La semaine prochaine, les nouveaux députés prendront fonction pour donner corps à la sixième législature dans le cadre de la Constitution du 25 février 1992. Cette législature débute à un moment particulièrement délicat pour le Mali. Notre pays est toujours empêtré dans la crise au Nord avec un accord de paix difficilement mis en œuvre. Il est gangréné par le terrorisme et les conflits intercommunautaires au Centre, dans un contexte qui mine l’unité nationale et compromet gravement la réconciliation entre les Maliens. Il subit les affres de la pandémie du Covid-19 aux conséquences socio-économiques incalculables. Les questions de gouvernance, de corruption, les faiblesses structurelles de l’Etat, l’éducation nationale en décrépitude, la défiance grandissante entre les citoyens et leurs représentants demeurent et contribuent à pousser le pays vers l’abîme.
Dans ce contexte, les 147 députés doivent avoir une conscience aigüe de leurs responsabilités et des possibilités qui leur sont offertes pour faire de l’ Assemblée nationale une institution à la hauteur des attentes démocratiques et populaires. Ils devront agir dans l’esprit de la Constitution et conformément aux intérêts de nos compatriotes ! La situation du pays est alarmante. Elle ne peut être traitée de manière ordinaire et le parlement peut y contribuer.
Les défis présentés ci-dessus dépassent très largement le cadre classique d’une majorité qui gouverne et d’une opposition qui conteste. Ils imposent d’aborder la législature comme une occasion de rassembler les Maliens autour du Chef de l’Etat et de l’assister pour sortir le pays de l’ornière. Cette unité providentielle doit venir de l’Assemblée, se poursuivre dans l’exécutif et fonctionner dans un cadre de contrôle strict et indépendant du Gouvernement par les députés.
D’abord au niveau du Parlement, les déclarations politiques de chaque groupe parlementaire conformément à l’article 21 du règlement intérieur actuel, fixeront le tempo. Au lieu de se proclamer de la « majorité » ou de « l’opposition », chaque groupe devrait se situer dans le soutien au Mali et dans la sortie des crises nombreuses et variées auxquelles il fait face, et ainsi apporter le soutien à toute politique rigoureuse allant dans ce sens. Ils devront également marquer leur disponibilité à accompagner le président de la République dans cette démarche tout en indiquant leur ferme résolution à combattre toutes initiatives jurant avec ces perspectives. Les différentes déclarations politiques devront être communiquées au Chef de l’Etat pour servir de support à l’action du futur exécutif.
La composition de ce nouvel exécutif doit être faite sur des bases objectives, dans un esprit d’unité, mettant en avant des compétences réelles pour occuper les fonctions au sein du Gouvernement. Chaque groupe parlementaire pourra proposer au Chef de l’Etat des personnalités compétentes parmi lesquelles lui et son Premier ministre choisiront les Ministres, en tenant compte des équilibres politiques. Cette équipe dotée de solides compétences et formée sur un socle d’unité nationale concevra sa déclaration de politique générale pour faire face aux priorités du pays en tenant compte des déclarations des groupes parlementaires. Les débats au Parlement sur ce document seront ainsi menés en toute indépendance avec un vote qui sera d’autant plus conforme que les soucis de chacun auront été pris en compte.
La conduite de la politique de la Nation se fera ainsi avec un Parlement qui jouera pleinement son rôle, en toute objectivité et en toute indépendance.
Cela confèrera toute son originalité à cette nouvelle donne politique. Les députés ne devront plus travailler en fonction de leur posture politique mais en prenant en compte prioritairement l’intérêt national et dans le respect des principes de leurs déclarations politiques. Ils pourront faire cela aisément dans la mesure où nombre d’entre eux ont été élus ă la suite d’alliances conçues sans considération majorité – opposition. Les questions orales ou écrites, les interpellations éventuelles du Gouvernement ou encore les propositions de Loi des parlementaires doivent être engagées dans l’intérêt exclusif de leurs mandants et du Mali. L’Assemblée Nationale deviendra ainsi l’Institution de contrôle de l’exécutif par excellence ! Elle ne le suivra plus aveuglément, ne votera plus sans examen approfondi et n’avalisera plus automatiquement les choix faits ailleurs. Cela est dans l’intérêt de tous, y compris surtout celui du Gouvernement et du Président de la République. La rigueur et la vigilance du Parlement améliorent la Gouvernance du pays et accroissent l’efficacité des politiques dont les premiers bénéficiaires sont ceux qui les mènent.
La période 2020 – 2023 pourra ainsi être mise à profit de manière utile pour faire face aux chantiers majeurs du pays, en réduisant les polémiques politiciennes stériles et dans une relative stabilité socio politique. Elle sera d’autant plus positive que des résultats se feront jour. Elle aura sans doute un impact sur le degré de confiance des maliens en leurs Institutions. Elle sera propice au renouveau de la conduite des pouvoirs publics et sans doute ă l’évolution de la classe politique. Elle aidera le Chef de l’Etat à terminer au mieux son mandat. Celui-ci devra se convaincre de la nécessité et de la portée de ce contexte politique à dessiner et contribuer à le créer.
Notre pays est à la croisée des chemins et menacé dans son existence. Sachons nous hisser à la hauteur de ces menaces et mettre de côté les intérêts individuels au servir de ce dessein collectif ! Réussir ce pari revient à donner des chances politiques et institutionnelles sérieuses au Mali de sortir enfin de la crise.
Honorable Moussa Mara
Toute LOI FONDAMENTALE est guidée par un ESPRIT de satisfaction des intérêts supérieurs de la nation.
