Parlons-En : Du laxisme criard des autorités

De nos jours, notre pays vit une crise sécuritaire, économique sans précédent. C’est dans ce contexte que le candidat du RPM, Ibrahim Boubacar Kéïta, a été élu par les maliens avec près 80% des voix face à un challenger, ébahi, voir surclassé.

 
Le premier discours d’IBK a été aux maliens : « Le Mali d‘abord. Je restituerai votre honneur et votre dignité ». En clair, un changement en profondeur s’imposait. La déviation est annoncée depuis al composition de l’équipe  Tatam Ly avec la présence de dinosaures ayant participé à l’avènement dit-on « de la démocratie au Mali. Les experts en question ». Plus de deux décennies durant, le constat est amer et la désolation totale. Arriva IBK, l’homme de parole, le patriote.
Dans cette rubrique de la présente édition, j’attire à son Excellence IBK, que oui, notre pays a décidé depuis notre indépendance à faire de l’unité du continent, sa priorité. Est-ce cela veut dire que nous devons permettre aux désordres, aux pillages et à l’insécurité régner sur notre territoire ?
En tout cas, dans les régions aurifères du Sud-ouest malien, qui si des dispositions en sont pas prises, sont en passe de passer sous le giron de clandestins, qui défient l’autorité et dictent leurs lois au vu et au su des populations autochtones qui ne n’ont que leurs yeux pour pleurer. Quand est-il du rôle des autorités administratives et politiques?
« Il y a un laissé faire qui est déconcertant. Nous nous demandons de savoir de savoir si nous sommes maliens. Pire, des clandestins violent nos lois arguant que c’est l’argent qui règle tout ici dans ce pays. A quoi a servi donc la démocratie ?», a nous a confié un habitant de Kangaba les larmes aux yeux.
Que comprendre dans les politiques de création d‘emploi de nos autorités pendant des véhicules entiers sont bourrés de travailleurs qui envahissent nos villages et campagne à la recherche de l’or et avec du matériels sophistiqués ?
Il y a sur ces sites d’orpaillage, une sorte de politique de deux poids, deux mesures pourvu que chacun trouvent son compte au détriment de la majorité silencieuse.
Et avec les incidents des communes de Nouga et de Kanioko, l’aura du Chef de l’Etat a sérieusement pris un coût lui qui pourtant, n’aime pas voir ses compatriotes abusés.
Dans ce cas, j’espère qu’avec les cris de cœur de ces populations des régions aurifères du Mali, le Président IBK saura les essuyer les larmes !
Bokari Dicko

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