Dans la livraison de votre Option no 33 du mardi 25 janvier dernier, notre œil turbulent s’était momentanément braqué sur le projet de révision constitutionnelle du système d’élection présidentielle à tour unique initié par le chef de l’État, Joseph Kabila. On vous annonçait l’approbation par l’Assemblée nationale qui vient d’être appuyée par celle du Sénat. Ainsi le président qui a obtenu le pouvoir en 2001 comme héritage paternel a bien bouclé sa dixième année à la tête du pays ce 26 janvier 2011. Par l’exhibition de ses deux muscles, l’Assemblée nationale et le Sénat, l’homme fort d’une République congolaise pompeusement qualifiée de démocratique a imposé sa façon de se faire réélire incessamment et facilement à la majorité simple des suffrages exprimés et non plus à la majorité absolue au second tour malgré la contestation de l’opposition.
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Le poignard de l’État au Burundi?
Le doute sur l’État reste élevé dans ce cas précis de l’assassinat crapuleux d’Ernest Manirumva, ex-vice-président de l’Observatoire pour la Lutte contre la Corruption et les Malversations Économiques (OLUCOME). Ce militant anti-corruption qui fouillait dans le gros sac des filous a été retrouvé assassiné a son domicile en avril 2009. Le FBI, autorisé par le chef de l’État, qui participe aux investigations, peine à obtenir le prélèvement d’ADN de dix hauts gradé de la police suspecté dans cet assassinat. « S’ils n’ont rien à se reprocher, je ne vois pas pourquoi ils refuseraient de se soumettre à ces auditions et à ces prélèvements d’ADN surtout qu’ils restent innocents jusqu’à la preuve du contraire », se demande Me Alexis DESWAEF, représentant de neuf avocats belges au Burundi, suite au dernier procès de cette affaire tenu le mercredi 19 janvier 2011 à la chambre criminelle près la Cour d’Appel de Bujumbura.
Selon un adage malien « Comment peut-on retrouver une flèche camouflée sous le pied de celui qui la cherche?».
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La faim sans frein en Afrique
L’objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire semble être un vœu pieux dans la quasi-totalité des pays africains comme à Djibouti. Ces pays dont les dirigeants se lancent éperdument dans les achats de maisons et auto luxueuses en Afrique et en Occident sans oublier les armements monstrueux font très peu d’investissements dans les intrants agricoles. Dans leur manque d’effort à freiner la faim, nos braves dirigeants s’empressent, sans se gêner, à demander de l’aide alimentaire pour des populations affamées par eux-mêmes. C’est ainsi que dans la capitale djiboutienne, au siège de la PAM, un don de vivres évalué à 1,2 millions d’euro a été offert par le service d’aide humanitaire de la commission européenne. Ce sont : 667 tonnes de farine de blé, 576 tonnes de riz, 230 tonnes de petits pois, 180 tonnes de mélanges de farines de blé et de soja (WSB), 92 tonnes de sucres, 74 tonnes d’huile végétale et 25 tonnes de sel iodé qui ont été entassés pour ralentir la fin à Djibouti à défaut de la freiner.
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Grande récolte douanière
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Dans les champs fertiles des hommes et femmes d’affaires, les douanes mauritaniennes se sont vraiment bien tiré d’affaire. Elles ont laborieusement effectué une grande récolte saisonnière de 72 milliards d’UM (124 milliards de francs CFA). Ces recettes douanières très élevées de l’année 2010 ont occasionné l’organisation d’une fête particulière dans l’enceinte du bureau du port de Nouakchott pour se féliciter suite à une telle performance en présence du ministre des finances, Amedi Camara. C’est le directeur général des douanes, le Colonel Dah Ould Hamadi Ould Mamy, lui-même annoncé le gros gain généré par les recettes de l’année 2010 de ses services douaniers. Le directeur général qui a fait preuve de performance a souligné avoir largement dépassé le résultat de l’année 2009 par une nette augmentation de 8,19% des dernières recettes annuelles.
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Des vieux qui volent plus souvent
«Travailler c’est trop dur et voler c’est pas beau, mander la charité c’est quelque chose que je ne veux plus faire» a chanté Zachary Richard, repris par un grand Alpha Blondy. Mais la réalité est tout autre où la pauvreté continue à se développer très rapidement partout dans le monde. Cette pauvreté est devenue une maladie si contagieuse qu’elle n’épargne même pas les pays développés comme le Japon. Si dans certains pays africains le vol n’est généralement commis que par des jeunes désœuvrés, tel n’est pas le cas dans l’une des grandes puissances du monde, le Japon. Un pays où deux tranches d’âges, des ainées de plus de 65 ans et les jeunes se disputent farouchement le palmarès des vols à l’étalage. Grâce à leur vigilance, en 2010, les policiers sont parvenus à arrêter au moins 27 362 personnes âgées de 65 ans et plus qui piquaient des biens d’autrui dans les magasins. Le nombre des arrestations a dépassé ainsi de 343 celui de l’année 2009. Statiquement parlant, les vols des vieux surpris dans les magasins au Japon atteignent les 26,1% de la totalité de ce genre d’infractions commises sur l’étendu du territoire. À ce rythme, les vieux voleurs battrons bientôt le triste record détenu par les jeunes voleurs à 27,1%.
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Ces erreurs fatales
Tout être humaine peut commettre une ou des erreurs. Mais les conséquences des erreurs sont plus ou moins nuisibles ou même irréparables selon les domaines dans lesquels elles sont commises. Une erreur commise par un mécanicien dans la réparation d’une auto est moins dangereuse que celle faite par un médecin dans une salle d’opération. Ce ne sont pas seulement dans les pays sous-développés ou en développement que se produisent les erreurs médicales fatales. Mêmes les médecins des pays très développés disposant des matériels à la fine pointe de la technologie ne peuvent éviter ces quelques ratées médicales. Voyons ces statistiques de certains hôpitaux québécois au Canada « Au seul hôpital Charles-LeMoyne, à Longueuil, le nombre de déclarations a bondi de 80 % pour atteindre 6200…Au Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), le nombre d’incidents et accidents a augmenté de 58,6 pour cent en quatre ans pour s’établir à 6414 en 2009-2010. En 2006-2007, le CHUS en avait dénombré 4043.» que Dieu nous évite d’être parmi ces victimes de ces erreurs…
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Rassemblés par Lacine Diawara
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