Sur invitation des populations de Dankassa, le président du PCR (Parti citoyen pour le renouveau), Ousmane Ben Fana Traoré, accompagné des membres du Bureau national, s’est rendu à Dankassa, le samedi 19 juin, où il a reçu un accueil très chaleureux.
Ce moment, très applaudi, s’est terminé par les démonstrations des chasseurs. Puis, ce fut le tour des troupes de la danse traditionnelle.
Après le mot de bienvenue du président des jeunes du parti, plusieurs intervenants ont, tour à tour, pris la parole. Au nombre desquels le représentant du chef de village. Il était question de leurs préoccupations. Celles-ci se résument à l’érection de leur village en commune rurale, à la construction d’un lycée, d’un CSCOM et à la réalisation des petits projets de développement.
Pour sa part, le président du PCR, Ousmane Ben Fana Traoré, a tout d’abord situé l’événement dans son contexte : "Nous avons décidé de commencer une série d’échanges avec les populations de Dankassa". Avant de rassurer ses interlocuteurs que "le PCR fera tout pour apporter une satisfaction aux différentes doléances". Ousmane Ben Fana a alors offert 3 ballons au président des jeunes pour les trois villages de la localité.
Visiblement, satisfait de cette première visite qui marque la reprise des activités politique du PCR, après son congrès ordinaire, Ousmane Ben Fana a confié aux journalistes les ambitions de son parti : "Notre formation politique vient d’avoir une très belle implantation, nous allons sillonner le Mali pour unir et rassembler davantage les Maliens dans une vision libérale. Notre souhait est d’avancer plus, car nous pensons à notre avenir".
Toujours au cours de ce même entretien, il a rappellé que "c’est nous qui avions posé les bases de la première association de soutien au président de la République. Nous avons toujours voulu rassembler le plus de cadres autour d’ATT. Aujourd’hui, on parle de la création d’un grand parti pour défendre l’héritage du président. Ce parti ne doit pas être le refuge des opportunistes" a-t-il averti.
Pierre Fo’o Medjo, envoyé spécial