Organisation de la présidentielle par un régime incompétent : Faut-il s’attendre à tous les scénarii en 2018 ?

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Élections couplées de 2015 : La MINUSMA prend part à la révision exceptionnelle des listes

A quelques encablures de la tenue des élections présidentielles de 2018, ils sont nombreux les maliens qui  émettent des doutes quant à la capacité du pouvoir moribond à organiser et sécuriser ce scrutin sur l’ensemble du territoire national. Alors faut-il s’attendre à tous les scénarii en 2018 ?

Le Mali se prépare à organiser la présidentielle dans quelques quatre mois. Les préparatifs de cette échéance incombent au gouvernement actuel mis en place à cette fin. Le Chef du Gouvernement, Soumeylou BoubèyeMaïga, a rappelé à maintes reprises que cette élection se tiendra à bonne date afin de conforter la légitimité du pouvoir de ceux qui seront élus à la tête des institutions de la République. Pour se faire, le PM s’attèle à sécuriser le territoire national afin d’organiser des élections paisibles, crédibles et transparentes. L’annonce du PM est prise avec des pincettes par certains citoyens. Ces  gens ne croient pas aux propos de Soumeylou Boubèye Maïga qu’ils qualifient  de verbiage dans la mesure où les violences se multiplient chaque jour que Dieu fait. Des attaques par ci, des tueries d’hommes par là.

Parmi ceux-ci, l’ancien Premier ministre d’ AmadouToumani Touré, Modibo et président des  Forces Alternatives pour l’Emergence et le Renouveau (FARE Ankawuli), Modibo Sidibé qui émet des doutes sur la capacité du gouvernement à sécuriser le territoire avant cette échéance. Pour cet opposant au pouvoir, rien n’augure de bon en matière de sécurité des personnes et de leurs  biens. Tout se passe comme dans un film Hollywoudien où les acteurs se donnent à cœur joie leurs crimes abominables. Des pratiques qui se passent sous l’œil impuissant des autorités actuelles. Pour Van le flic, il faut prendre avec des pincettes les propos de SBM qui sont en déphasage total avec la réalité.  Les violences ne s’estompent  pas au pays. Les terroristes continuent à endeuiller les populations.

Le président des FARE Ankawuli  jette ainsi de l’huile sur le feu en affirmant n’accorder aucun crédit aux propos du locataire de la Primature. Même son de cloche pour les présidents des partis politiques de l’Opposition et certains responsables de la société civile qui  doutent de la bonne foi des autorités à organiser des élections crédibles et transparentes.

Cette semaine, les partis politiques de l’Opposition ont fait un mémorandum pour dénoncer l’impartialité de la Cour constitutionnelle. Ils ont souhaité la présence des organisations internationales pour superviser le scrutin présidentiel.

La pression monte dès maintenant sur la Cour constitutionnelle et le gouvernement mis devant le fait accompli. Celui-ci se trouve entre le marteau des opposants à tenir coute que coute la présidentielle le 29 juillet prochain et l’enclume des rebelles à empêcher sa tenue.  Un dilemme cornélien pour le Chef du gouvernement, SoumeylouBoubèyeMaïga surnommé ‘’ le stratège’’  qui  joue sa réputation  dans cette échéance. S’il parvient à l’organiser à bonne date, il sort grandi, le contraire lui coutera sa carrière politique qui tombera dans l’eau.

Alex

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Incompétent comme Macron qui s’est tout de même fait inviter au Rwanda pour célébrer les 25 ans après le génocide Rwandais (dont la Frace a une grosse part de résponsabilité là dedans pourtant!).
    Peut-être une main tendue ou une perche dans l’espoir davoir des excuses comme l’a fait la Belgique, mais on peut toujours attendre…

  2. C’EST CE QU’ON APPELLE DU DILATOIRE. PERSONNE N’A DIT QU’IL FAUT QUE LA SÉCURITÉ REVIENNE AU CENTRE ET AU NORD POUR QUE LES ÉLECTIONS S’Y TIENNENT.
    LES REBELLES NE CONSTITUENT PAS LE DANGER DANS TOUS LES CAS, CAR IL N’A JAMAIS ÉTÉ DÉMONTRÉ QUE LES ATTAQUES CONTRE LES FORCES ARMÉES MALIENNES ET LEURS ALLIÉES SONT LE FAIT DES REBELLES.
    LES ÉVENTUELS CANDIDATS DE L’OPPOSITION ONT PLUTÔT INTERET A ANTICIPER CE QU’IL PEUT SE PASSER AVEC LES COMMISSIONS ADMINISTRATIVES DE CENTRALISATION, LES NOUVELLES CARTES ÉLECTORALES PRÉVUES POUR LA PRÉSIDENTIELLE.
    CONCERNANT CELLES CI, MÊME SI L’APPEL A CONCURRENCE EST EXCLU (C’EST À DIRE UN MARCHÉ GRÉ À GRÉ), IL Y AURA DES PROBLÈMES RELATIFS AUX DÉLAIS DE CONFECTION ET SURTOUT DE RETRAIT DES NOUVELLES CARTES, PAR DES MALIENS QUI NE FERONT LA QUEUE QUE S’IL S’AGIT DE RETIRER GRATUITEMENT DE L’ARGENT, ETC.

    ARRÊTEZ DE NOUS RABÂCHER LES OREILLES AVEC CETTE HISTOIRE D’INSÉCURITÉ.
    NE VOYEZ-VOUS PAS QUE DES FESTIVALS SE TIENNENT AU CENTRE ET AU NORD DU PAYS, MÊME CETTE SEMAINE, SANS QUE MÊME UN PÉTARD N’EXPLOSE???

    MÊME SI LE TAUX DE PARTICIPATION NE DÉPASSE PAS 20%, L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE SERA VALIDÉE. LE PROCHAIN PRÉSIDENT AURA LE TEMPS (5 ANS MINIMUM) DE NÉGOCIER OU DE VENDRE LE NORD-MALI SI TELLE EST LA DÉCISION ISSUE DES NÉGOCIATIONS PUISQU’IL AURA CE MANDAT DU PEUPLE, ISSU DE SON ÉLECTION. .

    LES MODIBO SIDIBE, SOUMAILA CISSÉ ET AUTRES TIEBILÉ AURAIENT – ILS OUBLIÉ QU’ILS SONT TOUS COMPTABLES DE CE QU’IL SE PASSE ACTUELLEMENT AU MALI AU MÊME TITRE QUE LE PRÉSIDENT IBK.
    LE PRÉSIDENT IBK N’A-T-IL PAS COMME LEITMOTIV, MAINTENAT QU’IL N’A PAS BESOIN DE VOULOIR ÊTRE PUISQU’IL A ÉTÉ (CONSEILLER DU PRÉSIDENT, AMBASSADEUR, MINISTRE, PREMIER MINISTRE, PRÉSIDENT DE PARTI, PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE ET ENFIN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE), CELA DEPUIS 1992 ET SANS DISCONTINUER.
    QUI DIT MIEUX????

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