Parena : IBK, trois ans après: le Mali au bord de l’effondrement

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Tiebilé Dramé, président PARENA

Trois ans après l’investiture d’IBK, la déception est à son comble tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. La situation sécuritaire demeure une brûlante préoccupation. Outre le Nord, le Centre du pays s’embrase. En trois ans, plus de 1300 personnes ont été tuées au Mali. L’application de l’Accord signé en 2015 est dans une grave impasse. Les scandales de gouvernance restent impunis. L’instabilité gouvernementale est à son paroxysme: trois premiers ministres et six gouvernements en trois ans!  Malgré ce tableau peu réjouissant, le président a continué ses voyages à l’extérieur comme si de rien n’était: 99 voyages en trois ans. Les distances parcourues correspondent à 15 fois le tour de la terre!

Au regard de la dégradation de la situation sécuritaire et de la situation générale du pays, pour éviter que le pays ne s’effondre à nouveau, le PARENA, comme toute l’opposition, réitère son appel à la tenue des concertations nationales. Il recommande aussi la convocation des États généraux de la défense et de la sécurité nationales.

 I- Introduction

1- le  19 septembre 2013, une vingtaine de chefs d’États et de gouvernements parmi lesquels SM le Roi du Maroc et le président de la République Française, étaient venus à Bamako pour le sacre international du nouveau président de la République, investi quinze jours plutôt, le 4 septembre.

Comme la majorité des Maliens, ces éminentes personnalités étrangères espéraient que l’élection d’IBK allait inaugurer  le début d’une nouvelle ère pour notre pays. En effet, en tournant la page du putsch de 2012 et d’une Transition chaotique, tirant les leçons des causes profondes des crises que le pays traversait, les Maliens rêvaient d’écrire, sous le leadership du nouveau président, une nouvelle page de leur histoire marquée par  la bonne gouvernance, la restauration de la stabilité et de la souveraineté de l’État sur l’ensemble du territoire.

Trois ans après, le rêve s’est peu à peu mué en cauchemar. Jamais l’État n’a été autant affaibli, discrédité et ridiculisé! Jamais la morale publique n’a été autant foulée aux pieds! Jamais le Mali n’a été autant déconsidéré que pendant ces dernières années. Jamais le Mali n’a été aussi affaibli, aussi menacé d’implosion que pendant les trois années d’IBK au pouvoir.

Le Mali est aujourd’hui un pays en danger, menacé à nouveau d’effondrement. Sous nos yeux, faute d’un leadership clairvoyant,  le Mali se délite peu à peu.

Le Ministre de l’Intérieur d’un pays voisin (le Niger) a publiquement déclaré, il ya quelques semaines, que l’affaiblissement  de l’État au Mali est devenu une menace pour le reste de la sous région.

Le plus grave est que le président élu pour  ” l’honneur  du Mali” ne semble pas réaliser la gravité de la situation.  En tous cas, contrairement à ce qu’il dit, la grave situation du pays ne l’empêche pas de dormir et de voyager tranquillement.

2- en dehors de l’Accord pour la paix et la réconciliation, rien de concret n’a été réalisé depuis trois ans.

Mais, faute  de vision, de volonté politique, d’écoute et de concertations, faute d’appropriation nationale et de capacité d’anticipation, la mise en œuvre de l’Accord est dans une grave impasse, contribuant aux risques d’effondrement de l’État et du pays.

 

II– Un président incapable de stabiliser le pays

 

3- le 4 septembre 2013, fraîchement élu, le président IBK a juré devant Dieu et le peuple malien de garantir l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national.

Trois ans après, au-delà des paroles dont le pays est régulièrement abreuvé, l’unité nationale, l’indépendance de la patrie et l’intégrité du territoire national restent des objectifs lointains.

De toute évidence, le garant constitutionnel de l’unité nationale ne fait pas assez pour restaurer la paix et la stabilité. Outre le Nord, où la souveraineté de l’État reste contestée par divers groupes armés, le Centre du pays s’est embrasé. La situation explosive dans la région de Mopti n’a pas reçu l’attention nécessaire et le traitement adéquat des pouvoirs publics.

De la première attaque contre Nampala en janvier 2015 à la brève occupation de Boni en septembre 2016, les Maliens n’ont pas vu ce que le président de la République a tenté pour désamorcer la bombe du Centre et résoudre la crise qui couvait. De revers en revers, les FAMAS ont payé un lourd tribut à l’inexistence d’une stratégie claire qui aurait dû être définie par l’autorité politique.

