A la faveur du 5eme Congrès du MPR son président Dr Choguel Kokala Maiga n’est pas allé de main morte pour décrier l’occupation d’une partie du territoire national. Il a fait ce constat en raison de l’absence des délégués de Youwarou, Ménaka, Abeibara, Tessalit et Kidal. En effet ces zones constituent l’épicentre même du terrorisme qui handicape le développement de cette partie du pays qui manque presque de tout. Dans un français clair comme l’eau de roche il a attiré l’attention sur la situation des villes du nord qui vivent en Etat de siège.
Dire la vérité rougit les yeux mais elle ne les crève pas. Cet adage le tigre en chef l’a bien compris, c’est pourquoi sans pour autant se démarquer de la Convention de la Majorité Présidentielle il a fait un tour d’horizon de la situation sécuritaire du pays qui n’est guère reluisante. Pour lui le terme occupation n’est pas de trop car ces zones sont devenues des jungles où les terroristes font régner la terreur. Aucun symbole du pouvoir central n’est visible. Le hic selon le Dr Choguel Kokala Maiga ce que les attaques des djihadistes gagnent de plus en plus le centre. La preuve les localités de Nampala, de Niono et de Banamba que l’on peut considérer comme la banlieue de Bamako ont reçu la visite des groupes terroristes. Qui pouvait imaginer que les forces du mal puissent pousser leur audace plus loin au point d’attaquer la localité de Beleni Tcheni située à seulement 17 Kms de la ville de San. Avec cette attaque c’est tout l’inter fleuve entre San et Djenné qui est presque à la merci des katibas du front de libération du Macina du sinistre Amadou Koufa. La ville de Mopti jadis appelée « la Venise malienne » semble ne pas être à l’abri d’une attaque imminente. Après ce constat amer le président du MPR a résumé la situation ainsi il ya une occupation d’une partie du territoire national qui ne dit pas son nom parce qu’il ya une absence totale du pouvoir central. C’est justement cette situation qui a empêché nos délégués de Youwarou, de Tessalit, d’Abeibara, de Kidal de participer au 5eme congrès du parti. Pour l’ancien Ministre de la communication et de l’économie numérique il s’agit de ne pas confondre les braquages à main armé, les vols à main armé, le grand banditisme. Aussi pour le retour de la paix dans l’ensemble du pays le président du MPR en appelle à un grand sursaut national : « nous ne pourrons mener cette lutte et gagner qu’étant unis, solidaires les uns des autres pour parler d’une seule voix et affirmer à l’attention de qui de droit que notre volonté est de vivre libre au sein d’un Etat unitaire , n’excluant pas des transferts de pouvoirs, des compétences et des moyens aux collectivités locales et régionales », a lancé le leader politique. Sans ambigüité, Choguel d’indiquer que cette libération passe par le réarmement matériel et moral des forces armées. Et le retrait des forces étrangères
Badou S. Koba