Nouvelle race d’hommes politiques maliens :La honte de notre démocratie

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La démocratie malienne acquise au prix du sang en 1991, est plus que jamais malade de nos jours. Cela par la faute de la nouvelle race d’hommes politiques créée de toute pièce et qui ne recule devant rien, pourvu que l’objectif soit atteint. Parmi ceux-ci, nous avons en tête de liste, le 1er vice président du PDES Jeamille Bittar, le Maire du District Adama Sangaré… sortis du néant, ces personnalités ont perverti le sens de l’argent et du pouvoir au détriment de la volonté populaire.
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rnL’élection municipale de la commune IV du district de Bamako vient de confirmer tout le mal qu’on pensait de notre jeune démocratie. Il est plus que jamais clair que, désormais, notre pays regrettera à jamais les hommes politiques des 1ères heures que sont Alpha O Konaré, Tièoulé Mamadou Konaté, Baba Akib Haïdara, Moussa Bala Coulibaly et autres. Pour cause la relève ne cesse de décevoir le peuple. Ces véritables monstres sacrés créés par la politique rien que pour la politique n’ont qu’un seul objectif en tête. Parvenir à leur fin. Même si cela doit passer par le massacre de morts à plus forte raison des vivants, ils n’hésiteront pas. Comme figures de proue de ces robots politiques, nous avons Jeamille Bittar, 1er vice président du PDES et Adama  Sangaré, maire du district de Bamako.

Tous les vrais hommes politiques considèrent la démocratie comme le régime politique fondé sur la souveraineté des citoyens élisant librement leurs représentants à tous les niveaux. Au Mali, cette définition est loin d’être une réalité. Bien au contraire, si la fraude échoue, en revanche l’achat des consciences est une arme redoutable utilisée au vue et au su de tous malgré son caractère illégal. Du coup, la voix du peuple se marchande comme aux enchères sans son avis. Le cas beaucoup plus révélateur de la commune IV en dit long sur le malaise qui risque d’emporter notre démocratie dans les années à venir. Le faible tôt de participation aux différentes élections n’est que la manifestation du dégout d’un peuple qui en a assez d’être berné par les hommes politiques arrivistes notoires qui ne jurent que par leur propre intérêt.

Comment comprendre qu’un homme qui a bénéficié de la confiance absolue des populations puisse être inquiété outre mesure par le truchement des calculs politiciens contre nature ? Ces fossoyeurs de notre démocratie oublient que l’usurpation du suffrage du peuple est un crime dont l’histoire se chargera de punir tôt ou tard. Pourtant, ces supposés milliardaires politiciens sont entourés par beaucoup de zones d’ombres. Si beaucoup d’observateurs pensent que Bittar n’est pas en règle avec le fisc, en revanche la source des billets de banques que le maire du district distribue à tour de bras demeure plus que jamais mystérieuse. Dans un pays où les revenus sont connus, seule la  volonté politique peut permettre d’élucider ces énigmes qui hantent les contribuables.

Ces hommes qui doivent en principe garder le profil bas, sont entrain d’usurper la volonté populaire au nom d’un règlement de compte absurde. Pourquoi tout sauf Mara. N’est-il pas malien ? Pourtant, l’homme qu’on a tenté abattre coute que coute peut se targuer au moins d’avoir une base solide contrairement à  Bittar qui a lamentablement échoué au législatif de sa commune.
rnDans sa volonté d’abattre son mentor Abdel Kader Sidibé pour des raisons inavouées, Adama Sangaré s’est discrédité aux yeux des populations de la commune III qui n’attendent qu’une occasion pour le lui faire savoir.

Cette marchandisation d’une chose qui devrait être une concurrence d’idée sous l’arbitrage du peuple est à la base de la fréquence d’une transhumance politique honteuse.
rnIl est temps que les autorités prennent des mesures législatives pour éviter que les populations ne soient spoliées de leur choix. Universellement, il est admis que ces politicards n’ont pas d’avenir.

En attendant cette mort naturelle, le peuple doit veiller à ce que sa volonté soit respectée et cela par tous les moyens.
rnAffaire à suivre…
rnLemzo Diallo
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