Partage de pouvoir : Des alliés d’IBK crient leur frustration

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L’Alliance pour le Mali, regroupement politique membre de la Convention de la Majorité présidentielle, s’est réunie le 28 juillet dernier, au siège de l’APM, à Yirimadio Zerny, sous la présidence d’Oumar Ibrahim Touré, président de l’APR. C’était en prélude à la rencontre avec le président de la République IBK qui a engagé de concertations avec la classe politique et la société civile. Si l’APM a fait des propositions pour une  paisible relecture de la loi constitutionnelle, elle n’a pas caché sa déception de son traitement dans la gestion du pays. Selon nos confrères d’Info Matin, ce qui «  a retenu l’attention des participants à la réunion, à savoir la représentation de l’APM au sein de l’Exécutif et de l’appareil administratif d’État.

En effet, souligne-t-on, si elle a jusqu’ici été représentée dans les gouvernements successifs à une proportion significative, il n’en a pas été de même lors du dernier remaniement ministériel. Ce, malgré sa contribution de taille à l’action gouvernementale, son rôle déterminant au sein de la CMP et de l’Assemblée nationale et de son poids politique (22 députés, 146 maires, et 3 159 conseillers communaux) qui traduit un soutien de taille pour la réussite du programme gouvernemental. Ce qui fait naître un sentiment de frustration constaté unanimement, font savoir ses responsables ».

MD

 

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1 commentaire

  1. C’est d’accepter qu’il n’y a pas de fumée sans feu, tous les maliens se posent des questions sur le comportement de la France depuis la conquête de Konna, de Gao et de Tombouctou qui ont vu l’armée Française au côté de celle du Mali, mais une fois arrivé à Kidal, l’armée Française à changer de comportement en interdisant l’armée malienne d’accéder à Kidal en janvier 2013. Depuis là les maliens ont cessé d’avoir confiance à la France qui avait un agenda caché dont la révision constitutionnelle actuelle en est le dernier épilogue, car il s’agit belle et bien de la division du Mali au profit de la CMA.
    Il cessez de dire des bêtises, ce projet de constitution a plus jamais divisé le Mali et même en le votant pas le Mali reste et restera à jamais divisé. Cette constitution a mis en exergue l’existence de bons maliens et de mauvais maliens, désormais il y a des maliens qui sont présidentiables et des maliens non présidentiables.
    Aussi le tiers du SENAT qu’IBK doit nommer, comment ce tiers sera nommé? Peut-être son fils et les amis de son fils? comme pour lui tout doit tourner autour de lui et de sa famille.
    En outre, les prochaines révisions constitutionnelles ne dépendra que de lui, du SENAT et de l’Assemblée, à ce titre qui empêchera IBK de tenir la prochaine révision dès l’année prochaine en y intégrant l’illimitation de la durée du mandat présidentiel. Je reste certain que ceux qui soutiennent ce projet ont la tête qui semble toucher l’irrationnel et je ne sais pas comment ils pourraient convaincre les maliens d’accepter cette fameuse constitution. Cette constitution une fois mise en place, le Mali aurait sonné le gong de sa disparition. Nous allions inexorablement vers le schéma de la Côte d’Ivoire en 2002. Ce pays est dans l’œil du cyclone et personne ne pourrait empêcher le chaos.

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