De façon générale, pendant les trois premières années du mandat du président, il y a eu plus de morts au Mali du fait du conflit que pendant les 53 années précédentes, de 1960 à 2013.

En effet, la comptabilité macabre donne des frissons:

– de septembre à décembre 2013: 115 morts

– de janvier à décembre 2014: 306 morts

– de janvier à décembre 2015: 538 morts

– de janvier au 15 septembre 2016: 352 morts

Au total, au moins 1311 civils, militaires maliens et étrangers ont perdu la vie dans notre pays depuis les débuts du mandat du président.

 

4- le délitement du pays

Pendant qu’au Nord, la situation est loin de se stabiliser et qu’une guerre civile intercommunautaire a fait de très nombreux morts dans la région de Kidal (juillet et août 2016), les tensions intertribales sont loin de s’estomper, pendant que les inquiétudes exprimées par la jeunesse de Gao lors du soulèvement du 12 juillet n’ont pas reçu de réponses du Gouvernement, la situation explosive en cinquième région, les affrontements inter ethniques sanglants confirment les risques de délitement du pays.

La négligence et l’attentisme des pouvoirs publics ont conduit au pourrissement de la situation.

Le président et le Gouvernement portent l’entière responsabilité des menaces qui pèsent sur l’unité et la cohésion de la Nation.

 

III- La mauvaise gouvernance

 

Elle est la cause de tous les maux dont souffre le Mali et qui risquent de provoquer son effondrement.

 

5-  l’inexistence de la présidence de la République

Le président et ses soutiens aiment à dire que le Mali était dans un gouffre au moment où ils accédaient  au pouvoir.  Malgré la gravité de la situation dont ils ont hérité, ils n’ont mis en place aucun mécanisme pour prendre à bras-le corps les problèmes et les gérer.

La présidence qui aurait dû être le cœur du combat pour sauver le pays n’existe pas. En trois années de mandat, le Président a très rarement présidé une réunion de cabinet sur une question importante. Même préparer le Conseil des Ministres n’est pas dans ses habitudes.

Le Chef de l’État est inaccessible. Les nombreux conseillers et conseillers spéciaux le rencontrent difficilement. Les heureux élus qui sont invités à participer aux voyages présidentiels ont  rarement l’occasion d’avoir une séance de travail avec le Chef, avant, pendant ou après le voyage

À une ou deux exceptions près, les cellules thématiques ne fonctionnent pas. Koulouba  n’existe pas. Elle est découragée et démobilisée. C’est une administration-zombie qui est chargée, depuis trois ans, de tirer le Mali du gouffre. Les résultats obtenus en disent long sur l’étendue de l’immobilisme.

6– l’instabilité gouvernementale

Improvisation, tâtonnements et autisme  ont été les principales caractéristiques de l’action du président pendant les trois années écoulées.  Résultat: l’instabilité gouvernementale a atteint son paroxysme. Les remaniements-replâtrages sont devenus monnaie courante.

En trois ans, le président de la République a nommé trois premiers ministres et six gouvernements.

Nommé en janvier 2015, le 3ème Premier ministre d’IBK a formé en 20 mois quatre gouvernements!

La plupart des départements ministériels ont eu entre trois et quatre titulaires en si peu de temps: Économie et Finances, Éducation, Défense, Administration, Justice, Communication.

Certains ministres sont en train de faire le tour de tous les départements.

Le Secrétariat Général de la présidence est à son 3ème titulaire.

7-  les détournements continuent, malgré la crise

En avril dernier, le Gouvernement a remis au MOC (Mécanisme opérationnel de coordination )  42 véhicules destinés aux patrouilles mixtes. La presse qui a couvert  l’événement a rapporté que lesdits véhicules ont coûté à l’État 2milliards 300 millions de FCFA, soit plus de 50 millions l’unité.  Le PARENA a, au mois de mai, publiquement critiqué ce marché et sollicité l’intervention des pouvoirs publics pour sauver l’argent public. En vain!

Bien d’autres marchés de ce genre existent, surfacturés et couverts par l’impunité. La loi de programmation militaire ne donne pas les résultats attendus. Les centaines de milliards de F CFA destinés aux FAMAS n’arrivent pas entièrement à destination du fait des surfacturations grossières. Les postes isolés de l’armée, de la Gendarmerie et de la Garde nationale manquent cruellement de moyens.