Celle du 25 février 1992 a prôné le partage du pouvoir entre le président de la république et le parlement pour permettre une gestion souhaitable des affaires publiques.
CE PARTAGE EST EXPRIMÉ PAR L’IMPOSSIBILITÉ DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE LIMOGER LE CHEF DU GOUVERNEMENT.
Le chef du gouvernement présente sa démission, n’est pas limogé.
Pourquoi il ne peut pas être limogé par le président de la république?
Le chef de gouvernement en présentant sa déclaration de politique générale fait une demande de validation de sa nomination par le président de la république aux représentants de la nation.
LES REPRÉSENTANTS DE LA NATION PEUVENT VALIDER OU REFUSER SA NOMINATION.
Ils expriment là le pouvoir parlementaire.
Si elle est validée, le chef de gouvernement devient ipso facto aussi celui du parlement.
Donc si le président ne veut plus de son chef de gouvernement, il est obligé de passer par le parlement pour mettre fin à sa mission.
S’il ne veut pas passer par le parlement, il lui demande de démissionner.
Démissionner consiste à éviter une tension entre le parlement et le président de la république.
Dans notre jeune démocratie, cette tension a existé entre le premier ministre IBK, président du parti majoritaire à l’assemblée nationale et ALPHA OUMAR KONARE président de la république.
Ce dernier a demandé à son premier ministre de lui donner sa démission qui a refusé.
Constatant l’insistance du président, le chef du gouvernement s’est fait soutenir par sa majorité provoquant un blocage institutionnel.
Tout récemment, le président IBK est passé par l’assemblée nationale pour pousser SBM à la démission par la menace d’une motion de censure.
CES EXEMPLES MONTRENT QUE L’ESPRIT DE LA CONSTITUTION DU 25 FÉVRIER 1992 LIMITE LE POUVOIR DE LA RÉPUBLIQUE.
En terme clair, le parlementaire doit jouer son rôle de contre pouvoir par les IDÉES et les attitudes de gestion pour lesquelles le peuple a porté son choix sur un parti ou groupe de parti.
C’EST LE PARTI QUI EXPRIME LES IDÉES CONDITIONNANT LES VOTES DE NOS COMPATRIOTES.
Le parti met en place une tactique politique pour espérer engranger le nombre de députés pour imposer ses IDÉES.
Au sein de l’assemblée nationale, s’il n’a pas la majorité absolue, il s’associe avec les partis qui partagent ses IDÉES pour avoir cette majorité.
SES IDÉES GUIDENT LA VALIDATION DE LA NOMINATION DU CHEF DE GOUVERNEMENT PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.
C’est pourquoi quand MOUSSA MARA dit “les députés ne devront plus travailler en fonction de leur posture politique.. “,on se demande à quoi sert les partis politiques, s’ils ne se servent pas de leur posture politique.
LA POSTURE POLITIQUE EXPRIME L’IDENTITÉ DU PARTI QUI DÉTERMINE LA CONDUITE DE TOUS LES DÉPUTÉS ÉLUS GRÂCE À CETTE POSTURE.
L’IDENTITÉ DU PARTI “prenant en compte prioritairement l’intérêt de la nation”et inspire naturellement ses “déclarations politiques”.
Le RPM ayant la majorité relative doit démarcher les partis politiques qui partagent ses IDÉES pour former un groupement de partis permettant d’avoir la majorité absolue afin de peser dans la validation ou non de la déclaration de politique générale du nouveau chef de gouvernement.
Des députés responsables, patriotes agissent à respecter les principes des partis grâce auxquels ils sont élus.
LES ALLIANCES ÉLECTORALES NE DÉTERMINENT PAS LA CONDUITE À TENIR COMME SEMBLE PENSER MOUSSA MARA, MAIS LES ALLIANCES DANS L’HÉMICYCLE.
Il s’agit là de la procédure a tenir pour un parlement indépendant.
Celle qu’on vient de mettre en place est elle indépendante?
Le président de l’assemblée nationale actuelle n’a pas été proclamé élu par le ministère de l’administration territoriale, mais par la cour constitutionnelle.
Il n’a pas été désigné par son parti majoritaire à l’assemblée nationale, mais imposé par le président de la république qui a obligé le candidat désigné par le parti à se retirer.
Le colistier de MOUSSA MARA, ASSANE SIDIBE a, de façon très fine,affirmé que la présidence a utilisé les deniers publics pour permettre à son candidat désigné d’avoir une majorité suffisante.
À tenir compte du processus électoral, constatant les rejets des candidats proclamés élus par le ministre de l’administration territoriale par la cour constitutionnelle sans demander la reprise des votes, nommant ainsi des députés notamment celui qui est devenu le président de l’assemblée nationale, on peut dire que l’assemblée nationale actuelle ne respecte pas l’esprit de la constitution du février 1992.
Le contre pouvoir qui guide l’esprit de la LOI FONDAMENTALE a disparu pour permettre au président IBK d’être un MANSA.
Les desirs du MANSA sont les LOIS du pays
MOUSSA MARA et ses collègues peuvent ils s’opposer aux désirs les plus fous d’IBK?
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
Vive la démocratie viveIBK
Jolie résultats pour le RPM c’est super
Bonsoir
COUP D’€CLATLANTI$T€
€BROUFF€UROPÉ€NN€ ?
€MM€RD€UROPÉ€N
MORV€UROPÉ€N
APARTH€IDOCCID€NTAL€
Il faut que les députés de l’assemblées comprennent qu’il faut donner à notre gouvernrment les moyens d’être dans l’action
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