Depuis les fameux discours, prononcé le 29 juillet par le président par intérim, l’on croyait le Mali engagé sur la voie d’une transition apaisée. Surtout, avec la nouvelle architecture institutionnelle qui semble avoir remporté l’adhésion populaire, y compris celle de ses plus farouches adversaires politiques. Erreur.
Lundi 6 août, l’association ‘‘Yéréwolo Ton’’ a contre attente, remis le couvert en appelant ses militants à une nouvelle marche sur le palais de Koulouba pour exiger la démission du président par intérim.
On se rappelle que, c’est à l’issue d’une marche, organisée le 21 mai, que le président par intérim a été agressé. Sauvagement. Après des soins intensifs à l’hôpital militaire du Val- de Grâce et une convalescence de deux mois à Paris, Dioncounda Traoré rentre au pays pour relancer le processus de transition.
Et revoilà Bakary Boré, président de l’association ‘‘Yéréwolo Ton’’ de battre le rappel de ses troupes pour rééditer son triste exploit.
Arrêté, dans le cadre de l’agression du président par intérim, inculpé –curieusement – ‘‘d’atteinte à l’ordre public’’ puis placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Bamako, le leader de l’association ‘ ‘Yéréwolo Ton’’ vient de bénéficier d’une liberté provisoire.
A peine libéré que Bakary Boré reprend du service. Première cible, visée par la marche du 6 août : l’Assemblée nationale, dont elle réclame la dissolution. Avant de mettre le cap sur le palais de Koulouba pour exiger la démission du président par intérim. Mal en lui en a pris.
Les marcheurs ont été bloqués, au niveau du ministère des Sports, par un impressionnant cordon de sécurité. Ils venaient de passer le plus mauvais quart d’heure de leur existence.
Avant de disparaître dans le doux parfum des gaz lacrymogènes. On ne fait pas des œufs, sans casser des omelettes, dit –on.
Oumar Babi
on peut faire des oeufs sans casser des omelettes, mais on ne peut pas faire des omelettes sans casser les oeufs
Quelle défiance à la justice malienne. Comment quelq’un en liberté provisoire peut-il encore se trouver devant des marcheurs, on appelle cela agravation de délit. CE Boré là est vraiment un gros con.
Journaleux ce n’est pas du français que tu parles mais du n’importe quoi!!!
ça se dit: ON NE PEUT PAS FAIRE DES OMELETTES SANS CASSER DES OEUFS!
Le ridicule ne tue pas au Mali, povr’de journaliste! Et il n’a même pas honte de faire une faute aussi grande que son visage. Faut maîtriser ce que tu dis , au besoin cherche sur internet ou demande aux gens.
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