Ce point de presse a réuni un nombre important des journalistes. Il a été animé par Ibrahima Sangho qui avait à ses cotés Mamadou Seydou Traoré, président du pôle d’Observatoire en 2013, Moussa Dicko, membre du bureau de l’Observatoire, Diakaria Traoré, membre du bureau de l’Observatoire.
La situation du pays sur le plan sécuritaire constitue le principal obstacle pour boucler le processus électoral en cours, après l’organisation des différents scrutins (présidentielle et législatives de 2013), les élections locales et régionales devraient se tenir pour contribuer à la restauration de la paix et la démocratie locale.
« Le gouvernement a pris la décision de prolonger pour une quatrième fois de suite le mandat des élus locaux, ce qui leur donne de sept(7) ans au lieu des cinq(5) ans réglementaires », a souligné Ibrahima Sangho. « Les reports consécutifs ont eu pour motif commun : l’absence de l’administration dans certaines localités de Mopti et des régions du Nord : Tombouctou, Gao et Kidal ; la participation des refugiés et des déplacés aux échéances électorales ; la recrudescence du banditisme et l’insécurité grandissante sur l’ensemble du territoire national du Mali », a-t-il expliqué.
Mamadou Seydou Traoré de rappeler que la substance de la démocratie c’est les élections. Il a rappelé que les conditions dans lesquelles les élections présidentielles et législatives(en 2013) ont été organisées et la situation actuelle n’empêche pas du tout qu’on organise les élections, si la volonté est là.
Par ailleurs, en 1999, le Mali a organisé des élections séparées, mais ce n’était pas en situation d’insécurité, précise-t-il . Alors pourquoi n’est pas allé vers cette démarche pour sauvegarder la démocratie ? S’interroge M. Traoré. Selon lui, c’est le problème de gouvernance qui est posé et qu’il faudra corriger. « La CNI, la DGE doivent avoir un cadre de partenariat avec la société civile pour créer une concertation en ouvrant le débat afin d’éliminer les équivoques », a fait savoir.
M. Mamadou Traorépour sa part, a déploré l’attitude passive de la société civile qui a un rôle d’interpeler la CENI sur la question d’élection mais reste inactive face à son devoir.
M. Sangho de dire que la société civile malienne est mure pour tenir les élections, car en 6 mois l’élection présidentielle et législatives sont tenues dans un climat apaisé qui, a permis de citer le Mali comme exemple dans la sous-région avant d’ajouter c’est le soutien qui manque à la société civile.
Enfin, l’Observatoire, soucieux de la bonne gouvernance du notre pays, tire sur la sonnette d’alarme et interpelle tous les acteurs à œuvrer pour le respect des engagements pris au nom du peuple malien à plusieurs niveaux.
Issiaka M Tamboura ( maliweb.net)
je me pose la question ,pourquoi les maliens facilitent les choses .Étés vs sans savoir de la position du mnla .
Ce que Je peux dire il le faut parce que simplement de repport a repport ce n’est la majorité de ces racailles de politicards qui continueront de profiter de leur petit statu en continuant a voler, racketter, abuser et dilapider nos Biens.
Il très important de trouver rapidement une solution ou des solutions afin que les elections se passent convenablement.
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