Le 4 septembre 2018, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, prêtait serment pour son second quinquennat. Une année après, très peu de choses ont évolué.
L’an un du second mandat du chef de l’Etat a été marqué par des tueries de masse. Les massacres des villages de Koulongho, le jour de l’an, Ogossagou, le 23 mars, et Sobane Da le 10 juin, pour ne citer que ceux-ci, sont assez révélateurs de l’insécurité ambiante qui existe au Mali. Ce qui a engendré un déplacement massif des populations des localités citées ci-dessus à Bamako et ailleurs dans le pays.
À l’insécurité, s’est ajoutée la grogne sociale. De l’UNTM aux syndicats de la Santé jusqu’à ceux des enseignants, tous ont observé des jours de grèves. Ils avaient pratiquement tous dénoncé le non-respect des engagements pris par l’Etat. C’est d’ailleurs ce qui a poussé les jeunes de Kati, Kolokani, Diédieni, Diéma et Kayes, à ériger des barricades sur le corridor Bamako-Kayes, pour exiger sa réhabilitation promise par le gouvernement.
L’an un du second quinquennat du président de la République, c’est aussi la succession des scandales. L’affaire dite hélicoptères cloués au sol n’est pas encore élucidée. Le procureur du pôle économique affirme, toutefois, avoir ouvert une enquête.
Sur un tout autre plan, on note le recul de la démocratie avec la répression violente des marches par les forces de l’ordre. Il faut aussi souligner la sortie des leaders religieux de leur réserve contre le gouvernement, qui avaient demandé la tête de l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, et l’arrêt des massacres dans la région de Mopti. Ils ont pour cela appelé les Maliens à battre le pavé, le 5 avril 2019. Ce fut, de mémoire d’homme, la plus grande marche jamais organisée au Mali.
Sur le plan politique, le climat délétère, né de la crise post-électorale (NDRL : le président de la République a affirmé dans les colonnes de Jeune Afrique qu’il n’y a pas eu de crise post-électorale), a laissé la place à une accalmie avec la signature de l’Accord politique de gouvernance.
Ce qui a permis à certains opposants comme Tiébilé Dramé et Oumar Hamadoun Dicko de faire partie du gouvernement. Il faut ajouter l’organisation du dialogue politique inclusif.
Au total, l’an un du second quinquennat du président de la République n’a pas permis de voir des avancées considérables. Il a été marqué par des promesses non-tenues et des rendez-vous manqués.
Abdrahamane Sissoko
” l’an un du second quinquennat du président de la République n’a pas permis de voir des avancées considérables.”
Ou vous êtes aveugle ou vous ne voulez rien voir.
Il faut reconnaître un mérite à ce début du second quinquennat
Lequel donc ?
Un Bond sans équivalent dans l’histoire du Mali de notre culture nationale: La CORRUPTION.
La Corruption sous toutes ses formes avec une intensité et un ampleur qui va faire des jaloux dans les autres Républiques Bananière.
Merci Monsieur Le Président.
Je note l’avancement de la démocratie avec la gouvernance d IBK
Unan de malheur en plus ! Ce babouin maraudeur en est la personnalité.
IBK devrait prioriser la renégociation des contrats conclus avec les Multinationales du secteur des Mines pour lesquelles l’État n’a que 20% des rentes.
Le Mali émergent ne se fera pas sans lancer des grands travaux colossaux, qui augmentera l’attractivité de notre pays d’un point de vue investissements.
Enfin IBK n’arrive pas à régler les conflits et violences intérieurs du Mali.
Bonjour
Que faut-il retenir ?
Bonne question…
FROU$$AROCCID€NTAUX ?
Donald T. qui fait son ¢A¢A N€RV€UX sur son FANTA$M€ de grandeur de l’amérique, faux,
c’est la grande IMPO$TURAM€RAT¢AILLATLANTI$TES, une parenthèse qui n’a que trop durée…
Les maliens savaient qu’IBK est incapable de relever les défis auxquels le peuple est confronté . Les électeurs ont accepté prendre de 2000 F à 5000 F CFA pour voter IBK. Quand on Nord du pays où il doit sa victoire avec la complicité active de la communauté internationale , la France a la Manoeuvre , notre pays risque de disparaître . En tout cas IBK n’amenera le Mali qu’au cimetière.
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