Sans vision politique réelle et en panne d’inspiration, l’opposition politique utilise la voie de la peur pour éloigner les électeurs du président IBK.
Pour l’opposition, le Mali sous le président IBK, est sans espoir. Elle va jusqu’à décrire le bilan de l’actuel pouvoir en noir et parle d’alternance en 2018. La question que l’on se pose : sommes-nous dans le même Mali ?
Si la quête du pouvoir est un droit démocratique et s’impose même à tout parti politique, la contribution à l’exercice d’une bonne démocratie est un devoir pour tous les partis politiques également. C’est dans ce cadre qu’il faut justifier la subvention qu’accorde l’Etat aux partis politiques. Au Mali, à quoi sert cette subvention ? L’on serait tenter de répondre : « rien ». Ou du moins à tout sauf à contribuer à former un bon citoyen.
Le président IBK, en bon démocrate et en grand défenseur des valeurs de la République, à instituer le statut de l’opposition car convaincu que cela contribuerait à la distribution d’une bonne démocratie par un débat constructif. Un fonds a été alloué au chef de file de l’opposition pour l’aider dans cette tâche, c’est-à-dire, contribuer à l’avancée de la démocratie. Mais que fait l’opposition de ce fonds ?
Des campagnes de propagande, de désinformation visant même à créer la peur et la panique au sein de la population dans l’espoir d’éloigner les électeurs du président IBK. Où est le débat contradictoire auquel ont droit les citoyens ? Où est la formation dont ont droit les militants des partis politiques ?
La sécurité est devenue le champ de bataille d’une opposition prise de panique à la seule idée d’un deuxième mandat de l’actuel président de la République. Devrions-nous nous amuser avec ce sujet ? La réponse est non.
Sur la question sécuritaire, il ne devrait pas avoir de campagne politique visant à affaiblir, dénigrer les autorités et institutions du pays. Ce que fait, pour autant, l’opposition qui, depuis un certain temps, prend plaisir à critiquer, dénoncer, manipuler…, dans le seul but de se faire croire. Un adage dit : « quelque soit le jet de ton urine, elle finit toujours par retomber sous tes pieds ». IBK passe, mais le Mali reste avec ses réalités et son successeur aura à affronter cette question sécuritaire. Autant éviter de jeter de l’huile sur le feu et tenter de l’éteindre. Et, seule l’union devrait permettre de la faire.
A entendre l’opposition parler, le Mali est devenu une jungle où chaque millimètre carré, est un coupe-gorge. N’y a-t-il pas des gens qui vivent dan les villes du nord où la vie ne s’est pas arrêtée ? Pourquoi faire peur aux gens ? Dans quel but le faire ?
Si on n’y prend pas garde, les hommes politiques réussiront à plonger de nouveau le Mali dans le chaos pour la défense de leurs seuls intérêts sordides. Certains d’entre eux sont aveuglés par le pouvoir et ne prennent plus attention à ceux pour lesquels ils prétendent chercher le pouvoir.
Sinaly