S’il y a une grande bénéficiaire de la démocratie au Mali, c’est sans doute les femmes des associations et ONG féminines et celles des partis politiques. La démocratie a été facteur de développement pour les femmes intellectuelles. S’appuyant sur les concepts importés, elles ont réussi à se faire entendre à travers des thèmes revendicatifs : Droit, Egalité, Equité, parité, violence faites aux femmes, Excision VIH Sida… Au delà de leurs revendications, les femmes politiques ou des associations possèdent des trésors de dépravation de nos us et coutumes.
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Les femmes représentent la majorité de la population malienne soit plus de 51%. La longue expérience du mouvement féminin malien est la manifestation éloquente que les femmes maliennes ont toujours constitué une force politique et économique considérable qui a marqué l’histoire du Mali de son empreinte indélébile. Pendant la lutte anticoloniale, les femmes maliennes ont contribué largement à la sensibilisation et à la mobilisation des masses autour de leurs leaders politiques. En outre pour défendre leurs droits et lutter contre les discriminations à leur égard, les femmes salariées se sont organisées en syndicats et en organisations professionnelles.
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Sur le plan continental, les maliennes ont joué en juillet 1959 un rôle actif dans les premiers mouvements panafricains des femmes. Le premier congrès des femmes de l’Afrique de l’Ouest a eu lieu en juillet 1959 à Bamako.
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Malheureusement cet engagement des femmes ne s’est pas traduit à l’ascension de notre pays à l’indépendance par une forte présence des femmes dans les instances de décision à tous les niveaux. Il a permis l’adoption de textes qualifiés de révolutionnaires à l’époque en leur faveur. La constitution de 1960 interdit toutes discriminations basées sur le sexe et accorde à tous les citoyens les droits civiques. En 1962, le code du mariage et de la tutelle exige le consentement de la femme au mariage, lui accorde le droit de demander le divorce, le droit à la garde des enfants et une pension alimentaire.
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Après l’euphorie des indépendances, le monde s’est engagé dans une époque de bouleversement dont les effets se font sentir dans toutes les sphères de l’activité humaine.
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L’année 1975, décrétée année internationale de la femme par les Nations- Unies a été facteur de soulagement pour les femmes africaines en général en matière de lutte contre les inégalités qui les frappaient et une révolution en particulier pour les Maliennes. Les mouvements de femmes : UNFM (Union Nationale des Femmes du Mali), COFEM (Collectif des Femmes du Mali), les association et ONG féminines ont amené le gouvernement à être sensible à la condition féminine.
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A l’heure actuelle, il n’est plus possible d’ignorer les femmes dans leurs exigences. La coordination des associations et ONG féminines regroupe plus de 500.000 membres à travers le Mali. Elle a vu le jour en 1992. Son objectif premier est de regrouper les femmes qui oeuvrent pour le développement économique. Et l’arme la plus tranchante pour ce duel est le féminisme. En tant que théorie et pratique de la libération de la femme, le féminisme est une arme pour lutter contre le sous- développement avec les femmes.
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Le vent de la démocratie aidant, les Maliennes ont pris en main leur devenir. Elle a permis aux femmes de prouver leur détermination, de prendre en charge leur propre destinée par la création d’associations de toutes sortes. Pour soutenir cette volonté, le gouvernement a adopté une nouvelle politique de promotion des femmes, qui implique les associations et ONG féminines à la mise en œuvre de l’action gouvernementale et a procédé à des nominations de femmes à des postes de responsabilité, traditionnellement réservés aux hommes.
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Une vingtaine de femmes politiques, d’associations et d’ONG sont nommées ministres dans les différents gouvernements qui se sont succédés. Cependant leurs gestions ne sont pas saines. Ces femmes ministres sont : Mme Diarra Afsétou Théro, Mme Diakité Fatoumata N’Diaye, Mme Fatou Haïdara, Mme Diallo Fanta Camara, Mme Fatou Haïdara, Mme Ascofaré Oulématou Tamboura, Mme Bâ Odette Yattara, Mme Zakiatou Walette Mint, Mme Touré Alima Traoré, Mme N’Diaye Fatoumata Coulibaly, Mme Traoré Fatoumata Nafo, Mme Sy Kadiatou Sow, Mme Aminata Dramane Traoré, Mme Keïta Rokiatou N’Diaye, Mme Berthé Aïssata Bengaly, Me Fanta Sylla, Mme Bâ Aoua Keïta, Mme Soumaré Aminata Sidibé, Mme Maïga Zeinab Mint Youba, Mme Diallo M’Bodji Sène…
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Le Commissariat à la promotion féminine jadis érigé en ministère a toujours été la chasse gardée des femmes. Cela n’a pourtant aucun impact sur leur avancée économique. Pire elles sont les exécutrices à la lettre des nouvelles terminologies importées de l’Occident qui n’ont rien à avoir avec nos réalités maliennes. A savoir trafic d’enfants, égalité, parité homme et femme, Droit et équité, violence faite aux femmes, excision, mutilations génitales, Droit et citoyenneté, VIH/Sida, code de la famille, Femme et épargne…Des terminologies qui rapportent de grosses sommes d’argent à celles qui savent se mettre en mission pour les partenaires au développement.
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Je ne suis pas fière de mes compatriotes maliennes engagées dans la politique et dans l’humanitaire. Je crois aussi que pour leur nomination, l’enquête de moralité n’est jamais prise en compte.
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Au plan associatif, la quasi-totalité des leaderships féminins vivent dans la solitude : villas bien meublées à
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Les ‘’Niagara‘’ du féminisme
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Fatou Haïdara : Ancienne ministre du Tourisme et de
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Mme Afsétou Thiéro : Ex Secrétaire Exécutive de
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Mme Berthé Aïsata Bengaly : Ancienne ministre de
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Le projet karité financé par (l’ACBF près de 2 milliards en faveur des femmes des zones rurales auraient servi à l’achat de véhicules 4×4, et de titres fonciers…
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Mme Keïta Rokiatou N’Diaye : Ancienne ministre de
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Mme Bâ Aoua Keïta : Ministre de l’Emploi et
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Mme Fatoumata Siré Diakité : Professeur d’Anglais, fondatrice de l’APDF, actuelle ambassadrice du Mali en Allemagne est militante de
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Mme Asocfaré Oulématou Tamboura : Ancienne ministre de
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Mme Traoré Oumou Touré : Secrétaire exécutive de
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Mme Traoré Fatoumata Nafo : Docteur en Pharmacie, ancienne ministre de
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Mme Maïga Zéïnab Mint Youba : Ministre de
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Autre rappel,
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Aujourd’hui, il y a une nécessité d’ouvrir le débat sur les terminologies féministes : équité, Egalité, Droits, Parité Homme Femmes afin de dresser le bilan ! Celles dites politiques doivent se ressaisir sinon c’est une honte pour
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La réalité telle que dépeinte est une conséquence de mauvaise gestion de la démocratie au Mali.
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Bonne fête de Panafricaine… !
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Amy Sanogo
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