Le 29 juillet prochain, les Maliens sont appelés aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Pour la bonne conduite du processus électoral, la classe politique doit jouer sa partition. La réunion du cadre de concertation avec la classe politique, présidée par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Mohamed Ag Erlaf, rentre dans ce cadre.
L’ordre du jour portait sur le point des préparatifs de l’élection présidentielle de 2018. La rencontre qui s’est tenue lundi dernier dans la salle de conférence dudit ministère a regroupé outre les cadres de l’Administration, différents courants de la classe politique (majorité, centre et opposition).
D’entrée de jeu, le Directeur général de l’Administration du territoire, Souleymane Sangaré, a fait un compte rendu détaillé des actions menées conformément au chronogramme établi. Sur le plan de la préparation technique des élections, il note l’organisation de la révision exceptionnelle des listes électorales, du 25 février au 6 mars 2018 pour prendre en compte dans les listes électorales les nouveaux majeurs enrôlés ; la réalisation d’une opération spéciale d’enrôlement des populations des Régions de Kidal, Taoudénit et Ménaka du 16 au 25 mars dernier. S’y ajoutent la signature du contrat de confection des cartes d’électeur avec l’imprimerie de France ; l’élaboration du plan de formation des agents électoraux à l’intérieur du pays et dans les missions diplomatiques et consulaires et du guide de l’agent électoral etc.
Les perspectives pour une meilleure organisation de la présidentielle du 29 juillet prochain, selon Souleymane Sangaré, concernent la remise des cartes d’électeur biométriques ainsi que la désignation et la formation des agents électoraux. Il s’est aussi appesanti sur l’adoption par le Conseil des ministres le 21 mars dernier du projet de loi portant modification de la loi électorale. Ce texte, de son point de vue, a apporté des innovations majeures dans notre système électoral : avènement de deux assesseurs, l’un appartenant à la majorité et l’autre à l’opposition, remise du procès verbal des opérations de vote à l’assesseur de la majorité et à celui de l’opposition…
Les préoccupations des représentants des partis politiques ont porté sur les difficultés liées au mécanisme de distribution des cartes d’électeur ; sur la gestion des procurations lors des opérations de vote ; sur la centralisation des résultats etc.
Nombre d’intervenants ont interrogé le ministre sur les dispositions sécuritaires prises ainsi que sur l’utilisation de la carte NINA en cas de non disponibilité des cartes d’électeur. Au total, les questions de transparence, de fiabilité et de crédibilité du scrutin ont cristallisé les débats.
Après avoir donné des assurances sur la sécurité des bulletins de vote, sur la fiabilité des cartes d’électeur, Mohamed Ag Erlaf a écarté toute possibilité de manipulations des résultats des élections au niveau des commissions de centralisation. Il a aussi expliqué que les financements arbitrés ont été obtenus par ses services, donnant les mêmes assurances sur l’épineuse question de la sécurité. A ce propos, il a confié que les mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation vont aider à la sécurisation des bureaux de votes. Ils seront appuyés par certaines forces partenaires comme la MINUSMA.
«Le fichier et la loi électorale, même imparfaits, permettent d’organiser des élections libres et transparentes», a résumé Mohamed Ag Erlaf, ajoutant que cette loi pourrait même être qualifiée comme étant celle de l’opposition, tant elle renferme des avancées significatives pour notre système électoral.
En définitive, le ministre Ag Erlaf s’est dit confiant quant à la bonne organisation des futures opérations électorales. Il a invité, au demeurant, les acteurs politiques à poursuivre les échanges au sein du cadre de concertation.
Massa SIDIBÉ
le mali est dans une situation telle que je pense que les uns et les autres doivent placé la nation avant les intérêt personnelle oui les élection présidentielle avenir son très important pour que le mali puisse continué son développement et le gouvernement a donner des garantie en ce sens mais on doit toujours pensé aux mali
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