8- la politique de l’agneau sacrificiel

En mai 2014, après la défaite et l’humiliation de Kidal dont le président partage la responsabilité politique avec le Premier ministre d’alors, le Ministre de la Défense, Soumeylou B. Maiga a été limogé.

En janvier 2015, l’on a profité de l’attaque contre Nampala pour limoger le Colonel Ba NDaou que le clan présidentiel détestait à cause de son refus des magouilles.

Tiéman H Coulibaly, qui l’a remplacé, a été limogé à son tour à la suite de l’occupation de Boni par des assaillants djihadistes (le 2 septembre). Avant Boni, les forces maliennes avaient connu des revers lors de l’embuscade survenue à Kéra (Tenenkou) le 7 août et  lors de l’attaque meurtrière contre le camp de Nampala (juillet 2016).  Le bilan avait été particulièrement lourd pour nos forces. Plusieurs militaires sont, depuis cette date, otages des djihadistes.

La multiplication des attaques sanglantes contre les FAMAS crée la psychose au sein de l’opinion nationale. Et les Maliens sont inquiets des réponses inappropriées de nos autorités.

Au-delà des ministres, les multiples revers subis par nos troupes interpellent le chef suprême des armées dont la responsabilité est engagée en premier lieu. Il ne pourra plus continuer la politique des agneaux sacrificiels. Il doit se remettre en question.

9- l’Etat continue de payer pour l’avion….

Le 23 août 2016, en fin d’après-midi, le Boeing 737 du parc présidentiel malien s’est posé à Bamako. Il venait de subir, pendant 13 jours,  une remise à neuf complète dans les ateliers de Boeing  à Bâle en Suisse. Qui a payé la facture de cette révision? La présidence de la République ou Mali BBJ Ltd? Mali BBJ Ltd est  une société créée en novembre 2013 dans les Caraïbes par le Gouvernement malien qui avait donné, à cet effet, un mandat écrit à un avocat d’affaires.

Trois ans après l’accession d’IBK au pouvoir, le 737, acquis à la suite d’un montage financier opaque de type mafieux mêlant sociétés-écrans et hommes d’affaires douteux installés entre Hong-Kong et les Antilles britanniques, continue d’être un mystère de gouvernance. L’avion est-il malien? Appartient-il à Mali BBJ Ltd malgré les paiements dûment effectués par le Trésor Public?  Qui sont les actionnaires de Mali BBJ? Pourquoi le Mali continue à payer des prestations pour l’avion?  Par respect pour le peuple malien, le Gouvernement doit faire toute la lumière sur cette sordide affaire et arrêter les hémorragies financières relatives au Boeing 737.

10- les voyages présidentiels

Selon l’unité d’enquête de Malilink, en trois ans, le président de la République a effectué 99 voyages à l’extérieur. Les distances parcourues sont de l’ordre de 618.926 kilomètres. Elles représentent plus de 15 fois le tour de la terre ou 875 fois la distance Bamako-Ouaga.

À titre de comparaison, le président n’a effectué qu’une petite dizaine de voyages à l’intérieur du pays en trois années passées à la tête de l’État.

Suivant l’exemple du président, le Premier ministre et la plupart des ministres privilégient les voyages à l’extérieur.

 

11- le mécontentement ne cesse de croître, la colère gronde

 

Les injustices flagrantes, les détournements des biens publics au vu et au su de tous, l’extension de la pauvreté, les déguerpissements-démolitions de l’outil de travail des commerçants détaillants, le chômage des jeunes, les mauvaises nouvelles venant du Nord et du Centre ont créé un profond mécontentement du peuple malien.

IV- Conclusion

12- l’espoir né le 19 septembre 2013 s’est estompé tant au Mali qu’à l’extérieur. Désillusion, déception, découragement et pessimisme à l’intérieur, érosion de la crédibilité extérieure du pays, tels sont les éléments constitutifs du paysage malien aujourd’hui.

Trois ans après l’entrée en fonction du président, le Mali va très mal.

13- les trois années qui viennent de s’écouler ont été trois années perdues pour le Mali. Rien de concret n’a été réalisé: ni intégrité du territoire, ni unité nationale ni réconciliation nationale, ni paix, ni stabilité, ni refondation des FAMAS, ni reconstruction de l’État. La réputation internationale du Mali est ternie durablement à cause des divers scandales de gouvernance et de notre incapacité à stabiliser la situation intérieure.
L’incapacité du président et du Gouvernement à faire face à la situation se passe de commentaires. Les crises s’aggravent, le pays risque de s’effondrer à nouveau.

