Les obstacles liés au parrainage pourraient faire de grandes victimes au bout de compte, au regard des difficultés réelles qu’éprouvent certains candidats à franchir le seuil légalement admis pour être qualifié à la présidentielle. En ligne de mire se trouve l’ancien Premier Ministre Modibo Sidibé, qui a fini par se rabattre sur les conseillers municipaux, faute de députés, mais sans parvenir à lever définitivement l’obstacle. À quelques encablures de son investiture et de la date butoir.
La question n’est pas exposée à la place publique dans les mêmes proportions que les autres activités du camp de l’ancien PM, mais l’amertume qu’elle suscite n’en est pas moins durement ressentie. Et pour cause, à une date encore récente, selon des sources concordantes, le mentor de ‘Faso Denyuman’ partageait le même destin que Marine LEPEN, la candidate du Front National Français a arraché in extremis les signatures nécessaires à la validation de sa candidature. À l’instar de la présidente de l’extrême droite française, Modibo Sidibé traverse également un véritable chemin de croix. Au départ, des proches et inconditionnels de l’ancien chef du Gouvernement semblent lui avoir donné l’assurance que la formalité était si facilement franchissable qu’il ne valait pas la peine qu’on s’en émeuve outre mesure. Mais c’était sans compter certainement avec les enjeux et contours d’un parrainage par les députés – dont la plupart ont refusé d’être des simples marionnettes achetables et vendables au gré des plus offrants. C’est en tout cas la leçon qu’ont administré aux démarcheurs de Modibo Sidibé les parlementaires de la formation politique sur lequel l’ancien Premier Ministre comptait tant pour faire le plein, l’Adéma-PASJ. pour Entreprendre les députés individuellement en contournant les structures du Parti de l’Abeille n’a ainsi guère produit les effets escomptés, en dépit du paquet que les démarcheurs étaient prêts à mettre pour leur dessein.
C’est donc en désespoir de cause donc que les partisans de l’officier police en retraite au nom de la magistrature suprême se sont finalement rabattus sur les conseillers communaux, une catégorie de parrains pour laquelle il faut réunir une bonne demi-dizaine de signatures, conformément aux dispositions de la loi électorale. Là également, c’était sans compter avec la situation qui prévaut actuellement au Nord-Mali et qui a transformé les élus communaux en denrées rares sur le marché de l’offre de parrainage. De nombreux candidats indépendants ou issus de formations moins représentatives sont aux aguets dans la zone où ils se disputent la moindre occasion d’arracher une signature. Et, insécurité oblige, les démarcheurs de candidat élisent tous domicile à mi-chemin à Gao d’où ils prennent attache avec des intermédiaires à Kidal où les conseillers communaux de la région sont dispersés dans les coins les plus injoignables. Modibo Sidibé ne fait nullement exception dans cette pratique imposée par le déclenchement des assauts du MNLA.
Du reste, selon une source crédible que nous avons jointe dans la capitale de la 8ème Région, les hommes de l’ancien chef du Gouvernement étaient présents à cet autre front et n’ont pu obtenir que trois (3) signatures de conseillers sur les cinq (5) nécessaires pour l’ensemble de la région. Les deux élus restants n’étaient pas encore acquis, selon la même source, malgré les gros moyens mis en jeu pour les décrocher.
A.Keïta
Je SMS PIAN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais Portant Marine est Bien Sexy la.
On n’a qu’a se dire la vérité.
Et scaincère!!
c est honteux d avoir toujours comme seule reference la france ce journaleux il vaut rien qu’il aille se faire voir auilleurs comme si nous excistons pas sans une reference française alors la
Si c’est le mot d’ordre des parties politiques ils se trompent, le Mali n’a jamais été bien géré que pendant le mandat d’un indépendant, n’eu été les évènements récents du nord.
Je SMS.
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