Paix et stabilité au Mali : Un plan coupé-décalé

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Les acteurs politiques, Dioncounda Traoré en tête, ont planté le premier jalon de leur plan de communication, élément d’un vaste projet censé sortir le pays de l’insécurité et de l’instabilité.

Jeudi dernier, la classe politique représentée à l’Assemblée nationale a dévoilé à la presse «son» plan d’action pour la paix et la stabilité censé sortir le Mali de la crise que traverse le nord de ce pays depuis le 17 janvier 2012. Le Plan, en lui-même, ne parle pas de l’essentiel qui est de savoir si sa mise en œuvre peut permettre aux autorités d’organiser les prochaines élections présidentielles et législatives, seule chose qui intéresse vraiment la classe politique qui ne s’est engagée que pour examiner cette épineuse question. Or, ses concepteurs ne peuvent pas ne pas se rendre à l’évidence. Doublement: le recours nécessaire exclusif aux armes pour pacifier et sécuriser le nord ; le refus extrémiste du MNLA de participer à toute négociation et à tout dialogue. Du reste, si la revendication véritable des bandits armés est d’imposer une République de l’Azawad, il ne peut, en effet, avoir aucun dialogue, les autorités étant intraitables sur le respect de l’intégrité territoriale. En outre, il est impensable, malgré les nombreux appels et conseils dans ce sens, de voir les autorités sur la même table que des bandes criminelles qui, sans aucune légitimité politique ni populaire, au mépris de toutes les conventions internationales, dénuées de tout humanisme, ont arrêté, mutilé, torturé, assassiné et exécuté des dizaines de militaires désarmés, démunis ou affamés.

Il n’y a donc aucun objet de négociation, toute concession devenant automatiquement de la compromission.

Par ailleurs, l’armée, après avoir contenu les assauts du MNLA et circonscrit la menace au nord de Kidal, est en train de reprendre le contrôle de la situation en réoccupant ses positions stratégiques et tactiques dans les principales localités. Pour la troupe et la hiérarchie, il n’est plus question de renoncer à une victoire finale et totale. Qui nécessite une vaste offensive et à grande échelle. De vastes opérations qui ne favoriseraient pas, pendant leur déroulement et même immédiatement après, le maintien ou le retour des populations. Un retour nécessaire au processus électoral.

Et si le Plan ne parle pas des élections, de quoi parle-t-il au juste ?

Il propose en premier lieu d’exposer le projet à l’ensemble de la classe politique et d’organiser une conférence de presse, début d’un plan de communication interne et externe. C’est fait. Ensuite, le Plan prévoit une rencontre avec «les leaders religieux, les syndicats, les organisations de la société civile, les autorités coutumières de Bamako». Une rencontre pour rien car ne concernant aucun des acteurs directement impliqués sur le terrain. Rencontrer les chefs de toutes les institutions? Aucun d’eux ne peut grand-chose à part, peut-être, un seul qui a encore des attaches avec sa base. En revanche, on devrait lever l’immunité parlementaire de certains députés qui en savent plus que nécessaire pour d’innocents élus. Ils sont autant informés de ce qui se passe sur le terrain que certains responsables de structures gouvernementales qu’on accuse de recruter, avec les fonds publics, des combattants pour le compte du MNLA.

Concernant le moral de la troupe, la confiance existe au sein des forces armées et de sécurité. Les hommes ont juste besoin que la hiérarchie arrête son ballet d’ordres et de contre-ordres, d’hésitation et de louvoiement, et qu’elle leur donne à boire et à manger, des armes et des munitions, du matériel et de la logistique. Et qu’on les laisse faire tranquillement leur boulot.

Contacter les personnalités qui ont fui le pays pour se réfugier chez les voisins est certes nécessaire. Il faut qu’on sache pourquoi elles sont réellement parties, ce qu’elles se reprochent, pourquoi elles croient que la foule en furie leur en veut. Il est nécessaire qu’on sache pourquoi ces personnalités n’ont jamais haussé le ton pour désapprouver l’attaque du 17 janvier à Ménaka, pourquoi elles n’ont jamais levé la voix pour condamner les ignominies du 24 janvier à Aguel Hoc. Pourtant les assaillants du MNLA sont leurs frères, pères, oncles, cousins, fils, amis, etc.

