C’est malheureux et dommage pour la démocratie malienne de voir un homme politique de la taille d’un Tiébilé Dramé, qui rêvait de jouer des rôles de premier plan sur l’échiquier politique national et qui caresse des ambitions nationales descendre dans des caniveaux d’attaque personnelle contre des adversaires politiques en prenant comme point d’attaque : la famille du Président de la République.
Ces genres de critique sont inconnus des mœurs politiques de notre continent. On est loin des pays, où on s’en prend à la famille du chef. En Afrique, celle-ci est sacrée et préservée des querelles politiciennes. C’est au nom de ce code de déontologie politique non écrit que les patriarches feu Houphouët Boigny, de la Côte d’Ivoire, Sékou Touré de la Guinée Conakry, Léopold Sedar Senghor du Sénégal, Oumar Bongo du Gabon, Hassan II du Maroc, pour ne citer que ceux-ci ont accueilli et consolé sur leur sol les familles des leaders politiques victimes des combats politiques dans leurs pays. C’est comme un code non écrit que les hommes politiques et hommes d’Etat africains observent rigoureusement. En se démarquant de cette éthique politique, le président du Parena prouve qu’il n’est ni un politique encore moins un homme d’Etat, mais simplement un politicien de bas étage.
Parlant d’irruption de la famille d’IBK dans les affaires publiques le Président du Parena Tiébilé Dramé semble ignorer un pan entier de l’histoire politique de notre pays. Pendant la 1ère République, le petit frère de Modibo Kéïta, Nany Kéïta, a occupé le poste de Commissaire à la Jeunesse dans le gouvernement dirigé par son grand frère. Sous la deuxième République, Doua Abdram Sissoko, le beau frère national a été directeur général des Douanes du Mali. En France, les présidents François Mitterrand et Jacques Chirac ont tous recruté à l’Elysée leurs progénitures pour servir la France avec compétence et abnégation, comme tout autre français. Aux Etats-Unis, on se rappelle que Bush fils a succédé à Bill Clinton. Lequel a succédé à Bush père au pouvoir. Ces quelques exemples suffisent pour justifier la décision présidentielle. Bien sûr, un tel argument peut toujours se buter à la mauvaise foi des hommes politiques du niveau de Tiébilé Dramé. C’est dire que l’implication de certains membres de sa famille dans la gestion des affaires publiques, n’est pas une mauvaise chose en soi. Ce qui est inadmissible, sur lequel tous les Maliens de quelque bord qu’ils soient, doivent combattre, c’est bien le népotisme et le favoritisme dans l’attribution des marchés publics, comme c’était le cas dans un passé récent. Les commentaires en disent long sur les pratiques. L’on assistait en son temps à l’attribution des marchés publics à des filles de Monsieur. Des organismes publics entiers ont été braconnés et confiés à des alliés pour s’assurer des dividendes, qui leur seront payés. L’organisation des concours spéciaux pour permettre à des enfants de hauts placés qui deviennent des officiers de salon. L’on aura également vu des frères et sœurs de lait, Monsieur et Madame ou Beau-frère et belle-sœur se passant de chaises à la table du Conseil des Ministres. Sans que cela n’émeut personne. Pourquoi deux poids et deux mesures, si ce n’est pour chercher des poux sur la tête de quelqu’un qui a été élu Président de la République par plus de 77% des Maliens. Attendons l’heure du bilan.
En attendant, la préoccupation du président IBK est d’empêcher quiconque de commettre des bêtises en se servant de son nom comme rideau de fer. Sur ce plan, il a été très clair. Nul n’est et ne sera au dessus de la Loi, ceux qui en doutaient l’on appris à leur dépend, a-t-il rappelé lors d’un séjour en Europe. Il est évidemment du devoir des citoyens de veiller sur la bonne pratique de gouvernance dans notre pays, ce qu’on appelle le devoir de vigilance citoyenne. Vue donc sous cet angle, Tiébilé Dramé en tant que citoyen et en tant que leader politique est en phase avec son devoir de vigilance et dans son rôle d’opposant, qui a droit à la critique des pratiques, qu’il juge déviationnistes. Mais, comme on le dit en bambara, « la coloration blanche convient mieux au mouton qu’à la chèvre ».
Certains commentaires, venant de Tiébilé Dramé peuvent être considérés comme disproportionnés, eu égard à son parcours politique. Celui-ci ne milite pas forcement à sa faveur. Un coup de projecteur sur son passé récent d’homme politique est assez édifiant.
Un maître chanteur à la manette !