 

V- Recommandations du PARENA

 

14- convoquer les Concertations nationales,

15- à cet effet, mettre en place un comité préparatoire Présidence-Majorité-Opposition-Société civile-Groupes armés.

16- réunir les États généraux de la défense et de la sécurité nationales pour permettre de recueillir les analyses des hommes de troupe, des sous-officiers et des officiers sur les conditions de la reconstruction et de la remotivation de nos forces. A cette occasion, les représentants des forces vives devraient indiquer quelle serait leur contribution dans le relèvement, la refondation et la combativité des FAMAS.

17- explorer la possibilité de parler avec les djihadistes maliens.

18- placer les règles de bonne gouvernance au centre du fonctionnement de l’État: sans bonne gouvernance, il n’y a ni État viable, ni FAMAS capables, ni lutte efficace contre le terrorisme.

19- lutter contre l’impunité.

VI- Appel

 20- au moment où le Mali tangue à nouveau, où le pays risque de couler à nouveau, le PARENA lance un vibrant appel aux Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur, à tous ceux qui sont préoccupés par le présent et l’avenir du Mali, à tous ceux qui souhaitent une issue pacifique et démocratique à la crise actuelle, à joindre leurs voix à celle de l’opposition afin qu’ensemble nous obtenions les concertations sans lesquelles, le Mali risque de sombrer.

  Bamako, le 17 septembre 2016

Pour le Comité Directeur

 

Le Président du PARENA

 Tiébilé Dramé

 

Commentaires via Facebook :

42 COMMENTAIRES

  1. J’ai lu avec une tres grande attention la declaration du PARENA. aujourd’hui j’ai enseigne’ le concept pouvoir. Qu’est-ce qu’un pouvoir? Comment on le prend, comment on le garde et comment on le perd? Pourquoi l’histoire de l’humanite’ est remplie d’exemples ou’ des peuples decident de faire des changements radicaux connus sous le nom de revolution?
    Mes amis, les choses sont connues, des etudes ont ete’ faites et nous avons des elements de reponse a’ propos de l’impasse qui secoue notre faso depuis plusieurs annees!
    Le president IBK a herite’ d’une situation catastrophique. Il faut egalement ajouter que son choix des hommes pour accompagner ses premiers pas a’ la presidence, s’est avere’ problematique. En d’autres termes, les erreurs suivantes ont ete’ commises au debut du mandat presidentiel::
    1- Quitter le chemin sage trace’ par le president Djoncounda Traore’
    2- Nommer deux premiers PM etaient tres jeunes. Culturellement, ils ne pouvaient ni dire la verite’ au president ni le contredire.
    3- Ignorer directement ou indirectement les grands acteurs internationaux qui aident le Mali,
    4- Dois-je ajouter Kidal, l’avion et l’arrestation de ceux qui ont fait d’IBK le president de la republique?
    Il n’est jamais tard de revenir sur le bon chemin! Je crois fermement que le virage dans la bonne direction existe depuis que Modibo a ete’ nomme’ PM.
    Le parlement est l’endroit le mieux indique’ pour les concertations nationales. Des non elus peuvent etre invite’s comme experts pour exprimer leurs opinions et donner des conseils.
    Les accords doivent etre applique’s! LES CONSEILS DONNE’ES PAR LA FRANCE ET LES USA DOIVENT ETRE SUIVIS. Le general Sanogo et ses compagons doivent etre libere’s et retablis dans leurs droits!

  2. Merci Tiebile’ Drame pour cette recit sans demagogie aucune, continue a taper sur ce vieux grabataire MANDE ZONKEBA afin que lui et son gang vomissent notre argent. La carotte n’a pas fait son effet, il est temps de faire sortir le baton puisque c’est le seul language qu’il semble comprendre.
    Les pintades peuvent continuer a faire ce pourquoi on paye leurs horaires dans les cyber mais une chose est claire : l’analyse faite est indemontable et inattaquable.

  3. Comme CHAQUE FOIS que Tiebilé s’exprime, qu’on soit de son bord politique ou pas, ce qu’il dénonce est à la fois
    NET
    PRECIS
    INCONTESTABLE
    et…INDISCUTABLE!

