Ce n’est plus un secret que l’ancien ministre et député élu à Dioïla et membre du Comité directeur du Parti pour la Renaissance Nationale (Parena ), Konimba Sidibé, ne souffle plus dans la même trompette que les autres responsables du parti, à propos du processus de fusion avec l’ Adema PASJ. Selon de sources concordantes, il serait en train de prendre ses distances et il projette même de créer très bientôt un mouvement politique.
La fusion annoncée du Parena avec l’Adéma-PASJ continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Selon des informations concordantes, , Konimba Sidibé qui serait plus disposer à aller vers la reconstitution de la grande famille CNID, ne voudrait plus continuer avec ses camarades du Parena, précisément, le président du parti Tiébilé Dramé et le premier vice-président, Me Hamidou Diabaté. Pour assurer son avenir politique, il projette de lancer dans un premier temps un mouvement politique. Actuellement en congé à Paris, il a commencé à jeter les bases de cette nouvelle organisation et certains partisans ont même commencé depuis le week-end dernier les prises de contact.
Une grosse perte pour le chef du parti du Bélier blanc, Tièbilé Dramé qui a déjà du mal à se faire accepter à l’Adéma-PASJ dont certains barons ont toujours vu l’arrivée du médiateur de la crise malgache d’un mauvais oeil. Ils estiment que cette arrivée est une machination de l’ex-leader du parti non moins beau père de Tièbilé, Alpha Oumar Konaré.
Et au sein du Parena, malgré les démentis des partisans du président, l’honorable Konimba Sidibé de Dioïla n’est pas le seul à refuser toujours d’avaler la pilule. D’autres cadres s’opposeraient mordicus à cette décision historique (la fusion) de son parti dont ils doutent de la sincérité à tenir dans l’opposition. Un retournement de veste qui motive fortement leur départ du parti du Bélier Blanc, même s’ils ne l’ont pas toujours annoncé de façon formelle.
Abdoul Karim Maïga