A Kidal, Gao et Tombouctou, si les chefs traditionnels et les leaders d’opinion pouvaient (ou voulaient) quelque chose dans le sens de l’apaisement et de la stabilité, il n’y aurait jamais eu de massacre dont les conséquences sont de faire fuir les populations en masse. En réalité, les assassins du MNLA n’écoutent que leurs seuls chefs et commanditaires, leur propre haine de la paix, leur passion déraisonnée de l’insécurité.

Associations et collectifs pour le « foods for work »

A Bamako, les ressortissants du nord pullulent, mais ils ne sont ni leaders d’opinion ni représentants des populations du nord. Ils ont certes leurs associations et collectifs, mais en réalité, pas plus que le MNLA qui prétend agir au nom des communautés de l’Azawad, ces associations et collectifs n’ont aucune légitimité représentative. Sinon ils seraient à Kidal, Tombouctou et Gao pour parlementer et  mobiliser au lieu de tenir des rencontres furtives dans des hôtels luxueux de la capitale, où ils planifient des opérations de quête à grande échelle pour glaner en espèces ou en « foods for work »

Les gouvernements, ambassadeurs et représentants des pays susceptibles d’apporter leur concours ne le veulent pas. Ils ont beaucoup trop d’intérêts dans l’instabilité et l’insécurité qu’ils entretiennent, certains avec le droit de poursuite qui leur permet de garder le contact avec les bandits armés, les terroristes, les marchands d’armement et autres narcotrafiquants, leurs associés. Et pourtant, il y a au moins un pays qui doit s’impliquer. Certains Français ont compris depuis peu qu’au lieu de lutter contre AQMI, ils ont contribué à armer et à équiper les alliés des salafistes.

Un Forum ? Inutile. Le dernier même était de beaucoup trop et n’a servi qu’au paiement de perdiems indûment perçus. Messieurs les politiques, sortez-nous un vrai plan et arrêtez de distraire le peuple.

Cheick Tandina

 

Récapitulatif d’événements survenus/relatifs au nord Mali

 18 août 2003 : libération au Mali de 14 otages européens enlevés entre le 22 février et le 23 mars par les GSPC dans le désert algérien.

11 avril 2008 : assassinat du commandant Barka Cheick Ag Belkheir dans des circonstances non encore élucidées.

31 octobre 2008 : libération au Mali de deux touristes autrichiens enlevés le 22 février dans le désert tunisien.

22 avril 2009 : libération à Bamako de l’ambassadeur Robert Fowler, de son assistant Louis Gay et de deux festivaliers. Les deux diplomates canadiens avaient été enlevés le 21 janvier au Niger.

2 juin 2009 : Al-Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) annonce l’exécution du Britannique Edwyn Dyer enlevé le 22 janvier sur le territoire nigérien au retour d’un festival au nord-est du Mali.

10 juin 2009 : un officier supérieur de l’armée malienne, le lieutenant-colonel Lamana Ould Bou est exécuté par AQMI à son domicile tombouctien.

17 juin 2009 : 26 combattants islamistes présumés sont tués par un détachement de l’armée malienne aux environs de Timétrine (Tessalit)

4 juillet 2009 : 28 éléments des forces armées dont un colonel et un capitaine sont morts lors d’un accrochage avec AQMIdans le secteur d’Araouane

12 juillet 2009 : libération d’un otage suisse, Werner Greiner, enlevé le 22 janvier au Niger.

Novembre 2009 : découverte dans le secteur de Tarkint (cercle de Bourem) de l’épave d’un avion Boeing 727 qui, selon des sources concordantes, a transporté plusieurs tonnes de cocaïne avant d’être incendié.

27 novembre 2009 : enlèvement du Français Pierre Camatte dans un hôtel de Ménaka dans le nord du Mali.