    Et précisément, dans la mesure ou c’est à la fois
    NET
    PRECIS
    INCONTESTABLE
    et…INDISCUTABLE, personne ne peut y opposer le moindre argument sérieux ou la moindre dénégation fondée, et donc, “ILS” NE PEUVENT RIEN FAIRE D’AUTRE QUE LACHER LES PINTADES!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    C’est quand même extraordinaire que JUSQU’A CE JOUR, les cons de Koulouba n’aient TOUJOURS PAS remarqué à quel point les interventions pintadesques faisaient rire tout le monde!

    • Je comprends dès fois lrs politicards requins, crocodiles , coyotes , loups, rapaces , vautours, anacondas et vampires quand il son dans l’opposition. Il me semble qu’ils voient tous et toutes clairs et nets les enjeux et les problemes du pays et même le monde.
      Dès qu’ils prennent le pouvoir ils deviennent pire les uns plus que les autres. Lolll.
      Et pourtant tous ces vampires ont été ici et là a la tête de quelque chose au Mali.
      Quest qui fait ont pour qu’on en arrive pas là aujourdhui tous ces pseudo-democrates AOK, ATT, IBK, TD etc et etc?
      Riennnn juste partager le Pays et ses richesses entre eux mêmes et en ayant toujours les mains mises sur tout . 50 ans qu’on voit ces mêmes verreux cranes avec les mêmes problems.
      Desolé mais ces beaux discours et belles paroles me disent peu.
      A suivre …

    • LE PARENA est un repère de voyou. Vous le savez bien que les déclarations de TIEBILE n’ont pour but que d’inciter à la haine et au mépris des institution.
      Le patron du PARENA n’a aucune déontologie politique. Ce n’est pas IBK qui tue les soldats, c’est ridicule de faire ce genre de comptabilité.
      Nous devons penser à reconstruire le pays, nous devons penser au dialogue et à la cohésion sociale. Ce qui se dit au sein du PARENA n’est que distraction.

  4. Le président IBK sait pourquoi le peuple lui a accordé ce plébiscite lors des élections dernières. Il est sur la voie pour répondre aux attentes des populations de notre pays et comme son directeur de la communication l’a récemment annoncé: “les réformes engagées ne vont pas tarder à produire des résultats”.
    Il va falloir que nous soyons un peu patient et que nous n’écoutions pas ces mensonges de ces opposants malhonnêtes qui ne cherchent qu’à se faire de la popularité à travers leurs mensonges.

  5. Il faut que nous soyons un peu réaliste et objectif car les choses ne semblent pas être gâtées au point d’en arriver à un tel déluge. Sinon un président dont les efforts dans le sens de l’équipement de l’armée qui est d’une importance capitale aujourd’hui du fait du terrorisme; un président dont les progrès économiques sont salués par le FMI… qui est fustigé de part et d’autres.
    Dire que tout est rose serait du “fanatisme politique aveugle” mais il faut tenir des actions. Il y a du travail qui est en cours et nous devons l’apprécier à juste valeur.

  6. IBK a certes promis des choses à un moment où le pays bénéficiait d’un peu de stabilité. Mais avec la crise multi sectorielle et multidimensionnelle qui a secoué notre pays et le désordre qui a régné après le départ d’ATT du pouvoir on ne peut pas s’attendre à des miracles. Mais malgré toutes ces conditions non favorables il y a des actions qui sont entreprises pour que nous puissions avoir un meilleur vivre.

  7. Les actions entreprises par le président IBK ces derniers jours même si elles ne remplacent pas les concertations nationales sont un moyen de pouvoir prendre en compte les points de vues des uns et des autres. Partant de ce fait si nous estimons que les leaders politiques et autres de la société civile nous représentent; on ne doit plus parler de concertations car nos voies sont déjà portées par nos leaders.
    Au lieu donc de rester là en train de lancer des piques au gouvernement; on doit se demander ce que nous pouvons apporter à la résolution des problèmes de notre pays. Sinon les critiques stériles datant de plusieurs années ne nous aideront nullement.

  8. Malgré toutes les manigances de certains politiciens véreux, le président IBK ne manquera pas à ses engagements. Malgré son entrée très difficile à la présidence que certains feignent d’ignorer; il mène des actions en notre faveur. C’est juste le manque de communication et la manipulation de l’information que font certains journaleux et “politichiens “qui veulent nous faire croire le contraire. Notre pays ne se porte pas plus mal qu’en 2012. On ne peut pas dire que tout va comme sur des roulettes mais ayons l’humilité de reconnaitre ce qui est fait.

