Ouverture de la session ordinaire du HCC : Le président de l’institution loue les actions de la Transition

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Parmi les réformes politiques et institutionnelles, Mamadou Satigui Diakité a salué l’élaboration d’un projet de Constitution et appelé nos compatriotes à l’adopter massivement lors du référendum

Le président du Haut conseil des collectivités (HCC), Mamadou Satigui Diakité, a présidé, hier, l’ouverture de la première session ordinaire de son institution au titre de 2023. La rencontre, qui s’est déroulée au siège du HCC, a enregistré la présence des présidents des institutions de la République, notamment celui du Conseil national de Transition (CNT), le colonel Malick Diaw, des membres du gouvernement et du corps diplomatique.

Dans son intervention, le premier responsable du HCC a évoqué les grands chantiers de la Transition qui doivent mobiliser «notre intelligence et nos ressources». Il s’agit, a détaillé Mamadou Satigui Diakité, de défendre l’intégrité du territoire national et la souveraineté de notre pays contre les attaques groupées et perfides d’ennemis hybrides. Et ce, de sorte à protéger les citoyens et leurs biens mais aussi à leur permettre de vaquer à leurs occupations quotidiennes en toute quiétude.

Conduire les réformes politiques et institutionnelles indispensables aux fins de conférer à notre démocratie le confort qui sied pour consolider ses fondements et mettre définitivement notre pays à l’abri des affres et des turbulences politiques et institutionnelles à répétition fait également partie des chantiers. S’y ajoutent la prise en charge correcte des besoins sociaux de base de nos compatriotes et l’investissement pour créer la richesse nationale, condition sine qua non pour l’avènement d’une société prospère qui promet l’avenir avec sérénité, optimisme et espérance.

Sur la question des réformes, le président du HCC a salué l’élaboration du projet de Constitution, à la finalisation de laquelle son institution a participé et «activement» contribué. Mamadou Satigui Diakité a ensuite appelé à soutenir «positivement» le projet de Constitution à travers un vote massif pour le «Oui» à l’occasion de la tenue du référendum à venir. Il a par ailleurs noté que les conditions d’organisation des élections prévues au calendrier électoral élaboré par le gouvernement se mettent progressivement et résolument en place.

Étayant ses propos, le patron du HCC a évoqué l’installation des membres du collège de l’Autorité indépendante de gestion des élections (Aige) et la mise en place de ses coordinations à l’intérieur comme dans les missions diplomatiques et consulaires de notre pays. Mamadou Satigui Diakité a aussi souligné la mise à disposition des premières cartes d’identité biométriques «devant servir de cartes d’électeurs pour ces élections».

Sur un tout autre registre, le patron du HCC a «fustigé» certains acteurs nationaux et étrangers qui n’ont de cesse de vouloir décrédibiliser notre pays et de le mettre au ban de la communauté internationale. Malgré leurs desseins «funestes», rassurera-t-il, le Mali reste une destination fréquentable. «La voix du Mali continue de tonner dans l’arène internationale et les vaines tentatives d’ostraciser notre pays s’effondrent d’elles-mêmes», a martelé le président du HCC. Il rappellera, par la suite, les trois principes qui guident désormais les actions dans notre pays à savoir : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques opérés par notre pays, la défense et la prise en compte des intérêts du peuple malien.

Mamadou Satigui Diakité n’a pas manqué de faire l’éloge de nos Forces armées maliennes (FAMa) dont la montée en puissance est présentée dans certains médias et sur les réseaux sociaux comme «surfaite» voire de la «propagande». «Chaque jour qui passe voit la capacité opérationnelle des FAMa se renforcer et inscrit de brillants faits d’armes à leur tableau de chasse», a repliqué le patron du HCC. Estimant que sur les théâtres d’opération, les Groupes armées terroristes sont défaits, a ajoutant que ces derniers sont en débandade et ont du mal à trouver un endroit pour se cacher.

Au cours de cette session qui durera 30 jours, les conseillers nationaux sont appelés à examiner et à donner leurs avis sur des projets de textes régissant la vie de la nation. En outre, ils devront procéder au renouvellement du bureau.

Bembablin DOUMBIA

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