C’est la question que beaucoup se posent à propos de sa décision de rendre opérationnelles trois régions parmi les neuf. Il risque de jeter de l’huile sur le feu. Il risque tout simplement gros.
C’est la loi N°2012-017 portant création des régions de Koutiala, San, Bougouni, Douentza, Bandiagara, Nioro du Sahel, Nara, Kita Dioïla Ménaka et Taoudéni en 2012, que le gouvernement peine aujourd’hui à mettre en œuvre. Une loi adoptée par l’Assemblée nationale le 31 janvier 2012 et promulguée le 2 mars par le président de la République d’alors, Amadou Toumani Touré.
Ces régions devraient être opérationnelles dans un espace de cinq ans. Mais elles demeurent toujours non opérationnelles. Mieux, l’Etat a opérationnalisé deux régions au nord (Ménaka et Taoudéni) alors que les neuf (09) autres attendent toujours leur opérationnalisation. Une situation qui a poussé des responsables de ces régions à former un collectif des régions non opérationnelles (CRNOP) qui a engagé un bras de fer avec l’Etat. Ils entendent boycotter les élections locales et régionales à venir. Une situation qui inquiète les autorités et risque de susciter d’autres problèmes.
Face à cette fronde des régions non opérationnelles, le ministre de l’Administration territoriale, Tiéman Hubert Coulibaly, a affirmé lors d’un point de presse à Koulouba qu’il activera trois d’entre elles avant la fin de l’année, sans préciser lesquelles. Il dit vouloir rendre opérationnelles ces régions de façon séquentielle. C’est-à-dire trois en fin de l’année 2017, trois en 2018 et les autres trois en 2019.
Un scénario qui ne semble pas être le bienvenu au sein du CRNOP. En effet, une source nous informe de la détermination des neuf régions à ne pas adhérer à cette démarche. Selon notre source, les raisons financières avancées par l’Etat ne tiennent pas la route. «Quand l’Etat créait les 703 Communes, il n’avait pas les moyens et chaque Commune a coûté 50 millions de FCFA», a ajouté la même source. Avant de dire que le ministre Tiéman Hubert Coulibaly veut créer une rébellion au Mali.
À l’en croire, aucune région ne cédera pour l’autre. Et en le faisant de façon séquentielle, le ministre risque de créer une guerre de leadership entre les régions non opérationnelles, et de jeter de l’huile sur le feu.
On se rappelle encore les déclarations de Bougouni et de Dioïla, la lettre ouverte de Kita adressée au président de la République, l’appel de Nioro, la marche pacifique de Koutiala, ou encore le niet de Bandiagara. En tous cas, ces régions n’attendent que leurs gouverneurs.
Diandjo Massa, stagiaire
Je partage les mêmes idées que Mr le ministre ,moi je viens d’une de ces régions , il faut toujours commencer si c’est par séquence de (03/03 ) tôt ou tard ça va finir . On ses bien que ça va beaucoup coûter a Etat . Mais si l’état arrive a former 03 sur 09 régions , les six autres peuvent attente jus qu’à une année ou deux ans
Merci monsieur le stagiaire de jetter l’huile sur le feu !!! C’est vous le pyromane et non le ministre !! Quoi que ce monsieur fasse vous trouverez toujours quelques choses à dire vous doutez de ses compétences vous le traitez de tout les noms d’oiseaux vous parlez de changement quand il travaille dans ce sens encore vous parlez arrêtez quoi!!! Attendez de voir avant de trop parler franchement
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