29 novembre 2009 : trois Espagnols de l’ONG Barcelona Accio Solidaria sont enlevés au nord-ouest de Nouakchott en Mauritanie. AQMI revendique le rapt

15 décembre 2009 : arrestation à Accra au Ghana par la DEA américaine de trois jeunes maliens accusés de narcotrafic en relation avec AQMI et les FARC de Colombie

18 décembre 2009 : transfert dans une prison de New York (USA) des trois jeunes maliens appréhendés au Ghana

19 décembre 2009 : une Italienne d’origine burkinabé, Philomène Kaboré, et son époux sont enlevés dans le sud-est mauritanien vers la frontière malienne

Entre les 10 et 16 janvier 2010 : des trafiquants à la tête d’un convoi de plusieurs camions transportant de la drogue tombent dans une embuscade tendue par un groupe armé. Des combats violents s’en suivent

22 janvier 2010 : Baba Ould Sidi El Moctar, maire d’Anefis et notable kounta, est enlevé

27 janvier 2010 : libération du notable Kounta à la suite de négociations menées par une délégation gouvernementale, dépêchée le 25 janvier et composée d’officiers de l’armée, conduite par le ministre de la culture, à l’époque Mohamed El Moctar.

23 février 2010 : libération de Pierre Camatte. Quatre islamistes présumés détenus par les autorités maliennes avaient été jugés et relâchés peu avant, provoquant une crise diplomatique entre le Mali d’un côté, l’Algérie etla Mauritanie de l’autre, les deux pays maghrébins ont rappelé leur ambassadeur à Bamako

10 mars 2010 : libération de l’otage espagnole Alicia Gomez enlevée le 29 novembre 2010 en même temps que deux autres membres de l’ONG Barcelona Accio Solidaria

22 juillet 2010 : des unités des forces armées mauritaniennes, appuyées par un commando des forces spéciales françaises mènent une opération sur le sol malien contre une base d’Al-Qaïda pour libérer l’otage français, Michel Germaneau, et, selon des sources officielles mauritaniennes, neutraliser des groupes terroristes qui planifiaient des actions en territoire mauritanien

23 juillet 2010 : AQMI annonce l’exécution de l’otage français Michel Germaneau.

13 août 2010 : enlèvement et exécution du douanier malien Merzouk à Tegharghar

22 août 2010 : arrestation par la police malienne d’un Espagnol, d’un Portugais et d’un Vénézuélien àla Cité du Niger à Bamako. Ils sont soupçonnés d’avoir assassiné et découpé à la scie électrique un de leurs associés d’origine colombienne. Les suspects dirigeaient le Consortium Espagnol d’Investissements (CEI), une société travaillant, entre autres, dans le BTP au Mali

23 août 2010 : libération des deux autres otages de l’ONG Barcelona Accio Solidaria

16 septembre 2010 : cinq Français, un Togolais et un Malgache travaillant pour les sociétés françaises SATOM et AREVA  sont enlevés à Arlit (Niger) et emmenés dans des grottes du nord malien

17 septembre 2010 : l’armée mauritanienne engage des opérations en territoire malien contre des combattants d’AQMI. Il y aurait eu plusieurs victimes.

1er janvier 2011 : des affrontements entre bandes rivales de narcotrafiquants auraient provoqué au moins sept morts et plusieurs blessés

5 janvier 2011 : le portail de l’ambassade de France à Bamako est attaqué à coup d’explosif par un individu répondant au nom de Béchir Sinoun, de nationalité tunisienne. Il a été neutralisé par les passants

7 janvier 2011 : des commandos français et des gendarmes nigériens engagent une course-poursuite pour rattraper les ravisseurs de deux jeunes français enlevés la veille dans un restaurant de Niamey (Niger). Les deux otages, leurs ravisseurs et des gendarmes nigériens meurent au cours de l’opération à la frontière malienne.

28 février 2011 : la Française Françoise Larribe, le Malgache Jean-Claude Takotoarilalao et le Togolais Alex Kodjo Ahonado, enlevés sur le site d’Areva en septembre 2010 sont libérés. Les quatre otages français sont toujours aux mains d’AQMI.

Avril 2011 : le gouvernement malien annonce un plan de sécurité visant à protéger les sites touristiques du pays.

