Un grand mouvement est porté sur les fonts baptismaux le samedi 06 octobre 2018 au QG de campagne de Soumaïla Cissé, le challenger du Président de la République. Il s’agit du Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) qui est désormais la nouvelle arme de l’opposition malienne contre le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta. Le lancement a eu lieu en présence de plusieurs leaders politiques, notamment Soumaïla Cissé, Tièbilé Dramé, Mohamed Ali Bathily, Choguel Kokala Maïga, Paul Ismaël Boro et bien d’autres personnalités de marque.
Après l’introduction de Tièbilé Dramé, l’honneur est revenu à Paul Ismaël Boro, une victime post-électorale, de lire la déclaration du front, dans laquelle, celui-ci explique que le Front regroupe des partis politiques, mouvements politiques, syndicats, associations, leaders d’opinion, personnalités de toutes obédiences, citoyens attachés au respect des libertés démocratiques fondamentales, organisations faîtières des Maliens de l’extérieur réunis autour des idéaux de démocratie et de respect des libertés publiques et signataires de la présente déclaration.
Ce front se fixe comme objectif stratégique de rassembler les forces vives des partis et mouvements politiques, des syndicats et organisations populaires et celles de la diaspora, des personnalités et leaders d’opinion ainsi que des activistes pour sauvegarder la démocratie contre les dérives du régime en place.
« Préoccupés par les risques sur les libertés publiques et les atteintes aux droits humains fondamentaux, en particulier les enlèvements, arrestations, détentions extrajudiciaires, tortures et traitements cruels, inhumains ou dégradants survenus tout au long du processus électoral ; préoccupés par les menaces de partition du pays qui, au regard des actes quotidiennement posés ou tolérés prennent de plus en plus corps ; indignés par la corruption à ciel ouvert et la dilapidation des deniers publics ; inquiets de l’accroissement du chômage des jeunes et des inégalités de l’accès à l’emploi ; meurtris par la violence terroriste, les conflits intercommunautaires (souvent instrumentalisés par les pouvoirs publics) qui engendrent quotidiennement des victimes civiles et militaires, des otages ; préoccupés par la non prise en compte des revendications légitimes des catégories socio-professionnelles et le non-respect des engagements pris par le gouvernement, source de mécontentement populaire ; déterminés à défendre les libertés constitutionnelles et la démocratie malienne conquise au prix du sang, nous décidons de constituer une large coalition dénommée Front pour la Sauvegarde de la Démocratie (FSD) », explique Paul Ismaël Boro comme raisons de la création de ce front.
Pour Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition, la déclaration qui vient d’être lue est donc un appel à la liberté. « C’est un ouvrage de combat ! De combat collectif ! Un combat de résistance contre l’ignominie, l’indignité, l’insécurité, la précarité, la duplicité et la trahison. C’est notre combat pour notre vie, pour notre avenir, l’avenir de tous les Maliens, de l’intérieur aussi bien que de la diaspora. Notre combat, nous le menons pour honorer nos aînés qui ont bâti notre pays et nous l’ont transmis pour le fortifier et le grandir. Car toutes et tous, ici et ailleurs, et de plus en plus nombreux encore, nous sommes habités par cette flamme intérieure patriotique qui nous fait choisir la voie la plus juste. La flamme de la volonté d’être, de la liberté d’agir et de la dignité retrouvée.
La flamme de dire que le Mali ne peut pas s’infliger à perpétuité des souffrances civiles, économiques et territoriales, encore moins accepter d’être impunément dépecé et écartelé », fustige Soumaïla Cissé depuis le QG de sa campagne. Signalons que Mohamed Ali Bathily a harangué le public en appelant le peuple à rester sur les remparts pour sauver la démocratie malienne prise en otage par un clan et une famille.
y a une grande logique dans l’attitude de Soumaïla CISSE, en effet il a toujours travaillé pour défendre uniquement ses intérêts égoïstes, j’en veux comme preuves:
-le choix de son directeur de campagne qui n’est pas sorti des rangs de l’URD au grand dents d’un loyaliste compétent comme Mody N’Diaye.
– Il est allé au 2ème tour de l’élection présidentielle sans le consentement de la coalition qui le soutient.
-il est allé siéger à l’Assemblée Nationale par crainte de perdre le demi-milliard octroyé au chef de file de l’opposition.
Donc Soumi a une démarche très logique consistant à défendre à tout prix ses seuls intérêts. Je mets en garde des ténors politique qui n’ont pas un sou pour battre campagne pour les législatives et qui souhaitent sauver la face par un boycott, qu’ils sachent que Soumi ne boycottera jamais. Je pleins déjà des gens comme Oumar Mariko qui ne peut être élu face à Sidiki N’Fa Konate, Mountaga TALL qui est grillé à Ségou pour de bon et Tiéblén le mal aimé.
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