En attendant les élections législatives, la classe politique reste muette. A l’exception de l’Urd, le Parena et le Sadi. Dans cette perspective, n’allons-nous pas vers le scénario à la ATT ? Où ce serait seulement l’Urd et ses alliés naturels à l’opposition ?
Au Mali, après les bastonnades d’IBK, personne n’a voulu assumer le rôle d’opposant excepté le Sadi d’Oumar Mariko. Aujourd’hui président et craint pour sa barbarie, IBK qui indique de vouloir avoir une opposition forte, en aura-t-il ?
De la manière dont vont les choses, le Mali risque d’être encore sevré de vraie opposition. C’est le moins que l’on puisse dire avec le manque de réaction des principales formations politiques sur les questions brûlantes de l’heure. Notamment la composition du gouvernement pléthorique et mi-figue mi-raisin, la gestion de l’ouverture des classes occupées par les sinistrés, l’omission d’une partie importante de la Constitution par IBK lors de son investiture, entre autres.
Pourtant, ayant tous mordu la poussière à la présidentielle, chaque formation politique se devait de réagir positivement ou négativement. Mais, elles sont là en spectateurs non avertis laissant IBK et ses hommes imposer leurs lois.
En décidant d’assumer son rôle, Soumi et ses alliés naturels entendent relever le défi. Pour combien de temps ? Car, même le parti de la poignée de mains (Urd) reste amorphe sur certains dossiers. Seul le candidat est en train d’assumer son rôle et jouer sa partition. Pour autant, Tiébilé Dramé du Parena et Dr Oumar Mariko semblent sur cette même longueur d’onde.
Est-ce la peur de se voir dépouiller de ses cadres ? Certainement que oui, car en Afrique en général et au Mali en particulier, opposition sous entend mettre au chômage technique tous les cadres, même valables, de tous les partis qui ne sont pas au pouvoir. Afin qu’ils deviennent des mendiants de circonstance. Dans la situation actuelle de notre pays, ils sont rares les cadres des partis politiques maliens à accepter une telle situation. Puisqu’en réalité, ils n’ont aucune conviction politique. Ils sont tous des affamés du pouvoir.
Pourtant, en décidant de donner des prérogatives à l’opposition, IBK s’il est devenu kankélétigui, indique qu’il n’y aura plus une chasse à l’homme ou à l’opposant dans les services centraux du pays.
En attendant que quelqu’un accepte de porter ou que des gens acceptent de porter la camisole avec Soumi, IBK et son clan de famille et d’amis poussent leurs pions et dans tous les sens. Au pire des cas, le Mali continuera à être géré de façon consensuelle comme sous ATT et finalement nous irons directement dans le mur. Ou au pire des cas, nous serons dans un état islamo-policier. Le signal ayant été donné à Nioro avec la bastonnade d’un honorable député, même si nous ignorons pour le moment les vraies raisons. Les supputations indiquant qu’il était parti pour s’excuser auprès de IBK par l’entremise du Chérif de Nioro.
B. DABO
LE DILEMME DES SIKASSOIS
De nos jours les sikassois ne savent à quel saint se vouer sur le plan politique.
La plupart des candidats potentiels aux élections législatives ont passés peux glorieuse ou qui ont déçu le peuple du fait qu’ils ont soit passé par le Lycée de Dravela à Bamako ou qui ont eu à faire avec la justice pour des affaires de confiance. Ceux qui n’ont pas passé par ces structures ignorent le rôle qui est les leur et qui se substituent à d’autres responsables politique dans leur rôle.
Ce que je propose aux sikassois est de choisir parmi les nouvelles têtes pour un changement afin de mettre fin aux anciennes pratiques pour l’ouverture d’une aire nouvelle.
La personne que je vous propose aujourd’hui et qui est ma première proposition parmi d’autres à venir est Moussa Ballo dit Mouthia.
Vu son parcours politique de 1992 à nos jours, doit être mûr pour être le porte parole des jeunes sikassois à l’Assemblée Nationale du Mali si Sikasso veut le changement.
Vu ses convictions d’Idéaliste, Charismatique, Rassemblère…
Natif du quartier de Fama Sikasso, descendant de Feu Bematini Traoré chef de canton de Fama.
En 2002 il était le plus jeunes candidat aux législatives de tout le Mali.
En 2004 le plus jeune tête de liste aux communales.
Aujourd’hui président du bloc des jeunes de Sikasso et candidat de la jeunesse sikassoise milite pour le changement de comportement.
Moussa Ballo dit Mouthia
“Puisqu’en réalité, ils n’ont aucune conviction politique. Ils sont tous des affamés du pouvoir.” 😆 😆
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