La salle de conférences du Patronat du Mali a servi de cadre à l’Institut Electoral pour une Démocratie Durable en Afrique (Electoral institute for sustainable democracy in Africa, en anglais) et à ses médiateurs électoraux pour la présentation de leur rapport, le mardi 17 décembre 2013, sous la houlette du Représentant-pays Justin Doua Gore.
Les médiateurs ont été sélectionnés parmi les organisations de la société civile, notamment le RECOTRADE, la CAFO, l’AMPS et des volontaires issus du CNPV. Il s’agissait de personnes ayant déjà fait de la médiation au cours de l’élection présidentielle de juillet – août 2013 et de celles sélectionnées et formées dans le cadre des élections législatives.
La formation a abordé des thèmes variés, comme le cycle électoral, le rôle des différents organes de gestion des élections, la loi électorale, l’architecture, la fonctionnalité et la justification de la médiation électorale, la compétence pratique en matière de conflits, la communication et l’écoute dans le processus de résolution des différends et les différentes méthodes de gestion des conflits. Ces sessions ont été suivies d’exercices d’applications en matière de médiation électorale.
Le déploiement des médiateurs sur le terrain leur a permis d’intervenir rapidement pour tenter de calmer les esprits des uns et des autres, agents électoraux, force de l’ordre ou électeurs simples. Ils étaient répartis en panels (petits groupes) qui ont sillonné les communes, villages, fractions et quartiers, les lieux et bureaux de vote et les quartiers généraux de campagne, en vue de prévenir ou de gérer les incidents et autres conflits.
Bamako comptait 122 médiateurs, regroupés en 24 panels, Ségou 30 pour 9 panels, Koutiala 5 médiateurs, soit 1 panel, Mopti 31 médiateurs pour 6 panels, Tombouctou 26 médiateurs et 5 panels, Gao 26 médiateurs pour 6 panels à Gao ville et 2 à Ansongo. Soit un total de 242 médiateurs. Avant le jour du vote, ils ont visité les QG de campagne et suivi les meetings, qui se sont déroulés généralement dans le calme et même souvent dans l’indifférence des populations.
Selon le Représentant-pays, Justin Doua, les médiateurs d’EISA ont été encore moins sollicités que lors du 1er tour des législatives, eu égard à la faible affluence des électeurs. Les incompréhensions qui étaient le plus sources de conflit ont été la recherche des noms sur les listes électorales, le dépouillement et la validation des bulletins par les délégués des partis politiques ou candidats indépendants.
Le personnel électoral a bien maitrisé le processus, facilité par les organes de gestion des élections. Les médiateurs ont tout de même constaté quelques rares cas d’incidents, qui ont été gérés à l’amiable.
Amadou Camara
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Rapport de médiation de l’EISA :
Les médiateurs peu sollicités à cause de la faible participation
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