Incroyable ! On est en campagne pour les élections communales au Mali. Outre ce record de reports établi, la communale de 2016 est en passe de tenir un autre record. Celui d’être une élection au Mali sans distribution de tee-shirt. Une mesure, nous apprend un jeune, du président IBK et de son gouvernement. Pendant que lui-même, octroie 300 millions aux femmes pour les mêmes élections. Pour quoi faire !
Se demande notre interlocuteur, privé pour une fois de sa motivation citoyenne : obtenir des tee-shirts pour sa famille. Pour lui, gagner des politiciens au Mali, «c’est lors des élections, on peut avoir des tee-shirts, des tissus de pagne et un peu de sous quand son sait jouer. Sinon une fois élu, on ne les voit pas. Pour les Maires, ils vendent tout ce qui est à vendre, même les cimetières». Et le jeune ne sait pas que l’interdiction des gadgets pendant les campagnes politiques est une bêtise de la classe politique, portée par la nouvelle loi électorale. Le président IBK a su contourner cette loi en donnant de l’argent aux femmes pour l’achat des tissus de pagne.
Incroyable. Cette scène de visibilité qui a servi de lancement de campagne pour un soupirant à cette communale dans un quartier périphérique de Bamako. Membre de l’équipe municipale sortante, il est candidat. En logique, sa force est son bilan. Mais, ce soir-là, devant une cinquantaine de personnes, acquises à sa cause, il est question de sa générosité supposée. On apprend alors qu’il prend en charge la Mosquée du quartier, rend visite aux conseillers et chefs de village et s’occupe des jeunes pour le thé et des femmes pour les cérémonies de baptême, en prenant en main la logistique : marmites, tasses et savon.
Taillé en boubou blanc, on lui fait savoir que ce n’est pas une question d’élection, ou de parti politique, mais une question de personne, celle qui pense à son prochain. Son projet pour sa commune est parfait, plaçant le citoyen au cœur pour une assistance sociale, bâtie sur des revenus issus de la vente des terrains de la commune. Tout cela, tout le monde le sait, mais personne n’en parle. Notre candidat est sûr de sa victoire. Une fois qu’il retrouvera sa signature municipale à l’issue des communales de 2016, l’on s’étonnera qu’il continue ses affaires au nom de la communauté pour son compte. Incroyable de savoir qu’après 20 ans d’exercice démocratique, le citoyen apprécie peu le pouvoir de son vote et que le politicien se prélasse de cette ignorance. Un vote citoyen n’est utile que s’il peut changer la gouvernance locale, nationale, assurant ainsi le développement du Mali.
Bien exercer, il sert à changer les choses. Comme le Malien ne change pas, le Mali ne changera pas aussi, et le vote ne changera rien au Mali. Incroyable.
Bekhaye DEMBELE
oui c´est que forronto a dit est vrais ,moi aussi j´etais labas le jour de vote.
quel jour ce jour la
en angola aussi le comite malien de l´exterieur, par son president a annule tout le vote car celui qu íl pretendais gagner com vice president n´a eut que un point sur 12 regions.alors il devient furieux et a annuler le vote et fait valoir l´ancien bureau car c´est balas qu´il peut tirer gain et profit.comme celui qui a gagne au posto du vice president est minoritaire en plus qu´il est du nord
I Dembelé! l’esprit est interessant mais l’article est très mal ecrit! Incroyable!!! nos chers journalistes maliens ne changeront donc pas?
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