Le premier vice-président et non moins président de la commission de réconciliation et de consensus du bureau d’Alioune Guèye a viré au camp d’Abdoulaye Touré. Un retournement de veste qui s’explique, selon lui, par l’impérieuse nécessité d’aller à une réconciliation au sein du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ).
L’amorce pour l’épilogue de la crise qui sévit au CNJ est donnée avec l’allégeance du principal lieutenant d’Alioune Guèye au camp d’Abdoulaye Touré. Avec cet acte courageux qui est un pas important pour la réconciliation prônée par toutes les sensibilités impliquées dans la gestion de la crise qui sévit au CNJ, Oumar Touré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, vient d’emboiter le pas à de nombreux partisans d’Alioune Guèye qui l’ont lâché depuis des lustres. La décision d’Oumar Touré a été portée à la connaissance des journalistes le week-end dernier.
Selon lui, la situation actuelle n’honore point la jeunesse malienne citée en exemple sur d’autres cieux. « Il faut poser des actes responsables. L’Etat ne va pas se dédire. Il a déjà trouvé le bureau d’Abdoulaye Touré légal. Nous ne pouvons pas continuer d’aller à contre courant de cette décision qui est d’ailleurs l’évidence. Et c’est par nos propres convictions que nous avons décidées d’aller à la réconciliation. C’est pourquoi, nous ne devons plus attendre pour ce faire », s’est défendu Oumar Touré. Avant d’expliquer que cette semaine sera très décisive dans la réconciliation entamée par l’Union des jeunes musulmans du Mali et d’autres bonnes volontés impliquées pour la même cause : l’union sacrée de la jeunesse malienne.
Signe des temps, les uns et les autres retrouvent maintenant leurs esprits et le temps confirme l’issue du congrès de Tombouctou qui a consacré Abdoulaye Touré vainqueur, par conséquent président du CNJ.
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Abdoul Karim Maïga
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