20 mai 2011 : réunion à Bamako des ministres des affaires étrangères d’Algérie, du Mali, dela Mauritanie et du Niger. Dans son discours d’ouverture, le ministre malien annonce que les quatre pays vont mobiliser 75 000 hommes d’ici 2012 pour lutter contre AQMI. Le concept « pays du champ » est né

Juin 2011 : violents combats dans la forêt du Wagadu entre un détachement de l’armée mauritanienne et des combattants d’AQMI, ils auraient fait des dizaines de morts. AQMI se retire de la forêt. Quelques semaines plus tard, la présence de colonnes d’AQMI disposant d’importants moyens logistiques est signalée le long du lac Faguibine.

12 juin 2011 : accrochages entre des activistes d’AQMI lourdement armés et les éléments des forces de défense et de sécurité du Niger, à Mamanet, au nord d’Arlit.

8 septembre 2011 : à Alger, les pays du champ rencontrent les représentants de la communauté internationale

15 septembre 2011 : accrochages dans le nord du Niger entre des militaires et des hommes non identifiés

16 octobre 2011 : à Zakak (commune de Tinzawaten) des combattants armés revenus de Libye créent avec des hommes de l’Alliance touarègue du nord malien pour le changement (ATNMC) du défunt Ibrahim Ag Bahanga, des déserteurs des forces armées et de sécurité maliennes, et les membres d’un groupuscule nationaliste, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) composé d’une direction politique présidée par Mahmoud Ag Aghali, d’un état-major commandé par Mahamed Ag Najim, et d’un secrétariat chargé des relations extérieures animé par Hama Ag Sid’Ahmed.

20 octobre 2011 : opération militaire en territoire malien : l’état-major mauritanien annonce la mort de Tayeb Ould Sidi Ali qui serait un important chef militaire d’AQMI.

23 octobre 2011 : trois travailleurs humanitaires, deux Espagnols et une Italienne, sont enlevés dans un camp de réfugiés sahraouis près de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie. Le Front Polisario accuse AQMI.

24 novembre 2011 : des hommes armés enlèvent à Hombori deux Français présentés comme « géologues » mais qui seraient en réalité des agents des services secrets français.

25 novembre 2011 : en plein jour, dans un hôtel de Tombouctou, des hommes armés attaquent quatre touristes européens, tuent l’un, un allemand, et enlèvent les trois autres.

-Iyad Ag Ghaly se replie avec armes et bagages, en compagnie de toute sa famille, dans un campement dans le nord du Mali, où il aurait rejoint une cellule d’AQMI.

-le colonel Bah Ag Moussa rejoint les rangs du MNLA

29 novembre 2011 : la Cour d’assises condamne à mort Béchir Sinoun, l’auteur de l’attentat contre le consulat de France à Bamako.

3 décembre 2011 : Alassane Diaby, coordinateur d’une ONG, est assassiné à Kidal par des hommes armés

4 décembre 2011 : évacuation du chantier de construction de la caserne d’Abeibara par des hommes armés. Attaque contre l’escorte des ingénieurs chinois qui travaillent sur le chantier du barrage de Taoussa

6 décembre 2011 : la police mauritanienne annonce l’interpellation des auteurs présumés de l’enlèvement des trois humanitaires de Tindouf.

-réunion à Bamako du Comité de Défense nationale présidé par le chef de l’Etat et composé essentiellement des principaux chefs militaires, des gouverneurs de région, des commandants des régions militaires. La sécurisation des sites touristiques et le rôle des élus ont été abordés.

8 décembre 2011 : l’attaque d’une mission de la coopération allemande par des hommes armés dans la localité d’Atara (Niafounké) a fait un blessé grave.

17 janvier 2012 : le camp militaire et l’unité méhariste de Ménaka sont attaqués par des hommes armés se réclamant du MNLA

18 janvier 2012 : les garnisons militaires de Tessalit et d’Aguel Hoc sont les cibles de groupes armés du MNLA

 19 et 20 janvier 2012 : des combats acharnés ont opposé les forces armées et de sécurité maliennes et les bandes armées du MNLA dans la zone d’Aguel Hoc.

