Si un homme politique étonne aujourd’hui par ses faits et gestes, c’est bien sûr le Dr Oumar Mariko, le seul à demander la libération du putschiste éventuellement assassin en l’occurrence Amadou Haya Sanogo. Pourquoi donc Oumar étonne ?
A la question posée par RFI ” Vous, le démocrate de la révolution de 1991, vous avez pris le parti d’un officier putschiste. Pourquoi cette volte-face ? ” Oumar n’a trouvé autre réponse que celle qui suit :
” Ce n’est pas une volte-face parce que nous avons fait le putsch en 1991 pour l’avènement de la démocratie. En vingt ans de pratique, la démocratie a été étouffée. Le coup d’Etat contre la démocratie a été celui que nous avons connu pendant la gestion des vingt ans des régimes successifs d’Alpha Oumar et d’ATT, des élections truquées, la fraude électorale à foison. Alors qui est putschiste ? Quand le pouvoir devient un pouvoir personnel ou [celui] d’un clan, on sort de la démocratie. Et c’est ce que nous avons connu pendant ces vingt années “.
Il faut dire que Oumar n’était pas parmi ceux qui ont arrêté le Général Moussa Traoré pour dire qu’il a fait le putsch en 1991, il a été le démocrate de la révolution de 1991 qu’il se doit de consolider non pas par un soutien à des putschistes devenus plus sanguinaires que les terroristes de Al-Qaïda. Aussi, comment le bénéficiaire d’élections truquées selon ses propres termes, en sa qualité d’élu constant depuis plus de 10 ans, veut-il nous faire croire à sa probité morale tout en partageant le pouvoir (participations de son parti SADI à différents gouvernements et à l’Assemblée Nationale) qu’il qualifie de personnel ?
Soit il renie son statut de démocrate auquel cas il serait un renégat, soit il n’a d’ailes pour planer que dans l’anarchie auquel cas il serait anarchiste, l’un n’excluant d’ailleurs pas l’autre. Et c’est là qu’on peut trouver l’explication plausible aux actions de Mariko dont la priorité des priorités demeure aujourd’hui de s’attaquer à ceux qui, de près ou de loin, assument quelque responsabilité que ce soit dans le dossier contre Sanogo suite à la plainte des victimes qui sont les seuls coupables de l’arrestation du copain de Mariko, mais que l’enfant de Kolondiéba craint d’affronter au risque de foutre sa carrière politique en l’air. Alors il veut trouver des boucs émissaires en la personne du Président de la République, ou des ministres de la justice et de la Défense. Le ridicule ne tue plus.
Par ailleurs, quand Oumar a donné ses voix au candidat Ibk, nous avons cru que c’était à cause de la similarité de leurs programmes d’actions, les deux hommes conduisant des partis d’obédience socialiste. Sinon tout laissait croire à un contraste entre un soi disant défenseur des prolétaires et celui qu’il qualifie de bourgeois. Mais ce Mariko est finalement à prendre pour quelqu’un qui fera tout pour le pouvoir. Aujourd’hui, il a un pied dans la mouvance présidentielle et l’autre dans l’opposition. N’est-ce pas la meilleure manière de bondir sur la première occasion qui s’offre à lui, que ça passe ou que ça casse ?
Depuis la transition de 1991 où il est rentré et sorti du CTSP, Oumar ne fait que des jeux de syndicalistes, l’activisme pour se faire voir et s’agiter au nom et au détriment des pauvres. Il est dans toutes les sauces sulfureuses, tantôt en réunion avec les terroristes (Niafunké), tantôt en communion avec les rebelles (Mauritanie), sans oublier contre lui les accusations d’incitation à l’insubordination et à la révolte du général Ibrahim Dahirou Dembélé. Oumar Mariko ne cache même plus ses actions de soutien aux putschistes au détriment de l’armée malienne, des victimes de tueries et de la République. L’ami des policiers tueurs, le marcheur de tous les jours sous la transition, peut-être était-il à Koulouba le jour de l’agression du Président par Intérim Dioncounda Traoré que sa radio a bien converte, la liste de ses dégâts est longue…
Les autorités doivent véritablement se pencher sur le cas Oumar Mariko. Le peuple en partie a déjà compris sa ruse teintée de violence verbale au service d’un activisme érigé en mode d’action politique.
Ousmane Coulibaly
Barou le fou est un machiavelique qui ne sait pas autre choses que le nyhilisme, la self-destruction. Qu’Allah protege le Mali de Barou le fou
tu as raison mandemassa
cet article n’est pas fondé sur une analyse sérieuse. tant qu’on aura des journalistes à la merci des jetons de politiciens, notre presse ne peut pas lever la tête
c’est dommage quand on sait le rôle de la presse dans une démocratie…
L’armee du Mali est celle qui a gagnee le 30 avril 2012 contre quelques berets rouges manipulés par des hommes politiques du FDR.
Mariko est le seul opposant politique au Mali pendant ces 20 dernières années. Tous les autres ont manifestement collabore’ avec les régimes Alpha /Att pour détruire le Mali, dans le cadre du fameux[ consensus]! Il n’a cesse’ tout au long de ces années de forfaiture de décrier la corruption, la gabegie,le mensonge erige’ en discours politique.Le peuple malien en est témoin!
Pendant ce temps les journalistes maliens, la pseudo société civile, les partis politiques, les Institutions( Législatif,Judiciaire) , au lieu de se comporter en contre-pouvoirs, ont joue’ a’ la parfaite complicite’, préférant ainsi, contribuer a’ la destruction des fondements du pays.
Quant a’ Sanogo,les maliens savent qu’il vaut à lui seul, mieux que toute la classe politique,puisqu’il a eu le grand mérite de mettre fin a’ la grande farce d’institutions et a’ la parodie de démocratie qui ont eu raison de tout un état.
Il est vrai que la responsabilité de Sanogo est bien établie dans les événements graves qui se sont passe’s durant son mandat. Ses prédécesseurs ont tous commis des crimes plus graves encore,Alpha, Dionkounda,Att,des membres de gouvernement,de hauts fonctionnaires etc.
Personne ne peut réfuter que l’affaire Sanogo revêt le caractère d’un reglement de compte ou pire, elle a servi a’ détourner l ‘attention des Autorités des préoccupations les plus prioritaires pour le pays.
En tout état de cause les responsables politiques doivent se résoudre a’comprendre qu’on ne peut pas indéfiniment gérer un état avec des expedients.
Ils doivent se souvenir que les actes pose’s par Sanogo ont permis d’abreger des années de forfaiture, ce que toute la classe politique n’a pu ou voulu faire,bien que légalement habilitée. En cela,Sanogo a plus de mérite aux yeux du peuple malien que l’écrasante majorité des politiques actuels, et c’est probablement pour cette raison que certains agitent cette affaire pour se faire oublier!
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