Ce nouveau parti qui s’affirme loin d’un parti de trop, à en croire à son président, est un mouvement pour le Rassemblement, le Travail et l’Initiative, fruit du rassemblement d’hommes et de femmes venus d’horizons divers, de milieux sociaux différents autour du projet commun, mais aussi le fruit d’une forte indignation.
Pour le président du parti, le mot «centriste» n’est pas formule de circonstance mais le symbole de la volonté forte d’incarner un parti pragmatique et constructif ; un parti novateur ouvrant un débat intergénérationnel sans partie prise ni exclusion ni opposition systématique. Il est l’initiative de la diaspora malienne qui face à l’indignation de la crise politique et institutionnelle du 22 mars 2012, à la crise militaire et sécuritaire du pays ; indignation à l’égard de la crise morale voire culturelle qui gangrène le Mali a décidé de voir la politique autrement.
Il fera savoir que tous les débats d’idées et toutes les actions politiques que compte lancer et mettre en œuvre le MRTI se résument en deux mots : «démocratie participative». Il s’agit pour lui de mettre le peuple au centre de la vie politique et des priorités. La démocratie à ses yeux doit être un système de gouvernance dirigé par le peuple et pour l’intérêt général. Un système politique fondé sur l’Etat de droit, la transparence, les bonnes pratiques et le sens des responsabilités. Ce nouveau parti qui sera sans doute le cent soixante quinzième parti dans l’arène politique au Mali, compte sur ces projets de sociétés non pas pour attirer le maximum de militants mais juste pour faire changer les choses, a-t-il fait savoir.
Selon lui, un parti sans projet de société n’a pas droit d’exister et les Maliens ne doivent pas accusés le président actuel car il n’a rien promis, il n’avait pas de projet de société, son seul projet était «Inchallah», a-t-il martelé.
Fousseyni SISSOKO
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