24 janvier 2012 : le camp militaire d’Aguel Hoc est de nouveau attaqué, cette fois par des groupes armés présumés appartenir à AQMI et au MNLA. Une centaine de militaires faits prisonniers auraient été exécutés sommairement.

26 janvier 2012 : la garnison militaire d’Anderaboucane (cercle de Ménaka) est attaquée et occupée par des bandes armées se réclamant du MNLA. La population a déserté la localité.

-le même jour, un autre groupe du MNLA fait son entrée à Léré (cercle de Niafounké) et occupe le camp que l’armée avait auparavant abandonné.

31 janvier 2012 : le même groupe tente d’entrer dans la ville de Niafounké. Il est repoussé par l’armée après plusieurs de combats

1er février 2012 : les épouses et enfants de militaires manifestent à Kati et marchent sur le palais présidentiel à Koulouba où ils sont reçus par le président dela République. Profitant de la marche, des individus non identifiés se sont livrés à des agressions physiques sur des membres des communautés touarègue, maure et arabe, et à des actes de vandalisme sur leurs biens et propriétés.

Le même jour, le MNLA revient à Ménaka, abandonné par l’armée, et occupe la ville.

Après quelques heures de répit, Niafounké essuie des tirs nourris dans la nuit du 1er au 2 février.

2 février 2012 : les manifestations commencées à Kati s’étendent à Bamako où des groupes d’individus brûlent des pneus, érigent des barricades, pillent des biens privés, molestent et menacent des membres des communautés touarègue, maure et arabe.

Beaucoup de ceux-ci vont quitter les villes de Bamako et de Kati, et même le pays.

8 février 2012 : la garnison de Tinzawatène est attaquée par un groupe de bandits armés. En état d’infériorité numérique et à court de munitions, les forces armées et de sécurité, sur instruction du commandement, se replient de l’autre côté de la frontière, à Tinzawatène-Algérie.

11 février 2012 : l’armée reprend le contrôle de Léré abandonné par le MNLA

14 février 2012 : l’armée assure le ravitaillement de la ville de Tessalit que le MNLA avait tenté de couper du reste du pays. Cette victoire du colonel Gamou a été rendue possible grâce à l’appui de l’aviation et au renfort apporté par des revenants de Libye. Une cinquante de prisonniers, de nombreux dégâts matériels, des dizaines de morts sont annoncés du côté du MNLAA

18 février 2012 : le chef de village de Hombori est tué à son domicile par une groupe de quatre individus armés et enturbannés.

Cheick Tandina

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2 COMMENTAIRES

  1. On en veut pas d’un forum. C’est n’est que du gaspillage d’argent. On a vu le forume de Kidal, ça na rien donné. Ceux sont des perdiems distribués, des moutons au fours, des tonnes de riz, des boissons, etc. Un budget d’environ 100 million pourrait etre détruis pour rien. On en veut pas aujourd’hui, on en veut pas démain.

  2. Il faut se dire la verité! Beaucoup d’ incompetence au niveau des dirigents maliens, la plupard de l’equipe au pouvoir n’est constituè que de militaires assouaffès de pouvoir et ce sont les mêmes qui sont là depuis 20 ans, la democratie n’etant pour eux qu’une couverture… Et ces militaires tout ce qui les interessent ce sont les femmes et l’argent. L’interet public c’est le dernier de leur soucis. Avec la corruption, le clienteisme, le nepotisme et la gabegie ils ont detruit l’etat pour de bon! C’est dommage pour un pays comme le Mali! Maintenant, il faut que tous les maliens restent quand même soudés derrières ces autorités pour défendre ce qui reste, il ne faut pas se laisser distraire par des comportements non productifs en s’attaquant à des paisibles citoyens et aux civils, mais plutot demander à l’armée de continuer à assurer la défence de la République de façon courageuse, professionnelle et intelligente! Sur le plan politique de négocier rapidement un cessez le feu qui nous conduira à une sortie définive de la crise sur la base non négociable de l’unité nationale. Lancer immédiatement des programmes intégrés de développement durable au profit de toutes les populations du Mali! Quand la paix sera là, alors on pourra à tête reposée s’occuper du sort de ces dirigeants véreux! Sinon ça sera le chao dans la république!

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