La peur se lit ces derniers jours sur les visages, mais dans les débats, qui sont souvent rudes entre citoyens, les arguments des uns et des autres, font naître de l’espoir, la crainte laisse peu à peu la place à la sérénité. L’espoir est là, l’espoir cette fois-ci d’une rencontre fructueuse et durable pour une paix et la réconciliation nationale ; des mots qui sonnent depuis un certain temps dans la bouche des maliens comme le refrain de la chanson de l’année. C’est dire que tout le monde en a marre de cette chienlit. Mais derrière cet espoir, la peur est visible, celle que plusieurs années de crise à répétition, d’une déchirure profonde du tissu social, et l’échec des gestions précédentes, ont sérieusement contribué à rendre les citoyens maliens perplexes, voir pessimistes pour l’avènement d’une solution idoine. Pour beaucoup de nos concitoyens, ce deuxième round des pourparlers, ne serait un succès, que si, et seulement si, chaque partie joue la carte de la sincérité, et la volonté réelle de sortir de cette crise. Le Président de la République, par ses promesses de campagne, a été l’élu par le peuple, et ce peuple conscient de la lourdeur de la tâche, a confié sa destinée et celle du Mali tout entier à IBK, en espérant que même face à la pression internationale qui pèse sur ses épaules, il saura mettre le Mali au dessus de tout, comme il l’a promis il y’a juste 1an : « LE MALI D’ABORD… ». Après avoir tiré les leçons des échecs passés, le Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar KEITA, ne commettra pas les mêmes erreurs que ses prédécesseurs, qui, fassent à la pression, ont préférés sauver leurs fauteuils, et hypothéquer le Mali, en le laissant au bon vouloir des pilleurs et autres opportunistes de tout acabit. Pour ce deuxième round, chaque malien à prié et prie encore Dieu, implorés les dieux; de nos ours, place à la volonté maintenant de propulser ces pourparlers jusqu’à une sortie de crise définitive pour le début d’un ouf de soulagement pour le Mali, qui, n’a que trop souffert de l’esprit tordu, belliqueux, diabolique, égoïste et opportuniste de l’Homme, ‘disons des dirigeants gloutons ne reculant devant rien pour assouvir leurs intérêts personnels) qui ne voit plus que profits et, intérêts, et cela à tous les prix, même dans le sang des innocents. Mais malgré cela, l’espoir fait vivre. Qui aurait pensé qu’un jour, un noir dirigerait les Etats Unis d’Amérique ?
Pour notre cas, avec le début hier dans la capitale algérienne, les pourparlers inclusifs maliens, nous devons et pourrons cette fois-ci relever le défi par cette phrase chère au président Obama « YES WE CAN».Et impossible n’est pas malien. Cela depuis les temps immémoriaux
Boubacar HAIDARA