Les autorités maliennes ont rejetté les accusations de violations graves des droits de l’Homme par l’armée dans le centre du pays.
L’Ong Human Rights Watch écrivait en début du mois dans un rapport que : “depuis la fin de 2016, les forces maliennes se sont livrées à des meurtres extrajudiciaires, à des disparitions forcées, à des actes de torture et à des arrestations arbitraires à l’encontre d’hommes accusés de soutenir les groupes armés islamistes”.
L’Ong américaine, qui a également pointé du doigt l’armée du Burkina Faso, a évoqué l’existence de trois fosses communes qui auraient contenu les cadavres d’au moins 14 hommes exécutés après avoir été détenus depuis par des militaires maliens dans certaines localités du centre du pays comme Douentza.
Le ministre malien des droits de l’Homme qui a effectué une visite dans les zones citées dans le rapport de l’Ong, dit n’avoir pas vu ces charniers, ni recueilli de témoignages sur d’éventuelles violations des droits de l’Homme par les forces armées maliennes.
Kassim Tapo a déclaré à la BBC que l’Ong n’a fourni aucune preuve de ses accusations.
“Human Rights Watch a fait une enquête à distance certainement par des appels téléphoniques. Je ne comprends pas qu’on puisse documenter les cas de violations des droits de l’Homme où on ne se rend pas”.
Le ministre malien a également affirmé que le rapport qui n’a pas été transmis au gouvernement malien pour faire ses observations, montre “qu’il y a peut-être des gens qui ont la volonté de ternir l’image du Mali et de saper le moral des troupes .”
Par bbc.com/afrique/