Au regard de la situation actuelle du pays, l’élu de Kolondièba est formel : le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta doit nettoyer son entourage en se débarrassant des deux ministres qui ont montré leurs limites.
« La signification politique des interpellations du parti SADI », tel était le thème de la conférence de presse animé par l’honorable Oumar Mariko le samedi dernier au siège de son parti à Djélibougou. Un exercice qui selon lui, consiste à attirer l’attention des élus, de l’opinion nationale, des responsables politiques et du pouvoir exécutif sur le danger qui s’installe et qui hypothèque dangereusement les fils et filles du Mali.
Comme à ses habitudes, l’élu de Kolondièba non moins président du parti SADI n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer ce qui, à son avis, semble incorrect.
« Nous assistons, de nos jours à un système politique préfabriqué et contre nature qui viole aussi bien les normes élémentaires des principes de gouvernance que les fondements démocratiques même qui doivent guider les actions de la République. D’où l’affaiblissement de l’Etat dans toutes ses composantes dans la gestion de la Nation face aux préoccupations des populations maliennes » a-t-il laissé entendre. Avant d’expliquer que « l’empire d’une mauvaise gouvernance, du népotisme et de la corruption trouve ses fondements dans l’incapacité des dirigeants à combattre l’impunité qui alimente l’insécurité pour la faire renaître sous d’autres formes ».
Pour le député, le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta doit nettoyer son entourage. Et pour ce faire, il doit se débarrasser des collaborateurs encombrants au nombre desquels figurent le ministre du Développement Rural Dr Bocari Tréta et son collègue en charge de la Sécurité Général Sada Samaké. Deux des membres du gouvernement que l’honorable Oumar Mariko a déjà interpellé à l’Assemblée Nationale. Pour le ministre du Développement Rural, son interpellation portait sur l’affaire des engrais hors normes, l’accaparement des terres agricoles à Sanamandougou et Saou entre autres. Et pour le ministre de la Sécurité, il avait été interpellé pour s’expliquer à propos de l’affaire des cartes d’identité et des passeports ainsi que l’affaire du BMW X6, dossier dans lequel le nom du DG de la police Amidou Kansaye est cité, et celle du syndicat de la police et des élèves commissaires.
La pénurie de passeports et cartes d’identité orchestrée et entretenue
Se prononçant d’abord sur la pénurie de cartes d’identité et de passeports, le député de Kolondièba a laissé entendre qu’il s’agit d’une situation occasionnée de manière délibérée par le ministre Sada Samaké lui-même. Une situation qui selon lui, constitue une perte énorme pour le trésor public.
S’agissant de l’affaire de la BMW X6, l’honorable Oumar Mariko a rappelé que courant 2014, M. Niakaté, un commerçant de véhicule, après avoir accompli les formalités de dédouanement de sa BMW X6, s’est rendu compte que la police l’a sorti et remise au DG de la police, Amidou Kansaye au motif qu’il s’agit d’un véhicule volé et recherché. Mais, curieusement, au lieu d’être gardé en fourrière pour vérification d’usage, ledit véhicule a été mis à la disposition du patron de la police malienne, Amidou Kansaye avec une fausse plaque d’immatriculation. Mais pas seulement. Car, à en croire le député Mariko, en plus de cela, M. Niakaté a été arrêté par la police qui lui a extorqué la somme de 300.000 FCFA.
« Jusqu’à ce jour, la police est dans l’incapacité de prouver que la voiture de M. Niakaté était un véhicule volé » a-t-il déclaré. Quant à la situation d’insécurité, selon lui, elle n’est ni plus ni moins que l’effet d’une cause profonde à la quelle une solution n’a toujours pas été trouvée du fait du laxisme et de la corruption entretenus par le ministre Sada Samaké et son réseau.
Deux poids deux mesures
Pour ce qui concerne l’affaire des engrais hors normes, le député de Kolondièba expliquera que le ministre du Développement Rural a fractionné les quantités d’engrais en sous-lots entraînant un surcoût de plus de 4 milliards 526 millions de FCFA.
A en croire le député, l’analyse des adjudications fait ressortir que la même quantité d’engrais pour la destination a été fractionné en plusieurs sous-lots à des prix différents, entrainant du coup, un écart des prix pouvant atteindre 69 500 FCFA la tonne. A titre d’exemples, il a cité le cas de la société KAOS pour la fourniture de l’urée à Bougouni à 69 500 FCFA la tonne et le cas de la société OLAM.
« Nous avons plutôt l’impression qu’il s’agit d’un partage de festin auquel il faut convier le maximum de copains » a-t-il dénoncé. Avant d’ajouter que ce réseau mafieux se soucie peu de la santé des consommateurs.
Interrogé sur ses rapports avec les autres députés de la majorité présidentielle, l’honorable Oumar Mariko a révélé qu’il n’y a pas de cohésion. Et de confier que de nos jours il existe trois clans au sein de la majorité présidentielle.
Lassina NIANGALY
C’est le travail de l’opposition et le soit disant chef de l’opposition mr Cissé a Ete acheter par le parti majorité pour lui confie le poste de chef de l’opposition ce qui une foutaise dans un pays démocratique on pas besoin d’un chef de l’opposition c comme si tu nomme Sarko chef de Mélanchon tout les pâti ont des représentants ou des groupes de parlementaires qui sont libre de défendre leurs idées
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