Si l’expression transhumance politique n’avait pas existé, Oumarou Ag Ibrahim Haïdara l’aurait l’inventée. Cet ancien président du Haut conseil des collectivités territoriales est de la race des transhumants politiques.
Connu par son bavardage, l’actuel président de l’Autorité de protection des données à caractère personnel n’hésite pas à vendre son âme pour avoir un poste de responsabilité. Militant de l’Adéma, depuis le régime d’Alpha Oumar Konaré, ce qui lui a valu le poste de président du Haut conseil des collectivités territoriales, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara est resté à ce poste jusqu’à la fin du régime d’ATT.
En effet, afin de toujours préserver le poste de président du Haut conseil des collectivités territoriales, sous ATT, même étant à l’Adéma, il s’est toujours affiché du côté du pouvoir. L’homme a apporté son soutien au président ATT. Il était même plus proche d’ATT que son parti en son temps.
La transhumance politique, qui demeure un véritable goulot d’étranglement à l’évolution de la jeune démocratie malienne, est le sport favori d’Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara. Il change en fonction de la direction du vent.
Et voilà que le régime a changé, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara a aussitôt accouru avec ses valides pour débarquer au Rassemblement pour le Mali (Rpm). Ce qui lui a valu encore une fois de plus, son nouveau poste de président de l’Autorité de protection des données à caractère personnel.
Selon des proches du sieur Haïdara, ce qui lui fait le plus défaut, c’est une base politique dans sa localité. En clair, il est donc incapable d’élargir la pyramide électorale du régime actuel. D’où l’effarement de certains d’entre eux, de voir figurer Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara dans le bureau du Rpm, mis en place lors de son 4ème congrès.
Après le régime d’IBK, il sera s’accoquinera avec celui qui viendra au pouvoir pour prétendre à un autre poste de responsabilité. Comment arrive-t-il à expliquer ses nombreuses volte-face à sa famille ? Ce serait intéressant de le savoir.
En tout cas, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara ne sera jamais un modèle pour les jeunes générations.
Diango COULIBALY
Qui n’est pas nomade dans le champ politique malien?
Les hommes migrent le plus souvent par intérêt et non par conviction.
La transhumance politique est le fort des politiciens maliens, sans exception aucune. Voici queques exemples vivants:
1. Choguel Kokala Maiga: il etait avec IBK avant l’election de ATT a la magistrature supreme; il trahit le premier pour suivre le second; son sobriquet etait le griot de ATT; il est revenu avec IBK aujourd’hui;
2. Mountaga Tall: meme parcours que Choguel: avec IBK d’abord, il le trahit il va avec ATT; le pouvoir ATT disparait, il revient avec IBK dont il est le porte parole aujourd’hui (il fut aussi le porte parole de ATT, il a meme eu a dire en 2007 qu’ils ont batu IBK meme dans son fief a Kangaba et a Koutiala);
3. Oumar Ibrahim Toure: au temps ou IBK etait president de l’adema (il venait d’etre debarque de la primature), il a accompagne IBK dans tout le nord du Mali pour precher l’entente entre les militants de l’adema qui etaient divises entre plusieurs tendances, Soumaila Cisse, Boubeye, IBK et d’autres. Oumar a trahi IBK pour suivre Soumaila, puis ATT, et maintenant IBK;
4. Oumou Sall (maire de Goundam): elle etait avec ATT. Elle a meme eu a demander aux populations de Goundam, de ne pas sortir pour rencontrer/accueillir IBK qui venait en campagne electorale pour les elections de 2007 contre ATT. Il a quitte le PDES pour l’URD; elle quitte l’URD pour creer son propre parti; elle lorgne du cote de IBK en ce moment precis; donnons lui quelques mois, elle va atterir dans le camp presidentiel bientot.
Donc la transhumance politique est une honte de la part nos politiciens. Je vais donnerai d’autres cas dans un prochain posting. Merci.
Cet Oumarou Ag Mohamed Haïdara ancien Président du HC des Collectivité Territoriale est un Prostitue politique en fonction de la DIRECTION DU VENT , Bref une Personne IMMORALE
Il faudra trouver une solution à la transhumance politique. La loi devra être revue et corrigée pour mettre un terme à ces pratiques honteuses. Oumar Haîdara n’est pas le seul à pratiquer cet exercice repoussant et morbide pour notre démocratie. La loi doit prévoir, que tout député qui quitte son parti pour s’allier à la majorité pour des intérêts sordides, sans le consentement du son groupe d’origine, doit impérativement céder son poste à un suppléant. C’est une pratique indigne, un signe évident d’ingratitude à l’endroit du parti et des militants qui auraient soutenu le transhumant. La transhumance s’apparente à la prostitution, puisque qu’elle dénote d’un manque d’idéal évident de son auteur, des gens qui n’ont d’idéologie que l’argent. Pas patriotes ni démocrates pour un sous. Le vagabondage politique tue la démocratie. C’est dans ces trois pays de la sous-région que cette pratique est la plus rependue; Sénégal (grands spécialistes devant l’éternel) Niger ( nouveaux adeptes) et enfin le Mali, où la honte a peur de tuer. La honte elle même, a honte de ces députés transhumants. Des putes en somme, au lieu de députés. C’est ainsi qu’ils doivent être qualifiés.
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Pourquoi en vouloir à ce malheureux Oumarou Ag Ibrahimm HAIDARA?
Combien de prostitués politiques existent ils dans les partis politiques au Mali, à commencer par le RPM? L’exemple le plus édifiant est celui de Abinou TEME, un vice président du RPM, doyen de la faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Education de l’Université de Bamako. Sa transhumance politique est connu de tous. Ces prostitués politique sont toujours à la recherche du pain quotidien et se plaisent dans ce jeu de changement de partis. Il scrutent la direction du vent, s’accommodent du pouvoir en place et atterrissent âmes, familles et bagages. Quelle honte pour leurs progénitures. Ils n’ont aucune conviction politique. Comme le dit Sénèque, philosophe grec de l’antiquité: “il suffit d’un grand vent pour que ces gens là ne sachent pas où aller” Malheur à eux.
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