Mme Ahna Soumano Burke de l’AEN a fait savoir qu’il n’y’aura pas de développement sans la parité homme-femme. Elle a invité les femmes de s’organiser afin d’occuper les postes de responsabilités. « Il faut veiller à ce que l’article 2 de la constitution du 25 février 1992 qui dispose le principe de l’égalité homme/femme en droits et libertés et de la non-discrimination ne soit pas changé lors de la révision constitutionnelle annoncée », a-t-elle dit. Boua Sidibé, Coordinateur du programme des régions nord Mali (Wildaf/Mali) a souhaité la solidarité entre les femmes pour l’atteinte des objectifs.
Selon lui, l’objectif global de la rencontre est de contribuer au processus d’adoption de la loi sur l’institutionnalisation de la parité homme-femme au Mali. « Il faut sortir des débats maintenant. Il faut une loi pour la parité homme et femme dans tous les domaines d’ici 2018. Le texte est déjà élaboré », a-t-il dit. Il ressort de sa présentation qu’il existe au Mali 5 femmes ministres sur 31 (soit 16%), 418 conseillères municipaux sur 10.505 soit 3,9%, 7 femmes maires sur 703 en soit 1% de l’élection communale 2009, 14 femmes députés sur 147 soit 10% à l’élection législative de 2013.
A l’en croire, Nonobstant les engagements pris par l’Etat Malien (à travers ses institutions) pour assurer la représentativité et la participation accrue, significative et efficace des femmes à tous les niveaux de prise de décision et d’actions, le domaine politique est encore l’apanage des hommes malgré l’importance des femmes dans la vie de la nation sur les plans de l’électorat et les efforts déployés dans le domaine économique. « Dès son accession à l’indépendance, le pouvoir central a mis en exergue son idéal d’assurer l’égalité de tous les citoyens sans distinction aucune. Au Mali, les femmes constituent près de 50,04% de la population générale. Mais le constat qui se dégage est qu’on est encore bien loin de l’égalité d’accès aux fonctions et représentations entre les deux sexes.
Dans ce contexte, il parait plus que jamais nécessaire pour les hommes et femmes du Mali de conjuguer leurs efforts pour s’engager dans un vaste mouvement de plaidoyer pour la parité, mesure nécessaire pour parvenir à l’égalité des sexes dans les fonctions électives, semi-électives et nominatives », a-t-il dit. L’une des recommandations de cette rencontre est de mettre en place de la plateforme de veille dans les cercles et régions.
Aguibou Sogodogo
N’importe quoi dans quel on voit cela. L’Homme qu’il faut a la place qu’il faut. Je ne suis ce genre de politicien qui opere par complaisance. Les associations maliennes au Mali ne sont en fait que le reflet d’elles-meme pro extant par la methode de favoritisme et de complaisance que sur la methode du merite. Prouvee que vous avez la competence, la volonte et prouvez le surtout. Sinon il ya bien des femmes dans ce pays qui sont sel-made( partir de rien et tout reussir). On les connait bien mais il y a seulement une minorite qui veut profited au detriment de la majorite. Quelle honte! Pire, au moment ou Elle se disent se battre au nom de toutes les femmes, Elles sont les premieres a exploiter nos soeurs ( bonnes a tout faire) qui viennent des zones rurales pour chrcher le prix de leurs trousseaux parfois violees et humiliees par les enfants de ses bonnes dames.
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