Parole aux femmes : Mme Zeinab Maïga, première invitée : “Il faut que chacun joue son rôle de responsabilité.”

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Le Mali est aujourd’hui à la croisée des chemins. Il sort petit à petit d’une situation très perplexe. Alors, pour retrouver ses lustres d’antan, tous les patriotes doivent accepter de regarder dans la même direction.

Pour Mme Zeïnab, l’accord d’Alger sans être parfait interpelle tout bon patriote. Alors, soutient-elle, si sa signature peut amener la paix dans notre pays, je pense que c’est utile de le signer. Surtout, dit-elle, les jeunes et les femmes ont subi trop d’exactions. Elle s’interroge, ceux qui refusent de parapher sont-ils des maliens ? Puisque pour moi, tous les maliens sont égaux. “A Kidal, on ne peut pas dire que tout le monde est séparatiste, il faut que la force des fusils s’arrête.”, dit-elle. Pour elle, il y a des mains invisibles derrière tout ce qui se passe. “La violence ne résout aucun problème donc pas de paix pas de développement. Quant à nous les femmes on doit se réunir, être cohérente c’est-à-dire concertons-nous pour la réussite du Mali. Il faut arrêter de se faire manipuler, pourquoi on ne profite pas de notre culture pour gérer ce conflit car on a une culture très riche. Il faut que justice soit faite, mettre fin à l’impunité.”, a indiqué Mme zeïnab.

Abordant le volet éducation, elle dit que tout le monde sait que l’an passé il y a eu moins de fraudes aux examens parce qu’on a essayé de mettre le doigt sur la plaie. Malgré tout, des brebis galeuses se sont levées pour tenter de noyer le poisson dans l’eau. Cependant, elle s’interroge : Pourquoi ne pas reformuler le système éducatif ?

Elle souligne qu’il faut apprendre aux enfants la bonne manière en leur disant que la facilité n’est pas bonne, qu’elle ne sert pas. “Les enseignants doivent mettre l’accent sur la valeur de l’enseignement.”, soutient-elle. Pour elle, aujourd’hui au Mali, la fraude n’est pas seulement à l’école, elle est partout. Pour y remédier, “l’excellence doit être notre lutte.“, souligne Mme Zeïnab Maïga.

A cet effet, elle propose des solutions. Pour elle, il faut prendre des dispositions, des changements, faire un toilettage si possible un nettoyage du réseau car on les connaît. L’éducation, dit-elle, c’est la base du développement d’un pays. “Le président de la République ne peut pas tout faire, il a placé sa confiance aux hommes et aux femmes dans les différents postes. Il faut que chacun joue son rôle de responsabilité.”, conclut-elle.

 

Gaoussou KANTE

Stagiaire

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