Tiébilé a habitué les Maliens au chantage comme mode de conquête de postes ou avantage induit en sa faveur ou de son parti. La méthode a été payante avec Alpha, elle l’a été avec ATT et Dioncounda. La chanson est bien connue, chaque fois qu’il lorgne un poste, il sort avec des grandes théories, qui lui assurent une présence remarquée sur l’espace médiatique. A l’inverse, il prend à défaut les tenants du pouvoir. Ce disque est raillé.
Le vrai terrain politique d’un leader, n’est pas le virtuel, mais le réel, à savoir la chasse aux électeurs. Mais, naturellement il faut au delà du discours, élaboré de la méthode et du charisme. Ce qui manque à l’ancien leader estudiantin des années 70. Mais force est de reconnaître que l’homme est essoufflé. Et si c’était pour le poste de représentant du Chef de l’Etat pour conduire le dialogue inclusif entre les fils du Mali, qu’il visait, dommage, il est mal barré. Le poste a désormais un titulaire. Le Président IBK a nommé l’ancien Premier ministre, Modibo Kéïta, qui non seulement a le profil indiqué, mais très respecté de toutes les sensibilités.
Même du côté de l’opposition, cette sortie inopportune et instantanée pour faire cavalier seul, a été très mal accueillie par certains alliés, qui n’ont pas manqué de bourdonner au sein de leur Etat-major politique. Les récriminations font référence à l’attitude opportuniste du Président du PARENA, qui leur a volé la vedette. Selon des sources dignes de foi, il s’est indument approprié des arguments politiques que l’opposition préparait comme déjeuner d’accueil pour le gouvernement Mara à l’Assemblée nationale. Par ce geste, il a foutu en l’air toute leur stratégie, murmuraient certains, visiblement très remontés.
Un bélier égaré !
Pour certains cadres du RPM approchés, de tel comportement venant de Tiébilé Dramé, ne surprend guère. L’homme se distingue par son opportunisme politique affirme t-on dans les rangs des Tisserands. Selon eux, Tiébilé Dramé est le beau fils de l’ancien président de la République, Alpha Oumar Konaré. Une promotion politique aux allures familiales, qu’il passe volontiers sous silence en s’attardant sur son parcours politique. Tiébilé Dramé est l’un des rares hommes politiques à avoir trinqué avec tous les régimes successifs depuis la révolution du 26 mars, accusent-ils. Selon nos interlocuteurs, à son retour au pays au lendemain des événements de Mars 1991, il intègre le CIND-FYT de Me Mountaga Tall. A moins de cinq ans, il se brouille avec celui-là. Le divorce est consommé à la suite du 1er congrès ordinaire de ce parti. Mais, la vraie raison du divorce est relative à la décision souveraine de ce parti de se retirer du gouvernement de coalition formée par Alpha Oumar Konaré et dirigé en son temps par un certain Ibrahim Boubacar Kéïta.
Tiébilé Dramé peut encore rappeler à la face du monde les raisons profondes, de son départ de cette formation politique pour s’accrocher au pouvoir ? Tiébilé peut également expliquer les raisons qui ont provoqué le divorce entre lui et le professeur Yoro Diakité ? Celui-là même qui a la caution morale de son parti au moment de sa création, mais qu’il a fini par pousser dans le dos pour prendre sa place à la présidence du parti du bélier blanc ?
S’agissant du rapport sulfureux de sa gestion à la tête de la Commission nationale d’organisation du sommet France-Afrique, après le recul de plusieurs années, peut-il revenir sur ce dossier pour éclairer la lanterne des Maliens ? Autant de questions embarrassantes, qui peuvent donner du moulin à moudre au Président du PARENA. Que chacun balaie devant sa porte, conclu notre interlocuteur.
Nana Cissé
Mr Sikasso pourquoi vous n’aimez pas la vérité le journaliste nous a rappeler que le passé de Tiébilen. on se connait qui est qui.qui fait quoi au Mali. Tiébilen est un opportuniste il pansait que le président ibk va le reconduire au poste de négociateur principal.maintenant comme cela na pas été le cas.il critique le régime.pour saboté les négociations avec les rebelles .mais Attention il n’a pas la légitimité politique.il ne pas de tout aimé par la population.son parti est un petit parti d’un seul députe a l’assemblé National .c’est-a dire il n’a pas une base politique solide.il est impopulaire.donc vraiment il est disqualifier .c’est un homme politique mourant.on attend que sa mort politique. lui et son parti PARENA.
Pauvre journaliste corrompu tieble à raison d interpelle ibk pour qu il rend compte au peuple malien ses le travaille de l’opposition et vous les journalistes et te signale mr le faut journaliste la fille de Chirac n’a jamais fait la politique elle étais conseilleur de son père et le fils de Mitterrand a fini en prison le fils bush à un mandat arrêté pour ses atrocité à ganttamamo donc tu veut que ton ibk fini comme eux il y a pas de problème
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