  9. Tout n’est pas rose au Mali mais on peut se dire que malgré la crise; il y a des avancées dans la gestion des choses.
    Mais il est dans l’ordre normal des choses que des personnes voient du noir partout ou ne sachent pas apprécier certaines actions à juste valeur.
    Le Mali malgré la crise est en train de tracer son chemin peu à peu.
    Nous avons un président qui se soucie du bien-être des populations. Comme le ministre Boubou cissé l’a dit récemment; le président IBK lui a exprimé le fait qu’il s’en fout des avancées économiques salués par tous si cela ne profite pas aux populations; qu’il faut donc que ces avancées puissent profiter aux populations.
    Avec ça pouvons-nous dire que nous n’avons pas un bon président?

  10. Sur cette histoire de concertations nationales exigées par les uns et les autres comme si c’est cela qui va permettre de ramener la paix dans ce pays; ce que je pense est que ces derniers se mettent en tête qu’un président élu pour répondre aux attentes d’un peuple ne peut pas travailler contre ce peuple. Cette sécurisation du pays dont vous parlez passe par la mise en application des accords pour la paix. La seule option c’est de sensibiliser les populations à accepter cet accord sur lequel beaucoup spécule mais n’en connaisse pas le contenu et d’accompagner les autorités dans la mise en application. La situation politique et autres que certains juges chaotique même si ce n’est vraiment pas le chaos ne peut être amélioré que par la critique positive.
    C’est en cela que le pays gagnera sinon votre tohubohu n’a absolument rien de fondé.

  11. Ce que je pense est que le président IBK n’a jamais abandonné l’honneur des Maliens pour quoi ou qui que ce soit mais je voudrais bien savoir si ce sont les concertations nationales qui feront venir les investisseurs au Mali; si ce sont les concertations nationales qui montreront comment armer nos forces et les rendre compétitive sur le terrain; si ce sont les concertations nationales qui diront comment construire des infrastructures de bases dans notre pays, comment améliorer le pouvoir d’achats des populations???
    C’est de ça qu’il s’agit et c’est ce qui est la priorité à laquelle le gouvernement s’attelle; passons à autre chose!

  12. Le Mali répondra présent au concert des nations par l’abnégation de ses dirigeants qui malgré les calomnies de part et d’autres sont dans leur lancée afin de faire ce pays un pays développé et prospère malgré ses maigres ressources.
    Cette adversité animée par ceux qui ne cessent de voir du noir dans toutes les actions du président IBK aura cet effet boomerang car l’histoire rattrapera ces derniers. Comment unn pays peut se construire sans partenariats?
    Si ce n’est pas au Mali; je n’a jamais vu dans quel pays les gens se plaignent parce que leur président voyage afin de plaider la cause de leur pays chez les partenaires.
    Espérons que nous nous réveillons avant qu’il ne soit tard.

  13. Tieble Drame est mal place pour parler de IBK. Vous etes tous responsable de la mauvaise gestion au Mali. Apres la chute de Moussa Traore, vous les so call democrates vous vous etes tous enrichissent sur le dos des Maliens au nom de la democratie de facade.

  14. 🙁 🙁 🙁 🙁
    On ne peut pas s’attendre a recolter du riz … quand on seme de l’herbe … et le caca ne deviendra jamais de l’or… 🙁 🙁 🙁 🙁

    Ce n’est pas beau a dire… mais le peuple malien merite son sort avec ZON BRIN et son ZON GRIN… 🙁 🙁 🙁 🙁

    Et le pire est a venir … quand les Francais diront MEEEERDE A PAPA HOLLAND… 🙁 🙁 🙁 🙁

    Moussa Ag,… Mettre un vieux nullard sans integrite bien connu de tous… affame de pouvoir et d’argent aux rennes du pays…. et se plaindre du resultat… 🙁 🙁 🙁 🙁

    VIVEMENT LE SECOND MANDA DE ZON BRIN.. ET MEME LE TROISIEME PAR BILISSI KARIM… POUR QUE CE PEUPLE MALIEN APPRENNE QUE LES RENDEZ VOUS DE L’HISTOIRE NE SONT PAS A MANQUER… EN TOUT CAS PAS SANS CONSEQUENCES DESASTREUSES… 🙁 🙁 🙁 🙁

    AW MAH FOYE YEY FOLOH… comme l’a dit Mylmo… SHOU KAH FOH OUN KEREH DJARA… EY WILLI DON DEY FOH RAH EY YEY…. 🙁 🙁 🙁

  15. Merci de preciser les realisations faites. on ne critique pas IBK et son regime pour rien.

  16. Combien te paye-t-il Sissoko pour dire ca quand on sait que IBK a cree un cercle ferme pour utiliser les deniers publiques comme son propre argent et celui de la famille?

