquer au ministre des mines, de l’énergie et de l’eau, un soir du 03 octobre 2007, prenne son nombril pour le centre du Mali, au point de se découvrir un « destin national » ? Question pertinente, puisque avant 03 octobre 2007, peu de malien, pour ne pas dire prou, savaient qui est Ahmed Sow, puisque c’est de lui qu’on parle.
Un homme qui doit sa promotion à une somme d’accident de parcours et de concours de circonstance qu’on ne voit que sous nos cieux et qui, du jour au lendemain rêve déjà en successeur du président de la République, Amadou Toumani Touré ! Quel est ce président de la République du Mali (de Modibo Kéïta à ATT), à qui suffisent quatre ans pour mériter et bénéficier de la confiance des Maliens.
Pourtant, ce serait cela le nouveau challenge d’Ahmed Sow, conseiller spécial du président de la République, Amadou Toumani Touré, membre d’honneur du PDES. Et c’est sur ce dernier titre honorifique que l’homme entend s’appuyer pour ravir la vedette à tout le monde dans les rangs de ce parti : si bien qu’on se demande comment un membre d’honneur d’un parti politique peut vouloir y jouer des premiers rôles ? Est-ce pas qu’il faut pour cela œuvrer à des combines et autres coups bas pour parvenir à cette fin ?
Eh bien, c’est en cela que travaille, depuis quelques moins, l’ex-directeur général de CDE, et nom moins ancien ministre, des travers dans le premier poste ayant écourté sa présence au niveau du second. Pas tout à fait clean donc ! Pour cela, l’homme se serait trouvé un nouvel allié et quel allié de sinistre réputation !
En l’occurrence, Cheick Sow ! Un autre Sow bien connu au PDES pour courtisanerie de mauvais alois. En fait, l’homme ne roule pour personne, il roule pour ses propres intérêts. Les responsables et cadres qui ont eu à travailler avec lui, qui lui faisaient confiance, ne diront pas le contraire. Ils sont tous été réduits à leurs simple mesure, une fois que l’hydre vorace aura su qu’elle encombrant, a encore du chemin à faire.
Un chemin qu’il devra, du reste, se frayer ailleurs, car jamais il ne réussira à faire basse sur le PDES. Cela est d’autant plus vrai que le parti, depuis son premier anniversaire, est engagé dans la voie de la consolidation de ses assisses. Avec un seul objectif à court terme : faire passer les réformes du Président ATT !
Pas de temps donc pour les petits calculs politiciens. Le reste viendra certainement après, conformément aux textes et aux directives du parti. Celui qui n’a pas encore reçu ce message du président Ahmed Diane Séméga peut bien se marrer. Mais, ce serait à contre courant du bateau battant pavillon « PDES » ! En hors-jeu alors !
AS Diallo