Ils ont dit : Soumaila Cissé : Président de l’Urd : « Nous sommes là aujourd’hui pour Mali »

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Soumaila Cissé

« Il est clair que tous les dispositifs sécuritaires doivent être mis en œuvre, en même temps, il est important d’amener un souffle politique, d’amener un dialogue national d’être Malien, d’être partie prenante et de se mobiliser véritablement et durablement pour le Mali. Cela n’est pas seulement une question de partis politiques, tous ceux qui sont là ne sont pas forcément partie prenante d’un parti politique. Nous sommes là aujourd’hui pour l’espace Mali, pour le Mali et penser Mali et pour agir Mali, c’est le sens de ce rassemblement pour dire que nous n’acceptons pas ça, que nous ne voulons pas ça, ni pour le Mali, ni pour aucun peuple.»

Tièbilé Dramé, Président du Parena : « Nous devons renoncer à nos différences ! »

« Vu cet acte barbare et ignoble qui vient de frapper notre pays, nous devons renoncer à nos différences et à nos divergences. Nous devons montrer que nous sommes au Mali, que nous tenons à notre peuple ensemble. Le sang versé par les jeunes maliens, par les Famas, par les groupes armés toutes communautés confondues, toutes origines confondues, nous interpelle tous. Nous avons désormais le référentiel pour l’unité nationale. La marre de sang versée à Gao de nos jeunes est désormais le référentiel pour l’unité nationale. Ils n’ont pas fait de différence, ces terroristes. Ils ont frappé et ils ont touché tout le peuple à travers ces jeunes. C’est une raison de plus d’œuvrer à la réunification du pays. De ce point de vue, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) est particulièrement interpellée par rapport à la signature apposée en juin 2013 à Ouagadougou reconnaissant l’intégrité territoriale du Mali et confirmée dans l’accord d’Alger. Donc de ce malheur, notre peuple doit tirer des enseignements positifs pour pouvoir aller de l’avant. Nous devons nous donner la main, front commun pour défendre notre peuple, sa liberté, l’unité nationale et l’intégrité territoriale de la nation ».

Pr. Tiémoko Sangaré, Président de l’Adema-PASJ : « Le Mali d’aujourd’hui a besoin d’être sauvé ! »

« Nous sommes là pour l’amour de la patrie, pour tous les sacrifices, pour la grandeur de cette patrie. Tout le monde a compris que l’essentiel est en cause et si l’essentiel est compromis, il n’y a plus rien pour personne. Alors s’il y a une patrie, il faut faire en sorte que cette patrie soit sauvée et le Mali d’aujourd’hui a besoin d’être sauvé ».

Modibo Sidibé, Président des FARE ANKA WULI : « Les leaders politiques doivent se donner la main »

« Ce rassemblement a pour but d’aller vers la stabilité, la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation. Quand l’essentiel est en jeu, les leaders politiques doivent se donner la main, c’est un bon début. Je souhaite que ce soit continuel ».

Karim Keita, Député à l’Assemblée Nationale : « Ce rassemblement n’a pas une fin politique  »

« Ce rassemblement n’a pas une fin politique. Quand on attaque le MOC, c’est l’accord pour la paix qui est visé. Donc, il faut qu’on se mobilise maintenant pour dire qu’aujourd’hui nous avons une idée commune qui est la lutte contre le terrorisme. Il faut que toutes les parties jouent leur partition. »

O. BALLO & B. CAMARA

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1 commentaire

  1. Merci l’opposition républicaine ce rassemblement politique atteste à suffisance une maturité politique et démocratique

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