  17. Votre communiqué est vrai et réél et meme formidable mais ce n’est plus vous que le peuple ecoutemais plutot une nouvelle dynamique, les memes pratiques que nvous faites sont les pratiques qu avait faite IBK pour venir au pouvoir, cette posteur de denoncement systematique n est plus bon de votre bouche mais plutot de la bouche d une nouvelle genration non voluse ni menteuse, une nouvelle genration differente de vos jeunes loups autour de vos partis, et RASTA Bath EST UNE REFERENCE DANS cette dynamique, vous avez interet a vous ralier avec Rasth et dans une perspective de profil bas, si non rien encore de vous ou de cette racaille democrate qui n ont plus rien n a prouvé si ce n est le vole, le detourenement, moi je vous serai reconnaissant vous essayez d allier des gens comme moi ou Rast Bath pour vous faire une nuvelle cure, vos methodes des années 😯 ne marchent plus aujourd hui vous parlez vous trouverz des gens qui vous repondent et en meme les manieres anciennes d enflamer les populations a parti du psedo de discours marxiste ne marche plaus car on decouvert vous etes loin de ces gens las . SI IBK est une honte vous vous etes a la base de la honte democratique.
    VIVA

    • Suivre un delinquant? Un animateur radio qui a aucune experience en politique n’est pas la solution. L’analyse presentee par le PARENA reflete la realite quón aime ou pas.

  18. Je voudrais savoir si réellement TIEBLE a reçu les dix millions de EDM et SOMAGEP. En tant qu’ homme politique il devrait présenter ses sous à la presse et les verser au trésor public pour montrer au peuple qu’i a gagner son procès et du coup montrer son patriotisme. A mon avis c’est pas de l’argent à manger pour un grand démocrate comme lui. Je pense sincèrement en agissant ainsi mon grand frère aurait fait un acte de haute portée politique et surtout de dignité. Le grand frère doit savoir que protéger les données à caractère personnel est une exigence de la loi , mais payer ses factures en est une autre.Pour qu’i n’y est plus de délestage de courant et de pénurie d’eau il faut que tous les abonnés se mettent à jour pour le paiement de factures. Mon frère paye ta consommation et tes factures ne seront pas dans la rue.

    • Pourquoi donnera-t-il cela au peuple. quand les factures sont sorties, est-ce que le peuple l’a defendu? non, on etait pret a l’accuse de voleur, de menteur. Il a bien gagne son proces. Acceptez le.

    • Pour ton information, les 10millions de la condamnation seront versés au Trésor Public par EDM/SOMAGEP et non remis à Tiébilé pour qu’il reverse.

  19. Continuez à prendre l’argent de la cellule de communication de la presidence, pour venir faire la propagande du regime ici!
    Le reveil sera brutal!
    Desolé!

  20. Sheïtane OUMAR a raison, ce pays n’a besoin ni de concertations nationales, ni d’États généraux, ni même de conférence Nationale mais d’une révolution. Présenter les 3 ans de MAFIA LADJI comme étant cauchemardesquesc’est faire preuve de comcomplaisance et faire comme si la souffrance n’était que dans les esprits alors qu’elle est réelle.😎😎😎😎

    LES TROIS ANNÉES DE IBK ONT ÉTÉ TROIS ANNÉES DE CALVAIRES ET NON DE CAUCHEMARS !! 😎😎😎😎😎😎

  21. IBK pratique la gouvernance la plus médiocre du Mali , ceux qui Mangent grâce aux RPM veulent nie cette vérité , ibk n’a rien fait , C’EST les réalisations et projet de ATT qui continuent à Koulikoro et Ségou ( Route et Pont de kayo-koulikoro)

  22. Nagnouma au moins s’il voyage qu’il nous ramène des bon contrat
    Mais il voyage pour placer l’argent des Malidens dans son compte propre c est sa l’inconvénient

  23. Il fait quoi comme réalisation Ibk depuis qu’il est au pouvoir à part le détournement de fonds publics,

  24. Bonjour,
    Une méthodologie inclusive pour la mise en œuvre de l’accord de Bamako doit être utilisée.

    Naturellement, tout le processus de mise en œuvre doit se passer dans toutes les régions du Mali et doit être inclusif c’est-à-dire INTÉGRER dans chaque région, les représentants de TOUTES les communautés de la région.

