Paraphe du projet d’accord d’Alger : Les partis politiques de la majorité présidentielle s’en félicitent !

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Dialogue politique : IBK reçoit la Majorité et l’Opposition
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, a reçut ce 4 juin 2014, la classe politique malienne (majorité et l’opposition)

Cette conférence qui était présidée par Dr Boulkassoum Haïdara, président de la Convention des Partis Politiques de la Majorité Présidentielle (CMP), a enregistré la présence de plusieurs chefs de partis politiques membres de la convention à savoir : Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise du CDS Mogotiguiya, Bocar Moussa Diarra de l’UM-RDA… Mais aussi d’autres personnalités comme l’ancien ministre Nancoman Kéita, secrétaire politique du bureau national du RPM, l’actuel porte-parole du gouvernement, le ministre de l’Economie Numérique, de l’Information et de la Communication, Dr Choguel Kokala Maïga  par ailleurs président du Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR).

La majorité présidentielle a déclaré soutenir le projet d’accord d’Alger paraphé par le gouvernement malien. La CMP estime que le document d’Alger bénéficie d’une caution internationale non négligeable. En effet, pour la convention de la majorité présidentielle, le projet d’accord d’Alger paraphé la semaine dernière par le gouvernement malien et une partie des mouvements armés doit être soutenu par l’ensemble du peuple malien. Car, soutient-elle,  le document préserve l’acte fondamental, l’unité du pays et l’intégrité territoriale. Selon la CMP, c’est le peuple malien qui a été gratifié par le paraphe de cet accord pour l’avènement d’une paix définitive et la réconciliation nationale au Mali afin de permettre au régime de se consacrer au développement du pays.

Les partis politiques de la majorité présidentielle félicitent donc le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, le gouvernement et la médiation internationale.

Boulkhassoum Haïdara justifiera leur position par le fait qu’en matière de négociation, chaque partie doit consentir des sacrifices et des concessions pour trouver des compromis sans compromission. « C’est ce que le Mali a fait à Alger», a-t-il soutenu.

Le conseiller du président IBK, Mamadou Bakary Sangaré dit Blaise, a lui aussi, abondé dans le même sens en déclarant qu’il n’y a pas d’accord parfait et qu’il faut « être contre le Mali pour dire que ce document est mauvais ».

Bocar Moussa Diarra pour sa part dira que les autorités du pays ont prouvé, à travers cet accord, la bonne foi de l’Etat malien, leur confiance en notre pays et leur amour de la patrie. Lors de cette conférence de presse, les conférenciers ont indiqué que c’est ce qui n’a pas été le cas avec les autres accords signés dans la crise récurrente qui a souvent secoué le septentrion du pays. Ils ont rappelé l’arbitrage et la capacité de pression déterminante de l’ONU, de l’UA, de la CEDEAO et des autres organisations et Etats impliqués dans la médiation internationale pour rassurer sur leur optimisme quant au processus devant conduire à la signature définitive du document par toutes les parties concernées.    Daniel KOURIBA

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