    Comme je l’avais déjà proposé (voir ma lettre ouverte en ligne, publiée le 21 JUIN 2016 sur Maliweb, sur s’entendre sur les autorités intérimaires, le DDR et plus pour la mise en oeuvre et le suivi stricts de l’accord de Bamako), afin que la mise en œuvre de l’accord soit inclusive et profite à tous les Maliens, il est nécessaire de choisir une méthodologie inclusive consensuelle et d’échanger sur cette dernière et sur la mise en œuvre de l’accord à travers un dialogue intra et intercommunautaire.

    Devant la complexité des concertations nationales proposées par l’opposition, la conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord de Bamako pourrait servir, entre autres, pour échanger sur ces éléments. Elle pourrait aussi avoir des ramifications régionales et communales.

    Processus inclusif de mise en œuvre

    Des ramifications régionales et communales du processus inclusif de mise en œuvre de l’accord doivent être créées.

    Vu que l’accord de Bamako doit être mis en œuvre aux niveaux national, régional et communal, la parallélisation doit être utilisée.

    Une organisation stricte dans chaque région doit être mise en œuvre avec des synchronisations régulières avec les autres niveaux.

    Pour les Maliens de la diaspora, des antennes pourront être créées dans des pays judicieusement choisis.

    Tous les Maliens doivent s’impliquer et participer à ce dialogue et à cette mise en œuvre

    Compte-tenu du problème de représentativité et d’inclusivité qui se posent sérieusement pour la composition des membres des autorités intérimaires aux niveaux régional et communal, il convient lors de la future conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord, de désigner quelques représentants (exemple, deux pour une région et un pour une commune) pour compléter les autorités intérimaires de chaque collectivité territoriale du Mali.

    Pour améliorer la représentativité et l’inclusivité, cette conférence d’entente nationale doit avoir des ramifications dans TOUTES les régions du Mali.

    Il faut aussi penser à la représentation des Maliens de la diaspora.

    Lors de cette conférence d’entente nationale des représentants des forces vives (partis politiques, société civile, députés, …), du gouvernement, des collectivités territoriales, des communautés de base seront choisis pour intégrer les autorités intérimaires des collectivités territoriales.

    Ainsi, les autorités intérimaires mettront tous les Maliens d’accord, indépendamment des bords politiques, et renforceront l’inclusivité en intégrant des représentants, choisis par la conférence d’entente nationale, de la société civile, des anciens élus, de toutes les régions du Mali et ceux des mouvements armés.

    S’unir autour de la mise en œuvre et du suivi de l’accord de Bamako

    Comme le disent, certains internautes et les Maliens qui supportent l’accord de Bamako, nous sommes TOUS/TOUTES condamnés à mettre en œuvre l’accord de Bamako pour le bien-être des TOUS les Maliens.

    Engageons-nous (tous les acteurs), franchement, honnêtement et sans complaisance.

    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    Mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
    TEL (223) 95 58 48 97

  25. IBK peut vous faire sortir un document pareil sur les réalisatio qu’il a faites pendant ces trois ans. Alors…

  26. Troisans de lachete non merci Ibk
    Troisans de mensonges bravo Ibk
    Troisans de trahison bravo ibk
    Troisans de vole bravo Ibk
    Troisans de incapacité merci Ibk
    Troisans d’irresponsabilité bravo ibk
    Troisans de de détournement de fonds publics bravo ibk
    Troisans de clientélisme merci Ibk
    Troisans de voyage sans resultat merci Ibk
    Troisans à se préoccupe de la rénovation de sa demeure de sebenikoro bravo Ibk
    Troisans de trafic avéc là maffia de tomi merci Ibk
    Troisans sans projet de développement pour la nation merci Ibk
    Troisans à dénigrer l’image de notre pays bravo Ibk
    Troisans à gouverner avec les religieux non merci Ibk
    Tout sa vie à vivre au crochet d’état sans jamais travaillé dans le privé non merci Ibk un peut de courage

    • De tous les présidents élus démocratiquement au Mali. IBK est le plus nul. Aucun programme et à bout d’inspiration. Ceux qui le soutiennent savent vraiment que ça ne va pas. Le réveil sera des maliens sera brutal et historique.

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